Visions d’un tour

Volvo Ocean Race - ABN AMRO
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Sydney Gavignet, tu as connu les VOR-60 de la dernière édition mais ces nouveaux VO-70 sont beaucoup plus sollicitant. Est-ce que cela va entraîner une nouvelle inflation d’exigences physiques? L’exigence physique sur ces VO-70 est réelle, mais ils sont conduits par des hommes de plus en plus expérimentés qui gèrent de mieux en mieux leur énergie. Dans le Team ABN AMROs, nos deux bateaux ont été dessinés par le même architecte, Juan Kouyoumjian. Ils ont tous les deux, deux safrans ce qui apporte un confort de barre exceptionnel par rapport aux autres bateaux. On les barre presque avec deux doigts. De ce côté-là, ce sera du repos par rapport aux VOR-60, plan Farr que j’ai connus. A bord, c’était un peu la lutte avec beaucoup de départs au lof à cause de la barre qui était très dure. Sur ABN AMRO One et ABN AMRO Two, barrer sera presque un repos. De plus, comme on va aller beaucoup plus vite que la dernière fois, l’étape sera plus courte …On parle en gros de 15 à 20 % d’augmentation de vitesse par rapport à l’édition précédente ? Nettement plus que 20 % ! Jean Yves Bernot qui vient d’être nommé consultant de notre Team météo a remarqué que nous sommes dans le même style de polaires et de performances de bateau qu’au temps des premiers maxi catamaran, comme Crédit Agricole et Jet Services. C’est assez impressionnant, quelques années plus tard de se trouver avec les mêmes polaires de vitesse sur monocoque.

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