Modernes et Traditions

Mari Cha IV - Robert Miller
DR

Une météo clémente et contrastée a permis la validation de cinq courses. Elle a surtout participé à cette magie toujours renouvelée de l’amalgame culturel de plus de cent ans d’histoire maritime, véhiculé par les plus beaux yachts du monde, d’hier et d’aujourd’hui, mis en scène par le savoir faire de marins célèbres ou anonymes unis par le même respect du beau geste et la même passion pour les belles machines à voile qui vont sur l’eau.
Du sport, de la régate, des rires et des rencontres, Saint-Tropez, son golfe, et cette incroyable concentration de voiliers étonnants, du plus futuriste au plus rustique. Les Voiles de Saint Tropez ont une nouvelle fois comblé les habitués et ébloui les néophytes. Les 80 bénévoles de la Société Nautique de Saint Tropez ont, sous la Présidence d’André Beaufils, accueilli tous ces marins venus des quatre coins du monde dans un esprit de convivialité cher à la Nautique et à la ville. « Nous accueillons 295 voiliers mais nous avons aussi plus de 70 bateaux en liste d’attente pour participer aux Voiles » souligne André Beaufils, « Mais pour nous, le succès ne se mesure pas en chiffres ou en linéaire de bateaux alignés sur un quai. C’est la satisfaction, le bonheur et l’envie de revenir des marins, propriétaires et navigants, qui est notre moteur. » Le comité de course a su tirer profit d’une météo au profil assez classique pour la saison, pétole le matin, puis arrivée par le Nord d’un vent léger soufflant entre 6 et 12 nœuds, avec une petite bascule au Nord Est et pour la journée de jeudi quelques pointes en rafales à plus de 20 nœuds à la sortie du golfe. Des conditions absolument idéales, majoritairement sous le soleil, pour permettre le lancement en toute sécurité des régates. Les yachts de tradition ont éclaboussé le golfe entre Sainte Maxime et le Portalet de l’éclat de leurs cuivres et de leur patine parfois plus que centenaire, tandis que les voiliers Modernes, aux formes si futuristes, et l’on pense bien sûr aux fabuleux Wally, Swan ou aux Brenta 38, rivalisaient d’élégance et d’efficacité un peu plus au large, du côté de la célèbre Nioulargue.

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