. Dans la grande rade de Cherbourg-Octeville, sous un soleil à peine
voilé de nuages d’altitude, les 46 solitaires sont donc partis à 18h01,
dans un vent de secteur à dominante ouest-sud-ouest d’une dizaine de
nœuds qui devrait forcir. Sur un léger clapot désordonné, les
concurrents se sont élancés sans bouée de dégagement ni parcours
côtier, allant directement chercher la bouée Radio France, à 1,5 mille
dans le nord-ouest de la sortie de rade. Sur la ligne de départ, quatre
skippers trop impatients étaient rappelés à l’ordre pour avoir coupé un
peu trop tôt et devaient réparer : Jean-Pierre Nicol (Gavottes), Malko
Szekely (Région Basse-Normandie), Christopher Pratt (DCNS 97) et
Frédéric Rivet (Bureau-Center). Bien partis à la bouée, côté terre où
le vent semblait un peu plus soutenu, on trouvait alors sur les
premières encablures Gildas Mahé (Le Comptoir Immobilier), Eric Péron
(L’Esprit d’Equipe) et Nicolas Troussel (Financo).
A la bouée
Radio France, quelques minutes plus tard, c’est le leader du classement
général Nicolas Troussel qui ne laissait à personne le soin de passer
en tête, environ cinq longueurs devant le M@rseillEntreprises de
Jean-Paul Mouren. C’est parti pour les 500 derniers milles de cette 39e
Solitaire du Figaro, qui délivrera lundi trois nouveaux grands
vainqueurs : celui de l’étape, celui des bizuths et bien entendu celui
du classement général, tenu jusqu’ici par Nicolas Troussel et ses plus
de six heures d’avance. Mais il va y avoir beaucoup de jeu d’ici
l’arrivée prévue lundi à L’Aber Wrac’h et tout est encore imaginable.