« Nous étions vraiment contents de nos progrès, à avancer dans la brise et les vagues. On ne poussait pas à 100 % et on avait décider de ralentir d’un noeud environ à cause des conditions – on pensait être dans une zone confortable. Tout d’un coup, on a senti une drôle d’embardée, comme si la quille traversait de la boue. On a pu entendre le son de l’eau à travers la coque. Heureusement, les portes étanches étaient déjà fermées. C’est évident que si les portes étanches n’étaient pas fermées, on aurait coulé.»
Selon Sanderson, Team Sanya est maintenant face à un défi logistique conséquent : amener le bateau au Cap et le réparer avant la course In-Port et le départ de la deuxième étape pour Abu Dhabi. « Nous devons prendre le temps de penser et de planifier, d’analyser les meilleures options logistiques et de faire les bons choix pour revenir dans la course dès que possible. Il faut réparer la coque parfaitement, un boulot bâclé n’est pas une option. Nous devons couper une large section du bateau et la remplacer. Normalement, ça prendrait deux ou trois semaines – nous allons devoir le caser en sept jours. Le pire des scénarios serait d’emmener le bateau au Cap sans arriver à le réparer à temps, ne pas réussir à partir du Cap et du coup, devoir l’emmener en cargo au port d’arrêt de la deuxième étape. »
Le numéro un du bord, Andy Meiklejohn, s’est également blessé lors d’un changement de voile la première nuit, dans le gros temps. Une fois à terre, l’hôpital local a diagnostiqué un pied cassé. «Nous chercherons un remplaçant s’il nous en faut un, » a ajouté Sanderson, « C’est un membre crucial dans notre équipe et il manquera cruellement s’il doit arrêter. »
La course continue pour 4 participants
La flotte poursuit sa route vers l’ouest au large des côtes africaines à la recherche des alizés. Pour le moment la brise reste inférieure à 10 noeuds et les bateaux restent très groupés. A l’arrière de la petite flotte hier après-midi, Groupama a même pris la tête du quatuor en fin de soirée avant de céder la première place à Telefonica, mais les écarts restent peu significatifs et les vitesses extrêmement lentes. Les Français étaient les plus rapides hier avec une vitesse moyenne de seulement 6,7 noeuds.
Classement de 8 heures
Telefonica à 5974,8 milles de l’arrivée
Puma à 4,3 milles
Groupama à 10,9 milles
Camper à 20,8 milles



















