Jean-Pierre Dick, Virbac-Paprec 3 : « Les deux derniers jours étaient vraiment speed, le bateau était un vrai shaker envahi de ces bruits de carbone. Cinq cents milles d’avance, c’est à la fois beaucoup et ce n’est pas énorme par rapport à la distance qui reste à parcourir. On n’oublie pas que nous sommes dans un sport mécanique. Entre la navigation, les manoeuvres, le besoin de s’alimenter, sans compter que bien souvent, on tombe de fatigue et qu’on s’endort sans demander notre reste. »
Juan Merediz, Central Lechera Asturiana : «On est arrivé avant-hier au soir à Cape Town. Dès que l’on a pu, on a travaillé non stop sur le bateau… Le temps des formalités de douane, on a réussi à prendre une douche et à dormir un peu dans un vrai lit. L’accueil que l’on a reçu à Cape Town était vraiment fantastique. On espère revenir au contact des autres. Pour partir de Cape Town, on a eu la chance. »
Anna Corbella, GAES Centros Auditivos (à propos de son mal de mer) : « C’était très difficile. Du fait de la tension, je n’ai pas réussi à manger pendant douze heures. On pouvait croire qu’à chaque instant le bateau allait se briser… Maintenant ça va mieux, j’ai réussi à récupérer, je suis de nouveau contente d’être là… »