« Cette base de Lorient était bien pour l’équipe, ça nous a permis de nous reposer après plusieurs mois passés à voyager. Le début du projet a été compliqué au niveau logistique et nous avions besoin de nous arrêter. On va rentrer dans le vif du sujet. Nous avons démarré tard mais ça fait six mois que l’on travaille beaucoup. On va enfin retrouver nos concurrents, car avant, ce n’était pas très concret. Nous n’avions pas le droit de nous entraîner ensemble à part sur certaines courses. A Alicante, nous pourrons enfin naviguer ensemble. Nous passerons plus d’un mois là-bas. C’est vrai que c’est long si l’on compare à une course normale mais quand tu pars sur la Volvo, tu pars vraiment neuf mois ».
L’équipe annonce cette semaine le retour de deux marins chinois qui avaient décidé d’abandonner le projet suite à une première expérience à bord. Une fois de retour à terre ils ont changé d’avis et les responsbales permettent à Black et Kong, comme ils sont surnommés de revenir dans le groupe avec la possibilité de disputer au moins une étape.
Charles Caudrelier nous explique cette décision. « Black et Kong étaient sur le projet au départ mais ils se sont fait peur lors de la transat et c’est compréhensible. Il faut qu’ils s’habituent doucement, nous essayons de les faire tous naviguer au maximum. Ils n’avaient jamais fait de course au large il y a six mois et ils attaquent la course la plus dure au monde. Ce sont des bateaux très exposés et très puissants. Moi-même, la dernière fois quand j’ai découvert le bateau, j’étais un peu surpris. Certains Chinois ont eu peur et c’est normal. Nous avons maintenant un équipage A avec 8 personnes et d’autres équipiers susceptibles d’embarquer occasionnellement. On essaie de tous les faire naviguer au maximum car le projet est basé sur du long terme pour qu’il y ait peut-être un jour un bateau exclusivement chinois ou skippé par un Chinois. »




















