Après une remontée de l’Atlantique sud au ralenti, une zone de convergence intertropicale certes peu active, mais finalement assez étendue, les hommes et femme du bord renouent avec les hautes vitesses. Et ça fait du bien. Voici maintenant plus de 24 heures que Spindrift2 progresse à 30 noeuds au reaching dans une mer formée. Pont humide, et étraves qui fument. Et surtout la sensation de progresser sur la route. La route météorologique en tous cas.
Conséquence directe de ces conditions musclées, la vie à l’intérieur du bateau n’est pas des plus confortable. En dehors des mouvements inhérents à la vitesse, c’est la chaleur qui est compliquée à supporter. L’humidité dans laquelle évolue le maxi-trimaran obligent les équipiers à fermer les hublots, se privant ainsi de circulation d’air. Les températures dans les zones de cuisine et de sommeil dépassent souvent les trente degrés, et rendent la récupération difficile, en particulier en milieu de journée.
Mais encore une fois, la sensation de vitesse et de progression vers le but a bien des vertus, dont celle de faire accepter ce genre de désagréments plutôt facilement.
Le point méteo de Jean-Yves Bernot
Spindrift 2 continue une route rapide dans l’alizé de nord-est soutenu.
Objectif : contourner l’anticyclone vers 40 degrés Ouest, demain dimanche.
Ensuite, il faudra se placer dans le flux dépressionnaire actif au Nord de 35 noeuds en trouvant la bonne combinaison entre du vent fort, mais pas trop, de la mer formée, mais pas trop.
Numéro d’équilibriste qui demande du doigté.
Position à 8:00 GMT
12° 74′ 4″ N et 39° 42′ 11″ W
202 milles de retard sur le détenteur Banque Populaire V
Distance parcourue depuis le départ : 24 844 milles
Distance parcourue sur 24 heures : 671 milles
Vitesse moyenne sur 24 heures : 28 nœuds
Vitesse actuelle : 30 nœuds
Hauteur de vague : 3 mètres
Vent : Est – Nord-Est de 26 noeuds
1 ris trinquette