Etat des lieux à un an du départ

départ Rio 09
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Six bateaux sont d’ores et déjà prêts à disputer cette édition du tour du monde en équipage ave escales. Pour le responsable de l’épreuve c’est une situation qui n’est pas si différente de celle d’il y a quatre ans. « Ce n’est guère un secret que j’aurais voulu voir une participation plus importante, mais la crise économique a bouleversé la donne en ce qui concerne les partenaires potentiels. Mais en fin de compte je suis assez content car en tant qu’organisateur nous avons déjà signé des contrats de partenariat et de droits d’une valeur de plus de 210 millions d’euros. »

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Quant au niveau, Frostad estime que cinq équipes sont des concurrents très sérieux pour la victoire. « Je ne crois pas que nous en avons eu autant par le passé. Ils construisent tous de nouveaux bateaux, disposent de grands skippers et des gens avec beaucoup d’expérience de la course. Cela va être difficile de faire des pronostics. Cette année il n’y a pas d’équipes comme Ericsson qui s’entraînait sur deux bateaux un an avant le départ. Cela est lié en partie à la jauge des VO70, qui limite les possibilités des équipes afin d’assurer un jeu plus équitable. Mais cette fois, nous avons attiré plusieurs équipes qui sont vraiment excellentes.”

On apprend que quatre autres équipes sont en train de décider si elles vont participer et cinq autres réfléchissent encore. Pour le PDG avoir huit bateaux au départ à Alicante serait déjà un bon résultat. « J’aurais bien voulu voir plus, mais il faut rester réaliste. Nous espérons revoir trois bateaux de la dernière édition. Pour les quatre équipes potentielles qui sont bien avancées il y en a trois avec de vieux bateaux. Nous avons modifié les règles afin de les rendre plus compétitifs. Ces bateaux peuvent participer avec la vieille quille en place, tandis que les nouvelles unités sont soumises aux contraintes plus sévères sur la quille et le bulbe. En gros, cela signifie qu’un vieux bateau pourrait participer avec un bulbe plus lourd que ceux sur les nouvelles constructions, ce qui lui donne un avantage... »

Frostad se dit content aussi de l’avancement des projets concernant les escales, car les décisions ont été prises bien en avance, garantissant que tout soit bien organisé à temps. « C’est super de voir le retour de la France – c’est un marché que nous voulions cibler – et pareil pour l’Abu Dhabi. Par ailleurs cette escale offrira un défi sportif important. Cette étape est un prolongement de ce que nous avons fait lors de la dernière édition à Cochin en Inde et permettra aux marins de relever de nouveaux défis. Et la décision de mettre en place une escale à Auckland changera la donne. On aura vraiment une grande étape dans les mers du sud. Ils entreront dans cette zone ensemble et on devrait voir une course serrée. »