La première édition des Assises nationales du nautisme et de la plaisance s’est tenue à La Rochelle, les 29 et 30 mai 2018. 480 participants sont venus écouter 52 intervenants débattre du développement et de l’innovation au sein de la filière. Parmi eux, Jean-François Fountaine, président de la Communauté d’agglomération de La Rochelle, Yves Lyon-Caen, président de la Confédération du nautisme et de la plaisance, Serge Pallarès, président de la Fédération française des ports de plaisance, Hervé Gastinel, président du groupe Bénéteau, ainsi que Nicolas Hénard, président de la Fédération française de voile.
« Ce qui caractérise le nautisme et la plaisance, c’est l’extraordinaire diversité des activités. Quelles que soient les facettes, le nautisme est un élément extrêmement fort pour notre pays. L’un des objectifs que l’on peut donner à ces premières Assises est la prise de conscience de cette force. » Jean-François Fountaine, président de la Communauté d’agglomération de La Rochelle, le 29 mai 2018
« Pour assurer sa pérennité, le nautisme et la plaisance doivent s’inscrire dans une démarche respectueuse de l’environnement et dans une démarche de développement durable exigeante. » Yves Lyon–Caen, président de la Confédération du nautisme et de la plaisance, le 29 mai 2018
Chaque demi-journée a traité des problèmes d’actualités du secteur :
Les enjeux réglementaires et environnementaux étaient au coeur des premiers débats : comment les collectivités peuvent à leur échelle favoriser l’émergence de la filière nautique, les problèmes que peuvent poser la multiplication des aires marines protégées sur la pratique des sports nautiques et la manière dont les différents acteurs économiques, politiques ainsi que tous les usagers des littoraux peuvent cohabiter de manière harmonieuse avec le nautisme et la plaisance.
La deuxième demi-journée a traité de l’attractivité et de la promotion de la plaisance et des sports nautiques. Le secteur doit trouver les moyens de rendre la pratique du bateau plus facile pour renouveler son public. Cela doit faire l’objet d’une réflexion tant chez les constructeurs que chez les sociétés de service ou les collectivités locales et les ports qui doivent encourager et faciliter l’accès à la mer. Le port devrait être la porte d’entrée sur le territoire.
Pour clôturer, la troisième demi-journée a davantage été tournée vers la prospective, l’innovation et la technologie avec des débats autour de ce à quoi pourrait ressembler le bateau de demain : bateaux connectés, bateaux volants, nouveaux outils informatiques de conception et de fabrication. Les jeunes entrepreneurs présents nous ont éclairé sur les développements en cours et à venir.
Toutes les tables rondes pourront être visionnées dans les prochains jours en replay sur le site des Assises.
