Groupama a demandé à enlever son mât pour réparer son système d’accroche de grand-voile, cassé en mer la semaine dernière entre le Portugal et la Bretagne. Abu Dhabi Ocean Racing a demandé à être gruté pour réparer un problème de quille, tandis que Telefónica souhaite réparer ses deux safrans cassés.
Normalement, ces deux opérations ne sont pas autorisées à l’escale à Lorient. Les équipages ont donc dû déposer une demande officielle et hier soir, le jury international a décidé qu’ils devraient accepter une pénalité de deux points pour enlever le mât ou sortir le bateau de l’eau.
Les trois équipes doivent encore annoncer s’ils souhaitent perdre ces points ou s’ils feront autrement pour essayer de réparer. « On sait qu’on a un problème en tête de mât et on vérifie tout en attendant, » expliquait Ben Wright, responsable de l’équipe technique de Groupama. « On a vu les images et on a parlé avec les marins – les deux derniers jours de mer étaient très, très durs. Je crois que tous sont surpris de voir que les structures des bateaux ont tenu. Alors on vérifie tout, appendices, structure, longitudinaux, pied de mât. On a trouvé de petites délaminations dues au matossage, à la guerre – mais rien de grave. »
