Spindrift est logé à la même enseigne qu’IDEC. Passer une “molle” qui ralentit terriblement le bateau. Les heures sont cruciales à l’approche d’un Cap Horn qui sera symboliquement important pour celui qui le passera avec de l’avance sur le Record.
Message de Dona
Toute la nuit, nous avons bataillé en enchaînant les virements de bords pour rester dans un léger flux très instable en direction, oscillant de l’Est au Sud, d’une force de 3 à 8 nœuds. Pas de quoi être effrayé ! Mais pour Yann et Erwan, ainsi que Jean-Yves, notre routeur à terre, c’est une une vraie prise de tête.
Après avoir passé une ‘molle’ relativement facilement, nous voici en plein jeu de l’élastique avec une dorsale qui nous bloque la route pour attraper du vent stable et plus fort en direction du Cap Horn. C’est un continuel ‘va-et-vient’ qui met les nerfs à vifs de tout l’équipage – un coup on avance, un coup on est arrêté, un coup on vire de bord et ainsi de suite.
Thomas (Rouxel) a le meilleur descriptif pour expliquer la nuit que nous venons de passer : « L’impression de participer à une course côtière, où l’on doit enchaîner les virements de bord pour naviguer au plus près des côtes et éviter le courant dans le nez. »
Mais voilà, dans notre cas, il n’y a pas de côtes, ni de courant. On manque juste terriblement de vent !