Brume persistante, vent mollasson (2-6 nœuds) de nord-est le matin, un peu plus fort (10-13 nœuds) l’après-midi et surtout un courant de folie (111 de coefficients !) : la deuxième journée de l’Edhec n’a pas été de tout repos, hier.
"Pas très chaud pour y aller"
"Pas ou peu de vent, des coefficients importants, le tout en rade de Brest : il n’y a rien de plus difficile pour régater". Après six ans d’infidélité à la course-croisière, Jean-Baptiste L’Ollivier, plus connu sous le nom de Titou dans le milieu nautique, effectue cette année son grand retour à l’Edhec. "J’ai reçu un coup de fil de Nicolas Troussel : comme il ne pouvait pas être présent pour cause de Trophée BPE, il m’a proposé de le remplacer. Et franchement, je n’étais pas très chaud. L’Edhec, je ne voulais plus y participer".
Border, ça veut dire quoi ?
Finalement, il a dit banco et le licencié de Lesconil s’est retrouvé à la barre d’un Grand Surprise aux couleurs de l’ESAM IGS Casino : "Ce sont des étudiants parisiens qui n’avaient jamais mis les pieds sur un bateau avant cette régate-là. Un winch, ils ne savaient pas ce que c’était. Border, choquer : deux mots qui ne leur disaient rien (rires). Malgré ça, ils se débrouillent super bien à bord".
La preuve : l’équipage a signé des manches de 4e, 6e, 8e.
9e au général
"Ce qui est vraiment intéressant, c’est le fait de régater en Grand Surprise où il y a 51 bateaux engagés", explique cet ancien figariste qui travaille aujourd’hui pour Archambault, chantier qui produit des A 35, Surprise et les Grand Surprise. Après cinq manches disputées, Titou et ses étudiants occupent une belle 9 place au classement général provisoire. "Je l’avoue : je suis super content d’être là". Lui, c’est sûr, il reviendra.
P.E
L’Edhec un jour, l’Edhec toujours !
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