Sodebo en stand-by à Brest

    Thomas Coville Sodebo
    Thomas Coville Sodebo

    Deux mois après la Route du Rhum, Thomas Coville et le trimaran Sodebo ont rallié Brest ce vendredi 14 janvier, d’où ils s’élanceront pour une nouvelle tentative du record autour du monde en solitaire, dès que la météo le permettra. Amarré à la nouvelle Marina du Château, Sodebo partage le ponton avec le trimaran Banque Populaire V de Pascal Bidégorry, en stand-by lui aussi pour le tour du monde, mais en équipage.

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    Désormais, la météo devient l’unique préoccupation des routeurs de Sodebo et du skipper qui se sent relativement « serein, même plutôt détendu. Après un premier tour du monde en solitaire à bord de Sodebo, je sais à quoi m’attendre, ce qui change la donne. Le bateau a progressé, comme notre préparation, qu’elle soit technique mais aussi stratégique. Notre expérience permet d’établir un premier synopsis de ce que nous souhaiterions réaliser sur le parcours, les inconnus de la météo sont toujours là mais l’expérience guide beaucoup. » 


    La notion de fenêtre météo de départ peut paraître accessoire à l’échelle d’un tour du monde mais, comme le précise Thierry Briend, boat captain de Sodebo et routeur : « C’est l’unique configuration météo que l’on choisit, le reste du temps, on compose avec ce que la nature propose. » Mais alors, qu’est-ce que l’on attend concrètement ? « Un vent de secteur Est à Ouest qui permette de s’élancer travers ou vent arrière. Une force de 20 à 25 nœuds suffit, pas besoin d’une grosse tempête, les multicoques glissent mieux dans un médium soutenu si la mer est relativement plate. Enfin, ces conditions doivent durer suffisamment longtemps pour descendre jusqu’aux alizés portugais. Il faut passer vite dans l’Est de l’anticyclone des Açores pour attraper ensuite les alizés de Nord-Est des Canaries au Cap vert, avant le Pot au Noir et l’équateur. »