Gwénolé Gahinet : « On se partage l’informatique avec Boris. Ces dix derniers jours étaient intenses en dehors des deux jours au large du Brésil où on a pu un peu souffler. J’ai l’impression que le temps passe à toute vitesse. Barré, dormir, s’occuper de différentes tâches. J’ai à peine le temps d’écrire des mails à ma famille. C’est intense, la vitesse du bateau est impressionnante. J’apprends beaucoup notamment comment savoir se placer en fonction des fichiers météos. La bonne surprise du réveil c’était de voir la terre ce matin. Il faut accepter la vitesse à bord et comprendre la limite du bateau. C’est un bateau très sain. Il accepte les petites erreurs. Il nous met rarement dans des situations difficiles mais cela reste un multicoque. Il faut faire attention de ne pas trop attaquer dans les vagues. On a eu des conditions de vents et de mer très variées depuis le départ. Là on sent qu’on arrive dans un autre monde.
Pour les routages, c’est surtout Francis qui discute avec Marcel Van Triest en messagerie instantanée. A chaque instant on peut envoyer des infos à Marcel et lui aussi. On échange sur l’état de la mer et la force du vent. Il y a beaucoup de discussions. A bord chacun se sent impliqué.
Depuis le Brésil, je n’avais jamais mis les pieds dans cet endroit. L’entrée dans le sud va être rapide. Les routages nous y amène très vite. Il va falloir sortir les gants et les cagoules. Cela se passe très bien avec Francis. Il est hors quart, il fait aussi le médiaman. Il donne souvent des conseils. »
Vacation visio Idec : Gwenolé Gahinet – 02/12
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