Saint-Malo sous les projecteurs

    La flotte à Saint-Malo
    La flotte à Saint-Malo

    Saint-Malo accueille 91 bateaux de 12 à 40 mètres sur une, deux ou trois coques. Le géant Spindrift 2 mené par Yann Guichard et Banque Populaire VII de Loïck Peyron sont restés à l’extérieur des bassins du fait de leurs mensurations hors normes. Banque Populaire VII, qui devait initialement être amarré devant la gare Maritime de la Bourse sera finalement au mouillage devant Dinard, jusqu’à mercredi soir. Cette décision a été prise après avoir constaté la présence d’un nouvel envasement naturel qui rend impossible l’amarrage du bateau pendant la période des eaux vives des 4 prochains jours. Florilège de commentaires à 8 jours du départ.

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    Sidney Gavignet (Ultime Musandam – Oman Sail) : « J’apprécie ces quelques jours au cœur de la cité corsaire où je me suis établi une petite routine bien huilée pour rentrer progressivement dans ma bulle de solitaire, partageant mon temps entre le sport, les relations médias et la rencontre avec le public. »

    Marc Guillemot (Safran) : « C’est ma 5e Route du Rhum et j’ai aussi disputé deux Québec-Saint-Malo, autant dire que je connais bien Saint-Malo. »

    Alain Delhumeau (Multi50 – Royan) : « Même si cela n’est jamais facile d’arriver de nuit à Saint-Malo, je suis très sincèrement enchanté d’avoir amarré mon bateau aux côtés des autres et de bientôt compter parmi les acteurs de la course. Je suis marin pêcheur et j’aime particulièrement ce type de port où on sent une vraie diversité maritime. »

    Fabrice Amedeo (Class 40 – SNCF Geodis- Newrest) : « Cela fait très plaisir d’arriver à Saint-Malo qui pour beaucoup de monde est vraiment indissociable du Rhum. C’est ma deuxième participation et à chaque fois ce qui frappe ici, c’est la proximité avec le public. »

    Luc Coquelin (monocoque Rhum – Guadeloupe Dynamique) : « C’est en baie de Saint-Malo que j’ai tout appris. Quand j’étais petit on me disait, quand on navigue ici, on peut aller partout, ça s’est vérifié. J’ai vu le départ de la première Route du Rhum à Saint-Malo, cela m’a donné envie d’aller voir de l’autre côté. Deux ans après, je suis allé en Guadeloupe en bateau stop, et je ne suis plus jamais reparti. »