En seulement 30 minutes de course, Manu Dyen et Stéphane Christidis ont repris la main, en s’imposant sur l’unique manche du jour. Chez les 49ers, surpuissants, l’hécatombe continue et seuls trois bateaux ont franchi la ligne d’arrivée sans se mettre sur le toit. Julien D’Ortoli et Noé Delpech ont connu leur premier incident de parcours après un début de semaine impérial. Les Marseillais avaient laissé leur spi dans sa baille mais ont tout de même fini par sancir, suite à un enfournement. Comme Manu et Stéphane, Julien et Noé sont aux avants postes avant d’attaquer les finales.
Pour les Stars, toute la difficulté d’une telle journée est de ramener son quillard intact. Quelques engagés ont ainsi décidé de ne pas prendre le départ mais pour les autres, la manche a été folle avec quelques bateaux qui ont terminé la course à moitié coulés. Pierre-Alexis Ponsot a ainsi fait preuve de toute sa virtuosité pour garder son mât « spaghetti » en position verticale. « La moindre erreur de bastaque peut-être fatale » résume l’équipier. Avec Xavier Rohart, ils sont en troisième position.
Toujours au meilleur niveau en planche à voile, la France a un adversaire de taille avec la Pologne. Chez les hommes, c’est Piotr Myszka qui a pris l’avantage d’une courte tête sur Julien Bontemps en réalisant un parcours sans faute (3 victoires, 3 deuxièmes places). Bontemps, champion du monde en titre s’est offert une nouvelle victoire avec un plan de route limpide. Les deux concurrents, jusqu’à maintenant séparés dans deux poules différentes pourront s’expliquer désormais dans le rond or. Chez les filles, c’est aussi une Polonaise, Maja Dziarnowska, qui dicte sa loi alors qu’Olga Maslivets et Charline Picon bataillent pour la deuxième place.
En dériveur solitaire, cette nouvelle journée de brise n’a pas fait les affaires des Français. Chez les hommes, Kiwis et Wallabies se taillent la part du lion. Ils sont 5, venus de l’autre côté du globe, à figurer parmi les 7 premiers. Jean-Baptiste Bernaz, 27ème du général, passe en finale mais joue en dessous de son niveau habituel. Chez les filles, ce mardi a été éprouvant avec de nombreux milles enquillés pour rejoindre le plan d’eau et deux manches âprement disputées. Sophie de Turckheim comme Sarah Steyaert perdent un peu de terrain mais rien de dramatique.