Scoop : l’année est impaire. Donc, pour la quatrième fois depuis 2005, les Figaristes entameront leur saison non par la Transat Ag2r qui consacre des duos depuis des années mais bien par une Transatlantique en Solitaire héritière de l’ex ‘Trophée’ puis ‘Transat’ BPE. Souvenez-vous voilà deux ans, en avril 2009, Gildas Morvan gagnait devant Erwan Tabarly pour une poignée de secondes… alors que le troisième n’était autre qu’un certain François Gabart, appelé aujourd’hui à d’autres destinées sur des bateaux plus grands : il courra le prochain Vendée Globe, comme une illustration parfaite d’un rêve de figariste. A l’époque, le parcours de cette transat solo sonnait comme une célèbre ritournelle : Belle-Ile en Mer/Marie Galante. Deux ans plus tôt, sur ce même itinéraire, Nicolas Troussel s’était imposé. En 2005, année où l’on décida qu’on pouvait parfaitement utiliser le Figaro Bénéteau 2 pour une transat en solo, Eric Drouglazet avait inauguré les lauriers de cet exercice, si particulier en monotypie, en raflant au bout de lui-même celle qui restera probablement la plus longue et la plus épique : Saint-Nazaire-Cienfuegos de Cuba. Rien de tout cela en 2011, où c’est donc Bénodet/Fort de France au programme. "Honnêtement, cela ne change pas grand chose à l’histoire. Ce ne sont pas 70 milles en plus sur une Transat qui bouleversent la donne" note le tenant du titre, Gildas Morvan. (…)
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