Après une première expérience avec le Défi lors de la dernière campagne à Auckland, le voilà épanoui au sein d’un groupe qui, en l’espace de quelques mois, l’a parfaitement intégré. Pourquoi et comment es-tu passé de ton engagement avec le Défi à l’équipe de Luna Rossa ? « Francesco (De Angelis) m’a contacté au mois de mai et m’a demandé si j’étais pris. Ils cherchaient quelqu’un pour barrer le deuxième bateau. De mon côté, j’avais deux ou trois équipes sur le feu et principalement deux pistes possibles. Celle du Défi français (devenu China Team), une équipe avec une ambition moindre dans laquelle j’aurais pu avoir un rôle de leader. Ca me plaisait mais il fallait qu’un certain nombre de conditions soient remplies parce que j’avais arrêté mon travail de prof de sport pour faire la Coupe. Il fallait qu’il y ait une visibilité sur le projet. Depuis 2004, on a avait fait du bon boulot, mais pour moi certaines conditions n’y étaient pas. L’autre piste était de m’intégrer dans une équipe forte ayant des objectifs sportifs, dans le but d’apprendre, sans être forcément sur le devant de la scène. C’est ce que j’ai choisi. » Francesco de Angelis… première rencontre !« Jusque là, je n’avais jamais parlé à Francesco. Au printemps, il m’a envoyé un message en me disant : « tu fais quoi ? Si tu veux, tu viens à Valence et on discute un peu ». Je suis arrivé un jour au mois de mai à 10h00 du matin. A 11 heures, j’étais déjà sur le Class America pour faire des speed tests. Il m’a dit : « bon maintenant, si tu veux, tu vas sur l’autre bateau. Je ne veux pas te forcer mais si ça te dit, on fait une paire de régates. J’ai fait les deux régates à la barre… et je les ai gagnées ! Ensuite, on a essayé de voir ce qu’ils voulaient de moi. Ils cherchaient quelqu’un pour barrer le deuxième bateau et capable éventuellement de remplacer James Spithill. J’allais avoir un enfant pendant les Actes de Valencia et ils m’ont tout de suite mis à l’aise en me disant de prendre mon temps. Avec eux, j’ai passé 10 jours en mai, 10 jours en juin et 15 en juillet. »
Presto, Presti !
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