Jason Carrington a participé à quatre éditions de la Volvo Ocean Race. Il a évoqué son absence lors de la dernière course mais indique que la Volvo l’attire toujours.
Le chef de chantier basé à Lymington en Angleterre a découvert le tour du monde avec escales à l’époque du Whitbread. Lors de sa formation il a pu travailler sur la construction de British Defender et c’est à cette époque qu’il a fait connaissance avec Magnus Olsson, qui reste une inspiration pour lui. Les deux hommes ont travaillé ensemble pour l’édition de 1997 et de nouveau sur Assa Abloy en 2001, qui avait terminé la course en seconde place derrière John Kostecki et ses hommes sur Illbruck. Ensuite, il a collaboré avec Ericsson pour sa première campagne. Il avoue que le résultat a été catastrophique à cause de difficultés techniques et politiques.
Cependant, Carrington avait clairement envie de revenir : "La Volvo est comme une drogue. Cela devient un mode de vie, malgré tous les compromis que cela implique et on ne peut pas refuser. J’adore le côté technique de cette course. La compétition commence dès la construction. Et puis pour un marin, c’est toujours la meilleure expérience de la voile. C’est dur physiquement et psychologiquement. La vie continue ailleurs … mais la Volvo vous rappelle toujours".
Carrington est revenu à l’épreuve afin de travailler aux côtés de Peter de Ridder sur Mean Machine, mais le projet a rencontré des difficultés de financement et le Néerlandais a du jeter l’éponge. Il n’a pas eu assez de temps pour trouver une autre équipe. Il a quand même suivi de près la dernière édition, affirmant que Telefonica Blue l’impressionnait avec son appendice lourd. Côté marin, il fait l’éloge de son ami de longue date, Magnus Olsson : "La victoire au Brésil était pour moi le moment fort de cette épreuve. S’il fallait choisir l’homme qui a marqué la course, cette fois, ce serait clairement Magnus".
Jason Carrington entend toujours l’appel de la Volvo
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