Le skipper Mike Sanderson est arrivé de la Nouvelle-Zélande et le bateau est maintenant au Cap. Le VOR70 est arrivé par porte conteneurs hier et l’équipe s’affaire autour de la réparation, car c’est une vraie course contre la montré qui est engagée. Trente minutes après son arrivée au chantier, l’équipe avait déjà découpé une partie de l’étrave afin de pouvoir remplacer le morceau endommagé.
Une équipe de six personnes du chantier de Salthouse en Nouvelle-Zélande a fabriqué un morceau supérieur à la taille de la partie endommagée afin d’être sûr de résoudre tous les problèmes. En effet, ce n’était qu’hier que la coque a pu être étudiée de près pour permettre aux spécialistes de constater l’étendue des dégâts. Mike Sanderson : « Heureusement le morceau que nous avons construit est assez grand et j’espère que d’ici deux ou trois jours, le bateau sera de nouveau un vrai bateau, et puis quatre jours plus tard, il devrait être étanche et structurellement solide. Une fois terminée, cette partie de l’étrave sera même la plus solide du bateau ! Le bateau sera comme neuf voire mieux encore ! »
L’équipe espère pouvoir remettre Team Sanya à l’eau le 7 décembre prochain, ce qui devrait lui donner le temps nécessaire pour tout contrôler avant la régate in-port du 10 décembre. Sanderson souligne que c’est quand même très frustrant, car une telle réparation prendrait trois semaines et que normalement la clé de la réussite dans la Volvo Ocean race est d’être fin prêt au départ de chaque étape. Il estime même que l’équipage n’aura peut-être pas le temps de s’entraîner avant la prochaine course, mais il faut privilégier la sécurité plutôt que la compétition.
Pour rappel, trois bateaux ont été contraints à l’abandon dans la première étape du tour du monde en équipage. Abu Dhabi est également au Cap depuis hier matin, mais Puma attend l’arrivée d’un cargo sur l’île de Tristan da Cunha, et son arrivée n’est pas prévu avant le 6 décembre.