M. Bich, pourquoi avez-vous choisi la transformation d’Orange II, plutôt que la construction d’un bateau neuf ?
“Oh, c’est très simple. Comme vous le savez, les bateaux à deux coques me passionnent. J’ai adoré les Formule 40 – je les aime toujours – et j’ai beaucoup navigué sur Magic Cat, un beau catamaran de croisière rapide tout en carbone construit lui aussi par Multiplast. Pour avoir un bateau qui réponde à mon cahier des charges – pour une somme X – le chantier m’avait dit que je pouvais faire construire l’équivalent de Magic Cat mais en un peu plus petit, 24 mètres… L’autre alternative, pour la même somme, était que je pouvais obtenir la transformation d’Orange II (36,80 m de longueur sur 18 de large, ndr) plus des aménagements. J’avais aussi étudié autre chose, mais c’était hors budget. Le calcul a été rapide… et Orange était de loin le projet le plus stimulant ! Voilà le pourquoi de ma décision. Le bateau sera sous pavillon britannique – ce que je regrette – mais c’est juste une question de législation : il se trouve que les exigences des Affaires Maritimes françaises sont déraisonnables pour un multicoque supérieur à 24 mètres.”
Le gréement n’est pas raccourci, comme on aurait pu l’imaginer pour obtenir un bateau plus sage. Pourquoi avoir choisi de garder le mât existant?
“J’avais demandé qu’on coupe le mât, mais on m’a répondu que ce n’était pas une bonne idée via de savant calculs mathématiques entre sa longueur et la taille du bateau. (…)
LIRE LA SUITE DANS LE NOUVEAU COURSE AU LARGE
A découvrir également dans ce numéro 63
Solitaire du Figaro : Alain Gautier, le retour
Il y a 50 ans : Tabarly, 1964
Paroles de skipper : Bidégorry ouvert à double tour
Route du Rhum : sus au Mach
Portrait : Jérémie Beyou, admirable résistant
Extreme Sailing Series : l’antichambre de la Cup