Certes il y a une longue liste de travaux à réaliser, mais chez Ericsson, Herve Le Quillec parle d’entretien plutôt que de réparations. "Tout est comme prévu au terme de 12 000 milles de mer. Ce qu’il faut faire est tout vérifier, tout contrôler. On n’a pas identifié de soucis majeurs. S’il y avait eu de vrais problèmes, les bateaux ne seraient pas arrivés premier et second." Un passage à ultrasons a été réalisé sur les pièces principales et le vainqueur de l’étape a été contrôlé pour assurer que suite aux réparations importantes effectuées à Taiwan, le VO70 soit toujours conforme à la jauge, qui demande un poids entre 13 860 et 14 000 kg.
Sur Ericsson 4, l’équipe examine de près une petite fuite dans le système hydraulique de la quille et les vérins seront changés. Sur le bateau de Torben Grael, les câbles reliés à la barre seront remplacés, mais normalement le bateau sera remis à l’eau dès demain tandis que Ericsson 4 devrait être prêt dès le lendemain. Il Mostro, le VO70 de Puma, devrait également retrouver son élément demain, afin d’accorder à l’équipage le temps nécessaire pour s’entraîner avant les courses prévues à Rio ce samedi.
Comme chez Ericsson, l’équipe technique du bateau américain précise que tout va bien et qu’aucun problème majeur n’est à signaler cette fois-ci. Un peu de travail "cosmétique" au pont et aux appendices, mais en général, tout semble en ordre. Le gréement dormant sera remplacé, mais cela a été plus ou moins prévu de toute manière. Des retouches qui nécessitent quand même une quinzaine d’heures de travail par jour par l’équipe de 14, mais l’objectif chez les Américains est de permettre à l’équipage de s’entraîner avant la reprise du travail samedi.