De mémoire de directeur de course, le Spi a vécu hier une journée exceptionnelle, sans aucune manche courue. « En vingt ans, je n´ai jamais rencontré de telles conditions sinon en 1999, se souvient Jean-Paul Vallégant. Les journées du dimanche et du lundi avaient alors été annulées. Cette année, il y a toutefois peu de chances que cette infortune se reproduise ». Le président de la SNSM a été entendu par le dieu du vent et ce dimanche, en baie de Quiberon, 3800 régatiers ont prié le ciel pour qu´Eol ne gâche pas « leur spi ». Miracle Pascal, une toute petite brise a enfin pointé le bout de son nez aux alentours de 14 heures. Ni une, ni deux, le Comité de course a aussitôt mouillé les bouées de lignes de départs des trois ronds afin de lancer au moins une manche. La longueur d´une ligne départ est variable en fonction du nombre de bateaux à partir et de leur taille. Elle peut, par exemple pour les Class 8 qui sont 60, atteindre 800 mètres. Le calcul est simple, on multiplie la taille du bateau par leur nombre, plus 10%. La ligne d´arrivée, elle, est considérablement réduite, les bateaux la franchissant plutôt les uns derrière les autres.
Un vent timide mais salvateur
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