Tu termines 2nd sur la Transat BPE, tu remportes la Quiberon Solo… que va-t-il se passer sur la Solitaire du Figaro ?
« J’ai envie de continuer sur cette lancée là ! La saison a bien démarré. J’ai toujours dit que je voulais gagner le Figaro, je ne vais pas changer d’objectif maintenant… »
De bons résultats en début de saison : ça libère ou ça met la pression ?
« Ça me prouve que je suis capable de gagner des épreuves de Championnat de France en Solitaire. Ça rajoute de la confiance. Quant à la pression, elle est là de toute façon ! Je veux faire une belle course, pour ça, la pression est nécessaire. »
Le plateau sportif de cette 40e édition est extrêmement relevé : est-ce que cela veut dire qu’il faudra adopter une stratégie particulière ? Attaquer plus ? Prendre des risques ?
« Je ne changerai pas ma façon de naviguer. Je vais déjà essayer de faire ce que je sais faire, et on verra sur l’eau pour adapter la stratégie à la situation qui se présentera. C’est mon 9e Figaro, je sais que l’on retrouve en gros toujours les mêmes schémas. Le premier objectif est d’être dans le coup dès la 1ère étape. »
Comment t’es-tu préparé lors de ces dernières semaines ?
« Je n’ai pas navigué depuis la Quiberon Solo. Le bateau était en chantier, je l’ai remis à l’eau vendredi dernier. Lundi, j’ai fait le convoyage jusqu’à Lorient, et là nous avons trois jours de stage avec le Pôle France Finistère Course au Large, mais il s’agit plus de reprendre ses marques et de tout vérifier à bord que de s’entraîner vraiment. »
Quel est ton objectif sur cette Solitaire du Figaro ?
« Je cours après la victoire depuis plusieurs années, donc bien sûr, c’est ça l’objectif, mais il n’y a pas que ça ! En 2008, je termine 4e et je suis très satisfait de mon Figaro, c’était une belle course. On peut terminer 2nd et être déçu… Ce qui compte c’est la manière. Il ne faut pas oublier que c’est une course au temps : tout compte, chaque erreur est sanctionnée et à l’inverse, si la flotte est groupée, on s’en sort bien malgré un mauvais classement. 15 voire 20 concurrents peuvent prétendre à la victoire… Tout est possible ! »