Comme nous vous l’avons exposé en détail dans les précédents numéros de Course Au Large, l’exercice de refonte de la jauge IMOCA s’est avéré long et complexe. Il a fallu compléter et rediscuter les décisions prises huit mois plus tôt, mais c’est fait : l’Assemblée Générale du 17 décembre a validé les derniers ajustements de la jauge à une large majorité. Depuis la fin de l’année, on sait donc exactement à quoi s’en tenir, tant pour les bateaux existants que pour les futurs 60 pieds du Vendée Globe. Depuis d’ailleurs, Banque Populaire et Safran ont officialisé leurs projets respectifs.
Pour mémoire, l’enjeu de la nouvelle jauge était clair mais complexe à mettre en œuvre : laisser la porte ouverte aux innovations de façon à générer de nouveaux bateaux compétitifs… mais sans pour autant mettre hors circuit les unités existantes. Le tout au sein d’un cahier des charges exigeant en termes de sécurité, de fiabilité et de simplicité… et tout en stabilisant les budgets.
A l’issue d’un dernier tour de table prenant en compte les suggestions et commentaires des divers cabinets d’architecture en pointe dans l’IMOCA, des décisions ont été adoptées formalisant la jauge à laquelle les nouveaux bateaux doivent se conformer. Les bateaux existants peuvent également s’y conformer, mais ce n’est pas une obligation. La règle dit qu’ils peuvent rester en l’état et que si une quelconque modification est apportée, elle ne peut évidemment aller au-delà de ce qui figure dans le nouveau texte de jauge.
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