Avec ses 180 bateaux, l’Edhec ressemble à une grande classique
bretonne, style Obélix Trophy. A ceci près que le niveau n’y est pas
aussi élevé malgré la présence de quelques skippers pros qui viennent
prêter main forte aux étudiants.
Budget de 1,4 millions d’euros
A terre, en revanche, l’Edhec, ça impressionne : un village de 11.000
m², un budget opérationnel de 1,4 millions d’euros (2,5 millions
d’euros de sponsoring sur l’eau), 6.000 étudiants (dix nationalités)
qui apportent des retombées non négligeables pour l’économie locale, un
Trophée Terre mis sur pied il y a 14 ans afin de permettre aux
"non-voileux" de s’amuser sur des épreuves parallèles (courses à pied,
bike & run, tir à l’arc, escalade, canoë-kayak, descente en
rappel), et, bien sûr, des soirées inoubliables.
Escale à Camaret
Pour les amoureux de la régate entre trois bouées, cette 39e édition se
disputera sur deux ronds : les monotypes d’un côté (Figaro, Mumm 30,
First Class 8, Grand Surprise, Surprise, J 80), les HN de l’autre. Au
menu, des parcours "banane" et des côtiers, dont une escale à Camaret
le jeudi 19 avril afin de redonner à l’Edhec son aspect
"course-croisière".
Et, parce qu’il est aussi important de se souvenir des accidents du
passé, les organisateurs de l’Edhec ont décidé de mettre l’accent sur
la sécurité : en mer où le port du gilet de sauvetage sera
o-bli-ga-toire. "Avant le début des épreuves, tous les bateaux seront
également visités afin de vérifier le matériel de sécurité".
Philippe Eliès