Aviva Challenge : Entre guillemets d’Andrew Roberts

Aviva Challenge
DR

« Durant une conversation avec Dee, le jour de son anniversaire, nous avons parlé du parcours d’Aviva et de l’état de Dee. Le résultat de cet entretien : motivés et contents.

- Publicité -

Dee a parcouru presque 11 000 milles depuis son départ en novembre. Pendant ces 63 jours de mer, elle et Aviva ont rencontré des conditions que seul l’océan peut imposer : une tempête avec un vent de 70 nœuds (Canaries) et les vents violents du Grand Sud à 50 nœuds. L’un des aspects les plus surprenants de ce formidable voyage est, que malgré des conditions si variées et difficiles, Aviva n’a souffert d’aucun dégât et Dee n’a pas été blessée. Elle est en bonne forme et a mené Aviva avec brio. Le bateau, les voiles et l’accastillage ont extrêmement bien résistés.

Aviva a été conçu pour supporter les rigueurs du Grand Sud mais il est très exigent à barrer en solitaire (du fait de sa taille), respect à Dee !

Ces facteurs augmentent aussi les risques, même en effectuant des tâches simples car chaque action nécessite un lourd travail physique et prend beaucoup de temps. Une vigilance constante et un programme clair des actions minimisent les dangers pour le bateau et Dee. Les conséquences d’une blessure, même légère, peuvent devenir très sérieuses pour Dee et avoir un impact majeur sur la réussite de son record.

Foncer dans la bataille peut devenir dramatique en mer, mais le marin rigoureux et sage estime son travail accompli, après avoir inspecté soigneusement chaque pouce du pont, des voiles et du gréement, lorsque le temps le permet. Ceci pour s’assurer que tout est OK et que le danger est limité.

À part, un tout petit problème à la trinquette, que Dee a réparé très rapidement, toutes les voiles sont dans un état impeccable.

Dee a un incroyable rythme de travail et une véritable ténacité, pour faire les choses proprement, ce qui a permis l’entretien de toute sorte d’équipement, des winchs jusqu’au générateur.

En plus de ça, elle a réparé ou remplacé, avec succès, des composants du pilote automatique ou des désalinisateurs. Après 1 500 heures de navigation non-stop, tout fonctionne donc correctement !

Cette philosophie du détail a permis à Dee de réaliser un tiers du parcours sans encombres, ce qui est de bon augure pour les 15 000 prochains milles. »

NB : Dee a fêté ses 33 ans le 23 janvier dernier, en plein océan Pacifique.