Loïck Peyron (Virbac-Paprec 3) : « On commence à compter les jours. Mais c’est un compte à rebours un peu long qui s’égrène de plus en plus lentement au fur et à mesure que la vitesse diminue ou du moins n’accélère pas ! Le moins que l’on puisse dire c’est que l’on n’est pas prêts d’accélérer et en tout cas pas droit vers le but. Là, c’est encore très laborieux contre le vent faible jusqu’à maintenant et qui va se renforcer jusqu’à devenir trop fort… mais toujours dans le nez ! Tout cela fait que Gibraltar est encore très loin et je ne parle même pas de la suite! Ce n’est pas intéressant de raser les cailloux autour des Canaries. Il m’est arrivé en 79, quand j’avais 19 ans, de les raser d’un peu trop près et de m’y échouer, donc je connais bien la région car ça fait 30 ans que j’y passe ! On va les voir de loin et pendant très longtemps car ça n’avance pas très vite. On n’a absolument pas regardé notre ETA d’arrivée à Barcelone, car on a déjà très peu d’idées précises pour Gibraltar ! »
Antonio Piris (Renault Z.E.) : « On avance au près avec 15 nœuds de vent, c’est un régal comparé aux semaines précédentes, c’est de l’or pur ! Nous ne pensons pas aux défis à venir, mais à Estrella Damm qui est très rapide et ils vont lutter jusqu’à la fin. Nous utiliserons notre arme du ghost mode seulement à un moment où nous serons très proches d’eux et qu’il y aura un système météo compliqué avec des options variées. Nous nous battons et ce sera une fin de course vraiment divertissante. Il y aura de la tension jusqu’à l’hôtel W (là où se situera la ligne d’arrivée à Barcelone – ndlr). On n’est tout de même pas dans des transports en commun, mais dans une course jusqu’à la fin ! »