Pas mal de boulot depuis mon arrivée.
Avec dans l’ordre, autoroute toute la nuit pour réceptionner les bateaux vendredi matin avec dans la foulée mâtage et mise à l’eau, transfert au ponton du Vendée Globe qui accueille nos 72 bateaux pour l’épreuve et toutes les tâches inhérentes à la remise en mode course d’un bateau qui a voyagé (sans encombres, ouf!).
Ajoutez à celà la visite sécurité et vous vous réveillez lundi matin avec devant vous encore pas mal de boulot pour etre opérationnel mercredi pour le prologue.
Nos finirons comme toujours assez tard mardi soir. Pour le prologue, en baie des Sables d’Olonne, il était proposé d’embarquer un enfant du club de voile de la ville.
Me souvenant des nombreuses heures passées à rêver devant les minis avec mon cartable sur le dos, J’ai donc embarqué Clovis, 14 ans, champion d’optimist, qui lui aussi rêve de mini Transat. Celà a été amusant de le voir réaliser le premier pas vers son rêve en sortant le bateau du chenal des Sables, à la barre.
Le prologue étant en équipage, nous étions trois et le troisième était un autre Matthieu, de mon âge celui là qui a le même bateau que moi. nous ne nous sommes jamais parlés qu’au téléphone mais je devais courir le Mini Fastnet cette année. Celà n’ayant pas été possible, c’était l’occasion de lui renvoyer la balle en l’invitant à bord, lui qui, non encore qualifié, rêve de s’inscrire à la transat 6.50 2007.
L’ambiance était donc bonne à bord avec un petit loup qui clignotait des yeux, un ami tout frais et moi, trop content de lâcher la caisse à outils pour hisser pour la première fois mes voiles nouvellement décorées.
Vendredi a largement été phagocyté par les multiples essais de montages de panneaux solaire complémentaire avant qu’in finisse volant, dans la trappe. Samedi météo et derniers briefs et checks.
Pour finir ce matin à taper ma chronique face à l’océan. Avec au programme départ à 13h02 et passages de fronts successifs jusqu’au cap Finisterre, et peut être une longue glissade jusqu’aux Açores ensuite.
Allez, faut que j’y aille, le décollage est imminent et les avions n’attendent pas.
A bientôt, aux Açores!
Matthieu Girolet