Le responsable technique de Puma, Tim Hacket précise que ses hommes n’ont trouvé que quelques petites réparations à effectuer, malgré les conditions musclées en golfe de Gascogne dans les 24 heures qui précédaient l’arrivée de la flotte à Lorient. « Le bateau était en bon état, ce qui nous aide, étant donné qu’il ya des limitations sur les travaux que l’on peut effectuer ici. Nous avons fait un check-up complet, mais n’avons trouvé que quelques éléments mineurs. L’essentiel est donc l’entretien général, même si cela reste limité étant donné que l’on ne peut pas sortir le bateau de l’eau ou démâter. »
Neil Cox, le responsable technique de Camper était également soulagé à l’arrivée de son VO70 après avoir vu des pointes de 45 noeuds dans l’Atlantique. « Le bateau était comme neuf à l’arrivée ! A la différence de certaines équipes, nous n’avons pas de chantier important à effectuer ici. Nous avons passé une semaine à tout vérifier et on devrait pouvoir faire une sortie dès lundi. La régate in-port de Lorient est importante pour nous. Il faut alors que l’on passe autant de temps que possible à nous entraîner sur ce plan d’eau avant le week-end prochain. »
Quant à l’équipe technique d’Abu Dhabi, elle avait une réparation délicate à effectuer après avoir découvert un problème avec le profilage de la quille. Déterminés à éviter une pénalité de deux points pour sortir le bateau de l’eau, ils ont réussi à coucher le bateau ce mercredi pendant deux heures en profitant de la marée et suite à des consultations avec les architectes de chez Farr. Pour le responsable de l’équipe technique, cette réparation devait s’effectuer sans pénalité : « Les gars à bord du bateau ont tous travaillé à fond pour grappiller le moindre point et dans la limite du possible, nous étions déterminés à ne pas perdre deux points. Ian Walker est très clair là-dessus. Il faut nous battre pour chaque petit point. »
Groupama a également évité une pénalité en effectuant la réparation au système de hook sans démâter, comme nous avons expliqué il y a quelques jours. Pour Sanya aussi il fallait trouver une astuce pour réparer une des dérives du monocoque. La réparation a pu être effectuée sous l’eau, ce qui a compliqué énormément la tâche, mais le responsable se dit content du travail effectué. « Pour un bateau qui a déjà effectué deux tours du monde dans cette épreuve, il a l’air assez élégant ! »