Loïck n’a jamais (ou presque) navigué avec Eric ou à bord d’un des 5 Pen Duick survivants. Mais entre eux existe un lien fort, leurs victoires respectives dans la Transat anglaise. Trois pour Loïck, deux pour Eric. « Mais lui c’est une légende, moi je ne suis qu’un marin », comme dit Loïck.
Créer un lien, une connexion entre patrimoine et avenir en hommage à l’esprit d’innovation permanente incarné par Eric Tabarly, c’était l’objectif de cette rencontre inédite. Et pour cela, nul n’était mieux indiqué que Loïck Peyron dans cette optique: « Naviguer sur Pen Duick II, C’est pour moi à la fois un bonheur et un honneur incroyables parce que je suis un héritier de tout ce qui s’est passé depuis ce bateau là –Pen Duick II– qui a marqué la voile française comme mondiale, la course au large comme la plaisance. Et qu’aujourd’hui, 50 ans plus tard, j’ai la chance d’être impliqué sur les bateaux de la Coupe de l’America qui volent au dessus de l’eau. J’ai l’impression d’être comme un Blériot qui traversait hier la Manche sur un avion en toile et qui se retrouve aujourd’hui aux commandes d’un engin spatial à la vitesse de la lumière… »
Images exclusives et témoignage à découvrir en exclusivité dans le nouveau numéro de Bateaux. A lire aussi dans ce numéro de juin 2014 :
Où naviguer : Hyères et ses îles, des paradis retrouvés.
Témoignage : J’ai régaté avec Franck Cammas en Extreme 40.
Voyage : Le retour du Belem à Venise, 35 ans après.
Pratique : Se simplifier la voile grâce au winch intelligent.
Il y a 50 ans : Hommage à Jean Lacombe, le solitaire aux mini
yachts.
