Les deux trimarans IDEC et Spindrift souffrent pour tenir le rythme. Spindrift reste au contact de Banque Populaire tandis qu’IDEC accuse maintenant un sérieux retard.
Spindrift dans le dur
Il va falloir être bon dans l’Ocean Indien et le Pacifique pour faire la différence. Coincé entre les hautes pressions qui s’étalent vers 40-45èmes Sud et les icebergs qui traînent sur le 51e Sud, Spindrift 2 tire des bords de portant dans du vent de secteur ouest de 15-20 noeuds. La température extérieure a chuté, l’eau est désormais à 3 degrés. Pas de doute, nos 14 marins sont bel et bien dans les mers du sud… Depuis 24h que Spindrift 2 navigue dans l’Ocean Indien, le skipper Yann Guichard et le navigateur Erwan Israël, (aidés par Jean-Yves Bernot, leur routeur) doivent adapter leur route en tenant compte de la présence d’icebergs signalés dans le secteur. Aussi fascinants que dangereux pour qui s’aventure à ces vitesses sur un bateau en carbone, les étraves du trimaran n’ont heureusement pas croisé leur route. Et si le vent d’ouest se renforce à 25-30 noeuds lundi, le retard actuel de 14 milles risque d’augmenter encore pour Spindrift 2. Lundi, le bateau rentrera à l’approche des Kerguelen et les conditions vont devenir plus difficiles: vent de secteur ouest de 30-35 noeuds et une houle d’ouest de 4 mètres.