Tous les participants à cette Transat Jacques Vabre parlent d’un plateau relevé, où justement il est très difficile de faire des pronostics. Le Vendée Globe a certes fourni des données importantes, mais au cours de ces derniers mois, les marins analysent de près les modifications des bateaux. C’est pour cette raison qu’il est intéressant d’écouter l’avis de Sébastien Josse (BT), qui surveille de près certains de ses petits copains… « Nos rivaux les plus proches seront les plans Farr, avec Foncia et Michel Desjoyeaux en haut de la liste bien sûr, parce qu’en termes de vitesse pure, nous sommes vraiment dans le même registre. Mais dans ce groupe, je n’oublierai pas Yves Parlier (avec Pachi Rivero sur 1876) qui n’hésitera pas à prendre des risques. Des bateaux comme Safran et Groupe Bel sont rapides dans des conditions légères au portant et présentent une réelle menace. De l’autre coté, des skippers comme Armel Le Cléac’h ou encore Roland Jourdain, s’ils pensent que les conditions ne favorisent pas les performances de leurs bateaux, vont nous donner du fil à retordre en termes de stratégie. Donc pour résumer, c’est très ouvert et la compétition va être dure dès les premières heures de course. »
Quant à Mike Golding à son avis tout va dépendre des conditions météorologiques : « Si ça commence avec beaucoup de vent, au près, Artemis et Hugo Boss pourraient bien partir. Nous ne sommes pas inquiets vis-à-vis de Foncia et Groupe Bel. C’est uniquement ces bateaux plus lourds et plus puissants qui pourraient prendre l’avantage à ce moment-là ».
Les paris sont ouverts
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