Nouveau succès pour Rambler 100 à Saint-Barth

Rambler Saint-Barth 2011
DR

Engagé dans une ambitieuse campagne qui doit le mener au départ de la prochaine édition de la Volvo Ocean Race à Alicante en octobre prochain, l’américain Ken Read s’est doté avec Rambler 100, d’une extraordinaire plateforme d’entraînement et de développement pour son projet autour du monde. Que ce soit sous l’angle technique, avec la dynamique collaboration de son voilier North Sails, ou humain, avec l’addition gagnante de l’équipe Rambler de George David au team Puma, le grand plan Kouyoumdjian place le curseur de l’excellence nautique à l’échelon le plus élevé.

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« Rambler 100 est un voilier d’une exigence inouïe » explique le sociétaire du New York Yacht Club. « Pour en tirer la quintessence sans risquer la sortie de route, chaque équipier doit constamment élever son niveau de réactivité. Rambler est un véritable laboratoire qui permet de souder l’équipe. Chacun apprend à connaître plus profondément encore les équipiers avec lesquels il disputera la Volvo. C’est un effort aussi intellectuel que physique, dans le sens où il faut savoir changer sa mentalité de coureur au large en régatier proche des rivages. Nous sommes loin de la perfection. On continue d’apprendre ».

La moisson de Willem Wester
Le Grand Soleil 43 OT Antilope, version régate du Grand Soleil, après s’être distingué en Europe, avec d’indiscutables succès à Cowes, poursuit sa moisson de succès dans les Caraïbes, avec un récent succès à Saint Thomas. Antilope, au Néerlandais Willem Wester, tient la dragée haute au redoutable TP 52 Vesper et au non moins impressionnant Farr 60 Venemous, à la faveur d’un « rating » fort avantageux. Vainqueur la veille en temps compensé, l’équipage Néerlando-Britannique a de nouveau régaté hier avec un sens aigu de la trajectoire et une maîtrise tactique impressionnante, pour contrer l’exceptionnelle aptitude au portant de ses adversaires plus légers et comparativement plus toilés. Vesper a vu la menace Venemous s’éloigner dès le passage de l’île Chevreau, quand le spinnaker du Farr 60 américain s’est déchiré. Le TP 52 noir et vert, intouchable aux allures portantes, a pu dérouler en toute quiétude pour boucler les 16 milles du parcours réservé à sa classe en un peu plus de 2 heures 30. Et c’est Antilope qui tire une nouvelle fois son épingle du jeu en restant largement dans le cadre de son généreux rating.

Ils ont dit :
Patrick Demarchelier, Puffy
« J’ai un équipage constitué uniquement de locaux, des gens de l’île ; l’un vend des hamburgers, l’autre répare des motos, et un médecin de New-York.. tous amateurs! Cela se ressent d’ailleurs par moment (Rires). On essaie de bien faire, avec un bateau certes rapide (Puffy est un Swan 45), mais qui n’est pas un bateau de course. On se bat pour se rapprocher des meilleures places… »

Peter Holmberg, Sojana
« Nous avons un gros bateau et notre priorité est de naviguer « propre », de ne pas faire d’erreur, et de tirer le maximum de Sojana. Il y a un gros travail d’équipe à effectuer à bord. Il faut maintenir un haut niveau de concentration parmi l’équipage ; concentration et solidarité. Les résultats découleront de notre capacité à naviguer au maximum de notre concentration….»

Tony Rey, Venemous
« Saint-Barth est un endroit absolument fabuleux pour la navigation. A chaque virement, le paysage qui se présente aux équipages est à couper le souffle. On prend un plaisir immense à naviguer, et tant pis si le parcours ressemble parfois à un champs de mines tant le vent fort creuse parfois très fortement la mer. Vesper, le TP 52 de Jim Swartz nous est supérieur au portant et dans la brise du début de semaine, il semblait intouchable… »