Un Français chez Brasil 1…

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Faire réparer un mât brisé non loin du cap Horn, savoir exactement quel est – pour chacune des escales – le moyen le plus rapide d’acheminer des pièces de rechange, connaître l’adresse des hôtels par cœur ou encore savoir où et quand l’équipage prendra ses repas en Australie : le responsable de l’équipe à terre se doit d’être une véritable machine organisationnelle, afin que tout se déroule pour le mieux côté sportif. « Je sais que mon boulot n’est pas le plus prestigieux de l’équipe, explique Hervé Le Quilliec, mais il est très important. Et pour le faire efficacement, il faut penser avec un coup d’avance. En premier lieu, il faut être prêt à réagir, passer en revue toutes les possibilités. Par exemple, sur certaines escales, il sera logique de faire venir l’équipe de maintenance au bateau et à l’inverse, parfois il faudra acheminer le bateau jusqu’à l’endroit où les préparateurs se trouvent – c’est pour cela qu’il est essentiel de faire un planning précis.» Autre aspect important de la fonction, le responsable de l’équipe à terre fait le lien entre les marins et le comité de course. « Il est difficile de joindre directement les gens à bord, je ferai donc office de passerelle. Et il faut aussi assurer la communication avec les familles des navigants. Si quelqu’un veut être à l’escale au bon moment pour accueillir le bateau, c’est moi qu’il doit appeler pour savoir précisément quand partir.» Un programme chargé pour un seul homme, mais Hervé Le Quilliec en a vu d’autres… Lors de la dernière Volvo, il officiait chez Nautor Challenge et avait la charge des deux bateaux (Amer Sports One et Too). « Cela ne fait pas une grosse différence, souligne-t-il, à l’époque, il y avait juste plus de monde à gérer. » La construction du VO70 Brasil 1 doit s’achever en mai, et le baptême du navire est prévu pour le mois de juin.

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Source Volvo Ocean Race (traduction JB)