La saison dernière, l’Hydroptère avait battu deux records mondiaux de vitesse. En avril 2007, il décrochait un premier record sur 500 mètres à 44,81 nœuds de moyenne et un second à 41,69 nœuds de moyenne sur un mille nautique. Une performance qui lui a permis de devenir le plus rapide sur cette distance.
Forte de ces performances, l’équipe d’Alain Thébault a décidé de mettre de côté, pour un temps, les navigations hauturières et de se concentrer sur le record de vitesse absolue à la voile et la barre mythique des 50 nœuds.
L’année 2008 sera donc consacrée à la vitesse pure. l’Hydroptère s’est spécialisé.
Priorité à la vitesse
Pour cela, des études et expérimentations ont été menées par l’équipe d’ingénieurs, en collaboration avec l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, en amont et tout au long du chantier. Le gréement, la plate forme et les appendices ont été finement modifiés afin de porter le potentiel de vitesse du bateau au-delà des 50 nœuds.
Les prochains jours vont être consacrés à une série de tests du nouveau gréement, des voiles et des carénages textiles récemment mis en place.
l’Hydroptère sera ensuite convoyé jusqu’à Lorient où il a rendez-vous avec le cargo qui le transportera en Méditerranée.
Après une phase finale d’assemblage à Marseille, l’Hydroptère pourra s’attaquer à son objectif 2008, devenir l’engin à voile le plus rapide de la planète.