En prototype, Frédéric Denis (800 – Nautipark) mène sans conteste depuis hier, tandis qu’en bateaux de série, Tanguy le Turquais (835 – Terreal) et Damien Cloarec (833 – Safe Rail) se livrent à un magnifique duel depuis le départ. Le changement de tempo a été radical, sur la Mini en Mai. Les 25 à 30 nœuds d’Ouest qui soufflaient encore en début de nuit se sont évanouis, à minuit, mais sans carrosse. Après quelques heures à vide, les solitaires ont pu reprendre leur route, doucement, mais sûrement, à la faveur d’un petit flux d’Est. Cette transition météo a en revanche largement favorisé les bateaux de têtes, qui avaient déjà franchi le plateau de Rochebonne avant la bascule. Derrière eux, au près, dans une brise très faible, le peloton a peiné à atteindre cette marque de parcours hauturière. Cet après-midi, les leaders de la Mini en Mai bénéficient toujours de meilleures conditions météo pour allonger la foulée. Ils sont attendus en fin de nuit prochaine à la Trinité-sur-mer. Le peloton va lui entamer son tour de Ré.
En prototypes, Frédéric Denis (800 – Nautipark) confirme, mille après mille, son leadership. Cet après-midi, alors qu’il croise au large des Sables d’Olonne, à quelques 80 milles de la Trinité-sur-mer, le trinitain affiche une confortable avance d’une quinzaine de milles sur son poursuivant Luke Berry (753 – Wilde Side)… et il est surtout 2 nœuds plus rapide ! La suite du groupe de tête est encore 7 milles plus loin… À la chasse de ces deux leaders, un groupe de quatre évolue collé serré, mais à petite vitesse pour l’instant (entre 2 et 4 nœuds) : Axel Trehin (716 – www.axeltrehin.com), Ludovic Mechin (667 – Microvitae), Jean-Baptiste Daramy (814 – Chocolats Paries), Vincent Grison (Proto 679 – www.vincentgrison.com).
Dans un faible flux de secteur Est, le reste de la flotte poursuit son tracé zigzagant autour de l’ile de Ré.
Sacré duel en Série
En tête des bateaux de série, Tanguy le Turquais (835 – Terreal) et Damien Cloarec (833 – Safe Rail) se livrent à un véritable match-race ! Ils ne se sont pas quittés, ou presque depuis le début. Une situation stimulante, mais fatigante. Ils ne peuvent baisser la garde sans risquer que l’autre en profite. Il va leur falloir tirer encore sur leur réserve… et trouver le juste équilibre pour tenir jusqu’à l’arrivée. À 2 milles de leurs tableaux arrière, le skipper belge Jonas Gerkens (821 – Netwerk) complète ce podium provisoire. Derrière eux, un groupe de six bateaux, mené par le suisse Patrick Girod (824 – Nescens) tente un long bord sud pour approcher le pont de l’île de Ré. Le gros des troupes n’a pas encore entamé le contournement de « Ré la Blanche »…