Daniel, quel est le comportement général du bateau ?
"Nous avons quelques soucis : le M-34 n’est pas très bien équilibré et nous sommes à la recherche d’un comportement plus stable pour pouvoir atteindre ses performances optimales. Au près, il est plutôt décevant parce que nous avons du mal à accrocher en raison d’appendices étroits et fins, alors qu’au portant il répond à nos attentes…"
Cela est dû au réglage du mât ?
"Le tube est lourd : 84 kg ! Cela a pour conséquence un bateau gîtard… Nous avons fait des essais en réduisant la toile, mais ce n’était pas convaincant. Le profil est très raide dans sa partie basse jusqu’au manchon qui permet de séparer les deux morceaux pour le transport : cela rend complexes les formes de la grand-voile. Le Farr 30 était un bateau plutôt léger (2,3 tonnes) et avec une vingtaine d’années de navigation, il était assez facile à régler : il reste beaucoup plus performant au près que le M-34."
La construction semble pourtant très bien réalisée…
"C’est le point positif du bateau : nous avons navigué fin février-début mars pendant dix jours avec des conditions de vent très variées, même si c’était en baie de Quiberon, donc avec peu de mer. La structure est raide et en termes de fiabilité, c’est un atout. La construction en sandwich utilise du carbone pour rigidifier le pont, pour le puits de dérive, pour les cadènes… Et la réalisation est faite en infusion." (…)
LIRE LA SUITE DANS LE NOUVEAU COURSE AU LARGE
A découvrir également dans ce numéro 47 :
. America’s Cup : Tout sur la Cup
. Grands records : Coville est grand aussi
. Thomas Ruyant : Le Ch’ti au top
. Figaro : Une saison vraiment solo
. Barcelona World Race : Stop and Go
. Volvo Ocean Race : Le point avec Knut Frostad