Iker Martínez (Mapfre) : “Nous sommes au prés, comme depuis le passage de l’équateur. Nous avons pu constater que la réparation de notre dérive n’a pas de grandes conséquences. La dérive tribord fonctionne moins bien que celle de bâbord, mais la différence est faible : elle doit être de l’ordre de quelques degrés, environ deux dixièmes sur notre vitesse. Même si tout cela reste des chiffres calculés de tête et ne sont pas vraiment fiables. En terme de stratégie, il semble qu’il n’y aura pas beaucoup à jouer dans les Canaries. Nous faisons une route plein nord et nous devrons virer de bord, tout dépendra de l’anticyclone. Une fois que nous aurons viré, nous verrons si ça passe par le nord ou à travers les îles, ce qui est toujours assez compliqué. Mais à l’heure actuelle, le plus préoccupant est la situation entre les Canaries et le détroit de Gibraltar, où il semble y avoir très peu de vent. »
Anna Corbella (GAES) : « Nous naviguons désormais avec un peu plus de voile. Hier, nous avons du nous arrêter 24 heures pour réparer et c’était un peu frustrant car nous avions du vent pour faire route, mais il fallait que le bateau soit complètement stoppé. Le problème concernait la partie frontale du ballast bâbord qui s’est cassé. Nous pensions que c’était uniquement le ballast mais nous nous sommes ensuite rendu compte que la partie structurelle devait également être réparée. Lors de la première réparation, le bateau était en mouvement et à force de bouger cela n’a pas tenu. Désormais, nous allons essayer d’augmenter la performance du bateau petit à petit, voir si nous pouvons faire du près. Nous espérons que cela va tenir mais nous avons confiance. »