“C’est flou”

    Pascal Bidégorry joint par le PC presse de la Transat Jacques Vabre, raconte que Banque Populaire n’a pas été épargné : « On a cogné avec le flotteur bâbord. Le foil est touché et il y a un peu d’eau dans le flotteur.  Pour le foil on a tapé dans un requin, ou un truc comme ça… »

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    Personne n’a vraiment osé lui demander de poursuivre, vu que le Basque était quand même d’une humeur de dogue. On peut le comprendre. Arrêt probable… Banque Populaire n’a pas souhaité l’évoquer. Bidégorry est revenu rapidement sur la situation pour affirmer qu’il ne dirait rien de plus sur les routes futures. Comme l’ensemble des skippers, l’heure était à la vacation diplomatique : " C’est pas clair et c’est pas fini. On verra mieux les choses après les Canaries ". Il commence à faire beau et les hommes ont sorti le linge.  « Tu parles,  va t’en faire sécher les fringues  sur un multi ! Ca mouille tout le temps ! » a lâché le skipper de Banque Populaire. Enfin Grégory Gendron, co-skipper de Sopra est venu dire qu’ils étaient sous grand voile haute et gennaker, eux aussi font sécher.  Ils ont 13 noeuds de vent, et marche à 15 nœuds, leur « positionnement est un peu Est ». Mais tout est flou : " Dans deux jours on verra beaucoup mieux qui a fait quoi. "  Grégory s’est aussi posé pas mal de questions : «  On ne comprend pas comment on s‘est fait distancer. On se dit que la route est longue et que rien n’est fait. »