Hygiène de vie, rigueur morale et fierté nationale caractérisent l’homme aux deux Whitbread victorieuses (Flyer 1982 et New Zealand Endeavour 1994) découvert par le public tricolore pendant The Race. Le skipper de Club Med y faisait alors l’expérience de la voile à la française… et le souvenir de l’accueil triomphal à Marseille lui donne encore la chair de poule. Aujourd’hui, à la suite de Peter Blake et Russell Coutts, le grand patron d’Emirates Team New Zealand a réussi à donner un nouveau souffle au collectif kiwi, déconfit après sa défaite dans l’America’s Cup Match en 2003.
A 53 ans, Dalton est toujours un athlète. Bosseur invétéré, à la fois paternaliste et intransigeant, il incarne aussi l’anti-langue de bois. Mais sous ses airs politiquement incorrects, il manœuvre toujours très habilement pour promouvoir son groupe… qui le lui rend bien : la dream team de Dean Barker est à l’heure actuelle le meilleur équipage du monde. Du coup, l’équipe à la fougère argentée n’hésite pas à courir plusieurs lièvres à la fois : course océanique et Cup. Nous avons rencontré un Grant Dalton disert, disponible et souriant mi-septembre à Cagliari (Sardaigne), à l’occasion de la dernière épreuve de l’Audi MedCup 2010 (…)
LIRE LA SUITE DANS LE NOUVEAU COURSE AU LARGE
A découvrir également dans ce numéro 45 :
. Franck Cammas s’explique
. Il y a 10 ans : The Race, la course absolue
. A bord de Banque Pop’ V
. Trophée Jules Verne : Fred Le Peutrec remet le couvert
. IMOCA : Rock’n’Roland !