Energy Team et Artemis s’affrontaient cet après-midi sur le plan d’eau de Cascaïs, pour une première régate comptant pour le quart de finale des AC Match Race. Hélas, une pénalité prise dès le départ, un bord plus favorable à Artemis et quelques erreurs à bord d’Energy Team offriront aux team suédois la victoire et un billet pour la demi-finale. Loïck Peyron : "Nos amis d’Artemis sont des garçons qui naviguent bien et puis j’ai fait pas mal de bêtises aujourd’hui. On empanne mieux qu’eux, on manoeuvre bien, puis ils prennent une risée énorme et là on ne peut pas faire grand chose. Ensuite on s’en sort bien au près et là c’est la seule erreur que je regrette de la journée, c’est au moment où l’on croise à nouveau au près. Ils sont tribord mais ils virent devant nous et là, je fais l’erreur de virer alors que je pense que ça passait dessous et que le jeu repartait. Ça, c’est une vraie erreur que j’aurais pas du faire… En terme de manoeuvre, de vitesse, on n’a pas à rougir. 30 secondes d’écart à l’arrivée, ce n’est rien en multicoques, c’est juste quelques longueurs, mais cela fait la différence…".
Demain, Loïck Peyron qui doit rejoindre l’équipage du trimaran Banque Populaire pour participer à la course du Fastnet, laissera la barre d’Energy Team à Yann Guichard pour la plus importante course de la semaine, puisqu’elle déterminera le vainqueur de ces premiers America’s Cup World Series, à Cascaïs. Loïck Peyron : "Les gars vont se lever un peu tôt demain matin pour aller faire quelques gammes sur l’eau et s’entraîner ardemment. Yann est un garçon qui travaille à l’instinct, comme moi d’ailleurs et il faut faire confiance… Le fait de na pas avoir navigué ici, cette semaine, sur ce bateau est forcément un handicap car on commence à avoir les parcours dans l’oeil. Les gars commencent à être habitués à ma voix, Yann parle moins fort, il va falloir qu’il hausse un peu le ton et qu’il décompte bien le temps. Je suis pas inquiet, sur les départ Yann sait exactement ce qu’il faut faire, pour le reste je lui fait confiance".