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Ocean Fifty Series. Début de l’Act 2 à Pornichet-La Baule avec 10 bateaux !

ACT 1 - SAINT MALO, le 24 Mai 2024. OCEAN FIFTY SERIES

Après Saint-Malo au mois de mai qui recevait l’Act 1 du Championnat Ocean Fifty Series 2024, la totalité de la flotte des trimarans de 15 m se retrouve en Région Pays de la Loire, prête à des échauffourées de toute beauté pour l’Act 2, du 20 au 23 juin. Car c’est précisément dans la baie du Pouliguen que les régates courtes (inshore) vont s’enchaîner avant un grand parcours de 24h à sillonner les côtes ligériennes et le grand large. Sans compter un stade nautique visible depuis la terre : « Chaque centimètre de la plage sera un siège, chaque restaurant sera une loge » confie poétiquement Sébastien Rogues, skipper de Primonial, local de l’étape, pas peu fier de recevoir ses camarades de jeu en son pays. 10 équipages, soit plus de 50 marins, s’apprêtent dès jeudi 20 juin à repousser leurs limites pour briller à Pornichet-La Baule.

Solidaires En Peloton (skipper Thibaut Vauchel-Camus) et Realites (skipper Fabrice Cahierc), respectivement 1er et 2nd à égalité de points au classement général provisoire, sentent déjà le souffle chaud de leurs adversaires déterminés à tout donner sur le plan d’eau de la baie du Pouliguen.
Désormais bien en jambes, excepté peut être le Méditerranéen Wind Of Trust – Fondation pour l’enfance (skipper Christopher Pratt) qui démarre la saison sur cet Act 2 mais pourrait bien faire des lumières, les équipages ont bien en tête le rythme effréné des petits parcours, conjuguant maîtrise totale des manœuvres, tactique de haute volée, vitesse max. « A Pornichet-La Baule, le rythme sera tout aussi intense qu’à Saint-Malo, et c’est ce que l’on aime : on repousse nos limites et le mental prend le dessus. » confirme Elodie-Jane Mettraux, équipière sur l’équipage 100% féminin du trimaran Upwind by MerConcept.

Après un tour de chauffe, mercredi 19 juin, les parcours inshore se succéderont dès 14h jeudi 20 et vendredi 21 juin avec des invités à bord (spécificité de la classe Ocean Fifty : régater et partager les régates). Greg Boyer-Gibaud, le directeur de course de l’épreuve, annonce d’emblée les enjeux : « Les parcours en baie seront relativement courts avec beaucoup de paramètres à prendre compte, notamment le courant de chaque côté de l’île des Evens et les effets de site selon la direction du vent. La course offshore de 24h longera toutes les côtes ligériennes de la Vilaine aux Sables d’Olonne, en passant par l’île d’Yeu et Noirmoutier. Nous positionnerons un way-point au large, ajustable en fonction de la météo. »

Le retour des « grands bateaux » à Pornichet-La Baule
« Ce sera le renouveau de quelque chose avec l’arrivée de 10 gros bateaux. Il n’y en a pas eu depuis la course La Baule-Dakar (dernière édition en 1991). Le Yacht Club de La Baule nous a beaucoup aidé en ce sens et il est enthousiaste à l’idée de revoir des multicoques de course au large » annonce Manu Versace, organisateur du championnat Ocean Fifty Series 2024. Avec la possibilité pour tous d’admirer les régates depuis la plage ou les gradins en bout de digue, de découvrir les paddocks de chacune des écuries de courses au large, de rencontrer les skippers et leurs équipiers ultra expérimentés (Yann Eliès, Tom Laperche, Pierre Leboucher, Audrey Ogereau et tant d’autres), de voir de près ces incroyables machines propulsées par le vent, l’Act 2 à Pornichet-La Baule promet d’être un événement exceptionnel…

Programme de l’Act 2 à Pornichet-La Baule

Mercredi 19 juin : 10h Point Presse (Espace Partenaires), 11h30 Table ronde sur le thème de la mixité organisée par UPWIND by MerConcept, 13h début des départs pontons pour entraînements.
Jeudi 20 juin : 13h départ pontons, 14h premier départ, plusieurs courses à suivre
Vendredi 21 juin : 13h départ pontons, 14h premier départ, plusieurs courses à suivre
Samedi 22 juin : 13h départ ponton, 14h départ de la course offshore de 24h
Dimanche 23 juin : à partir de 14h arrivées des équipages

Les 10 Ocean Fifty en lice à Pornichet-La Baule

Le Rire Médecin – Lamotte
Skipper : Luke Berry, équipage : Antoine Joubert, Jean-Baptiste Daramy, Grégoire Potot, Matthieu Salomon
Mon Bonnet Rose
Skipper : Laurent Bourguès, équipage : Gildas Le Peutrec, Hugo Mahieu, Arnaud Vasseur, Jay Thompson
Realites
Skipper : Fabrice Cahierc, équipage : Aymeric Chappellier, Pierre Brasseur, Gwen Riou, Lucas Valenza Troubat
Viabilis Océans
Skipper : Baptiste Hulin, équipage : Yann Eliès, Philippe Legros, Léonard Legrand, Justin Baradat, Elliot Ledem
Upwind by MerConcept
Skipper : Francesca Clapcich, équipage : Anne-Claire Le Berre, Elodie-Jane Mettraux, Tiphaine Ragueneau, Ariane van den Loosdrecht
Koesio
Skipper : Erwan Le Roux, équipage : Audrey Ogereau, Devan Le Bihan, Steven Liorzou, Pablo Santurde Del Arco
Primonial
Skipper : Sébastien Rogues, équipage : Jean-Baptiste Gellee, Florian Guezennec, Matthieu Souben, Pierre Leboucher
Inter Invest
Skipper : Matthieu Perraut, équipage : Vincent Lancien, Mathilde Géron, Kévin Bloch, Alan Pennaneach
Solidaires En Peloton
Skipper : Thibaut Vauchel-Camus, équipage : Tom Laperche, Axelle Pillain, Laurent Gourmelon, Pierre-Antoine Morvan.
Wind of Trust – Fondation pour l’Enfance
Skipper : Christopher Pratt, équipage : Nicolas Salvage, Calixte Benoît, Antony Munoz, Xavier Revil, Simon Troel

Classement général provisoire des Ocean Fifty Series avant l’Act 2
1 – Solidaires En Peloton : 11 points
2 – Realites : 10 points
3 – Koesio : 9 points
4 – Primonial : 8 points
5 – Viabilis Océans : 7 points
6 – Le Rire Médecin – Lamotte : 6 points
7 – Inter Invest : 5 points
8 – Mon Bonnet Rose : 4 points
9 – Upwind by MerConcept : 3 points
10 – Wind of Trust – Fondation pour l’Enfance : 0

Les mots des marins

Matthieu Perraut, skipper d’Inter Invest
« Nous abordons l’Act 2 avec l’intention de continuer à prendre nos repères et apprendre encore. L’équipage sera le même, ce qui est une bonne chose pour travailler les détails, et nous allons expérimenter l’offshore de 24h qui sera un nouveau format pour nous. J’habite à Pornichet, je suis donc super heureux d’accueillir les copains pour de belles régates dans la baie. A dix bateaux, cela va être incroyable ! ».

Chris Pratt, Wind of Trust – Fondation pour l’Enfance
« Je suis content de retrouver les copains ! A Marseille, on est un peu loin de la compétition en Ocean Fifty et surtout, nous sommes très concentrés sur la recherche de partenaires. Le gros morceau est déjà d’amener le bateau à Pornichet-La Baule et la victoire sera d’être au départ jeudi du premier inshore de l’Act 2. Nous arrivons avec beaucoup d’humilité et notre ambition sportive est de faire du mieux que l’on peut ».

Elodie Jane-Mettraux, Upwind by MerConcept
« Nous venons de recevoir nos nouvelles voiles et nous savons qu’il y a encore des choses à améliorer pour cet Act 2. Dans l’ensemble, nous avons fait beaucoup de choses bien à Saint-Malo, comme les manœuvres, la gestion du bateau, l’apprentissage de la communication à bord. La sauce va prendre, il faut être patientes, ne pas se sentir frustrées. La flotte va s’homogénéiser au fur et à mesure, cependant, rien n’empêche de naviguer au mieux, de prendre des super départs ».

Yann Eliès, équipier sur Viabilis Océans
« Baptiste Hulin cherchait à s’entourer de personnes d’expérience pour sa première année sur le championnat, et j’avais vraiment envie de naviguer en Ocean Fifty. C’est une classe que je connais bien et que j’apprécie pour la simplicité des bateaux, la belle ambiance qui règne, le partage des navigations avec les invités. Les équipes affichent un excellent niveau, le jeu de la régate est très intense. J’aime aussi ce format, mélange de courses inshore à cinq et d’offshore qui demandent aux trois équipiers d’être très complets. »

Sébastien Rogues, skipper de Primonial
« Je suis trop heureux de pouvoir faire une course en Ocean Fifty dans la baie. Bateaux magiques et baie superbe : le combo est magistral ! Sur Primonial, nous avons clairement envie de performer à la maison. Nous avons réalisé un gros bloc d’entraînement avec l’équipage d’Inter Invest pour essayer de s’affiner au maximum. Nous ne sommes pas peu fiers de ramener de belles unités comme les Ocean Fifty en baie de La Baule qui est un incroyable stade nautique. Tout le monde pourra voir les régates de partout ! »

Source CP

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Giraglia. Victoire de Lann Ael 3 de Didier Gaudoux

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Didier Gaudoux rafle tout en IRC avec son prototype optimisé pour la navigation océanique avec un équipage réduit et présenté dans Course Au Large. Avec son co-skipper Erwan Tabarly ils ont bouclé le parcours de 241 milles Saint-Tropez-Giraglia-Gênes en 24h49m17s, surfant sur les grosses vagues de cette édition mémorable. Lann Ael 3 est un prototype conçu par Sam Manuard et Bernard Nivelt, d’où le nom du modèle NM35. Le bateau intègre certaines caractéristiques du Class40 et a toujours démontré une excellente vitesse.

A cela s’ajoutait le talent des marins à bord : Didier Gaudoux, qui, en plus d’être un marin d’exception, est également vice-président du Yacht Club de France, club fondateur de la Giraglia en 1953 avec le YCI, et qui avec le précédent Lann Ael 2 s’est également imposé au classement général de la course Fastnet en 2017. Quant à son co-skipper, Erwan Tabarly, on ne présente plus son patronyme : fils de Patrick, lui-même frère d’Eric Tabarly, et donc cousin de Marie… Un Navigateur océanique français avec une grande expérience du Figaro.

Le bateau est un projet du duo Manuard-Nivelt ; le NM 35 est un bateau unique, d’un peu moins de 11 mètres de long, doté d’une étrave semi-scow spécialement conçue pour être naviguée en double. Sa carène est typique de la navigation au portant, large et à bouchain. Dans les conditions du Loro Piana Giraglia 2024, il a trouvé la situation idéale pour donner le meilleur de lui-même, en courant derrière des bateaux beaucoup plus grands. Il convient également de noter l’excellent sens marin, une prouesse sportive et technique de grande valeur, pour avoir piloté le bateau en double dans des conditions difficiles.



En Maxi, Jean-Pierre Barjon a déjà connu beaucoup de succès avec son Botin 65 Spirit of Lorina après avoir remporté le Mediterranean Maxi Offshore Challenge de l’International Maxi Association en 2021-22. Cependant, cette semaine, son Botin 65 a été le meilleur maxi de toute la flotte IRC dans la finale au large du Loro Piana Giraglia de Saint-Tropez à Gênes. Spirit of Lorina a également confortablement dominé le Maxi B dans les résultats combinant les quatre jours de course côtière au large de Saint-Tropez et la course au large. Spirit of Lorina était également troisième à Gênes sur l’eau derrière Black Jack et My Song. Son temps écoulé de 19 heures 37 minutes 42 secondes était nettement plus rapide que les 43 heures 36 minutes 35 secondes qu’elle a pris pour terminer le parcours en 2022.

Avec des bateaux IRC One revendiquant la majorité des premières places de la flotte IRC de la course au large Loro Piana Giraglia, Spirit of Lorina a été le seul maxi IRC 0 à atteindre le top 10 dans cette course, terminant huitième.

L’événement a été organisé par le Yacht Club Italiano en collaboration avec la Société Nautique de Saint-Tropez. La finale au large de Loro Piana Giraglia est la cinquième des sept épreuves du Mediterranean Maxi Offshore Challenge 2023-24 de l’International Maxi Association.

« C’était une course incroyable et c’était la première fois que nous pouvions découvrir le bateau dans ces conditions », commentait Barjon, ravi. « Nous avons enregistré notre vitesse la plus élevée jamais enregistrée pour le bateau – 29 nœuds – et j’ai réalisé mon propre record personnel de 27,7. » Barjon a rendu un hommage particulier à son capitaine Benjamin Enon ainsi qu’au vainqueur de la Solitaire du Figaro 2021, Pierre Quiroga, leur tacticien. “Nous avons une vieille équipe et ils sont tous fidèles. Benjamin a fait un excellent travail avec la préparation. Pierre était tacticien et navigateur pour cette course pour la première fois et c’est incroyable de naviguer avec lui. Je suis très heureux d’être ici avec ce bateau et d’être troisième sur la ligne.

Le régleur Antoine Joubert, qui comme Quiroga navigue désormais professionnellement dans la classe des trimarans Ocean Fifty, a ajouté à propos de leur course : « La partie amusante était de L’Escalier à la Giraglia : il n’y a pas eu d’empannage et un seul empannage à la Giraglia. Le vent le plus fort que nous avons vu était près de la Corse, où il a atteint 30 nœuds. Nous avons eu de bons surfs. Je pense que nous avons essayé toutes les voiles parce que le vent tournait, surtout à la fin. En fait, les prévisions étaient vraiment bonnes et correspondaient exactement à ce que nous attendions. Nous nous sommes arrêtés entre Giraglia et Gênes mais pas pour longtemps, seulement 40 minutes.”

Avec Black Jack deuxième maxi sous le temps corrigé IRC, le Mylius 60 Lady First III de Jean-Pierre Dreau a terminé troisième, prenant toujours moins d’une journée pour terminer le parcours de 241 milles. « C’était assez beau mais difficile à cause de la mer », raconte Dreau. “La mer n’était pas agitée, mais courte et de différentes directions, donc ce n’était pas facile. C’est la première Giraglia que j’ai courue avec du vent du début à la fin. L’arrivée à Gênes est généralement difficile car même s’il y a un coup de vent dehors, généralement au large de Gênes c’est calme. Cette fois, nous n’avons pas cessé d’entrer.”

Sur Lady First III, le vent le plus fort qu’ils ont vu était d’environ 30 nœuds, ce qui, selon Dreau, a rendu la barre excitante. Ils ont bénéficié d’avoir beaucoup d’offshoLes milles marins sous leur quille, y compris les transatlantiques, mais aussi les compétences tactiques du pro français Christopher Pratt, un autre skipper du trimaran Ocean 50.

“Je n’ai jamais terminé une Giraglia un jeudi auparavant ! Nous arrivons généralement en même temps… mais le vendredi ! dit Pratt. “Pendant la course, nous avons eu des dommages au sommet et à la grand-flèche. Nous avions vraiment besoin du foc pour les huit heures autour de la Giraglia. La vitesse moyenne du vent était d’environ 25-28 nœuds, donc un peu moins que prévu, mais pas tant que ça. Je pense que tout le monde a été un peu prudent – prendre des ris très tôt et ne pas trop pousser, mais je pense que les bateaux qui poussaient normalement ont fait ce qu’il fallait… »

Quatrième maxi de la flotte IRC, l’Atalanta II de Carlo Puri Negri, fraîchement victorieuse au classement général de la catégorie maxi dans la 151 Miglia-Trofeo Cetilar. Le 70 pieds fête ses 20 ans cette année.

« Nous avons très bien commencé, mais c’était très difficile, surtout la première partie », a déclaré Puri Negri. Comme tant de bateaux dans des conditions relativement grandes cette année, Atalanta II, malgré son âge, a signé un nouveau record de vitesse. « 26,4 nœuds, mais ce n’était qu’une seconde ! », a raconté Puri Negri, qui a savouré la barre même si son bateau n’est pas une machine à poupe plate comme la nouvelle opposition. “C’était amusant mais ce bateau n’est pas vraiment conçu pour cela. Quand le vent se lève, les bateaux les plus récents commencent à planer avant nous et ils maintiennent une bonne moyenne. Notre bateau ne surfe pas aussi bien, donc notre vitesse moyenne n’est pas aussi bonne.”

Pendant la course, les maxis ont généralement vu le vent maximum en passant le rocher de la Giraglia. Le bon timing des empannages ici était crucial. Photo : Loro Piana / Studio Borlenghi

Avec un vent dépassant les 31 nœuds, pendant la course, ils ont régulièrement changé de barreur et, en plus de Puri Negri, le champion du monde de Melges 32, Claudio Recchi, et le tacticien et multiple champion du monde Gabriele Benussi. Leurs chances de terminer plus haut dans le classement ont été sabordées par le fait d’être calmés à l’approche de Gênes. Finalement, l’Atalanta II a terminé à 11h25 après avoir été à moins de cinq miles de l’arrivée depuis 09h00.

« Je tiens à féliciter Carlo », a déclaré Benussi, qui navigue à bord d’Atalanta II depuis 12 ans. « Ce n’était pas facile de courir dans ces conditions. Carlo adore diriger le bateau et il a gouverné pendant de nombreuses heures. C’est un plaisir de naviguer avec lui.

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JO. Le Maxi Banque Populaire XI amarré à Pointe-à-Pitre après la traversée de la flamme olympique

Relais de la Flamme Olympique, Paris 2024 Arrivéet Maxi Trimaran BP XI Pointe à Pitre le 15 juin 2024 Photo - Vincent Curutchet / BPCE

Mission accomplie pour Armel Le Cléac’h et Sébastien Josse avec leur équipage de choc. Le Maxi Banque Populaire XI s’est amarré à Pointe-à-Pitre après plus de 7 jours en mer devant une foule venue en nombre. Le Relais des Océans a été à la hauteur de ses ambitions, de l’effusion de joie à Brest au départ le 7 juin à l’accueil mémorable des Guadeloupéens ce samedi matin. Dans une ambiance de fête, l’équipage longuement applaudi, a eu le droit à un accueil inoubliable et riche en émotions. Il a contribué à amener la Flamme Olympique de Paris 2024 aux Antilles tout en portant un message fort en matière de préservation des milieux aquatiques.

Cette traversée a également permis de mettre en valeur l’excellence à la française à travers quatre personnalités : Marie-José Pérec, Marine Lorphelin, Alexis Michalik et Hugo Roellinger. Aux côtés des marins Armel Le Cléac’h, Sébastien Josse et du mediaman Tanguy Conq, ils ont participé à rapprocher les territoires, à sensibiliser sur la préservation des océans et à promouvoir les valeurs de l’olympisme. Ils ont veillé sur la Flamme Olympique de Paris 2024 et partager leur aventure avec le plus grand nombre dont nombre d’écoliers. Ces équipiers à part racontent une aventure qui restera gravée à jamais.

Marie-José Pérec : « au-delà d’un rêve éveillé »
Triple médaillée d’or aux Jeux Olympiques
« Cette traversée a été une grande aventure humaine, un challenge unique avec beaucoup de partage et d’émotion. Il y a eu la découverte des autres équipiers, de la navigation et de tous les petits plaisirs du bord. Armel (Le Cléac’h) et Sébastien (Josse) ont été très pédagogues, ils ont su nous emmener dans leur univers. On a tous appris énormément. Ce n’est même pas un rêve éveillé, ça va au-delà de ça. Il n’y a pas de mot pour exprimer à quel point c’est extraordinaire. C’est un honneur de pouvoir amener un morceau des Jeux Olympiques en Guadeloupe sur ce territoire où tant de champions et championnes ont grandi. J’ai un pincement au cœur parce que mes parents et ma grand-mère qui m’ont tant aidé à devenir qui je suis, ne sont plus là pour vivre ce moment. Il y a donc forcément quelques larmes et de la fierté à revenir à la maison avec un tel symbole. »

Marine Lorphelin : « une aventure qui avait beaucoup de sens »
Médecin, ex-Miss France
« Ça a été une aventure extraordinaire, réussie, enrichissante à tous les points de vue. On a beaucoup appris sur l’océan, sur le milieu de voile et sur nous-mêmes. Au départ, il y a eu ce cocktail d’émotions très fort avant de partir vers l’inconnu. Ce n’était pas évident à gérer émotionnellement et physiquement, d’autant que j’ai eu le mal de mer. J’ai essayé de m’accrocher, de lutter, j’avais envie de participer à la vie à bord. Après 36 heures difficiles, j’ai commencé à aller mieux, j’ai profité davantage et ça a rendu mon aventure encore plus belle. Cette traversée avait beaucoup de sens en faisant le lien entre les territoires, en respectant l’environnement mais aussi à travers la communication vers le grand public et les écoliers qui nous ont suivi. Ces moments de partage et de transmission étaient vraiment très chouettes ! »

Alexis Michalik : « on a vécu une histoire de science-fiction »
Dramaturge, metteur en scène
« C’était extraordinaire. J’étais parti avec des appréhensions, l’idée que ça allait être dur. Mais au bout de deux jours, j’ai eu l’impression d’être ailleurs. J’ai découvert que j’avais le pied marin, que j’étais comme un poisson dans l’eau. L’équipage était drôle, intéressant, passionnant et la mayonnaise a rapidement pris entre nous. J’ai l’impression d’avoir vécu une distorsion du temps à bord de ce bateau qui ressemble à un vaisseau spatial volant au-dessous de l’eau. À plein d’égard, on a vécu une histoire de science-fiction, une semaine dans un espace qui s’appelait l’océan. C’est une expérience dont je me souviendrai toute ma vie. »

Hugo Roellinger : « nous étions en lévitation »
Chef doublement étoilé
« Cette aventure, c’est un rêve qui se réalise. On a vécu quelque chose d’incroyable, l’impression d’être sur un tapis volant pendant sept jours. Nous étions en lévitation à la fois physiquement et mentalement aussi : on a l’impression de s’être élevé, de s’être détaché de nos vies à terre. C’était une expérience très forte avec des moments de contemplation et des moments de grâce. On est au milieu de cette nature, on garde les images des nuages, de la mer, des couchers de soleil… Ça restera gravé toute notre vie. Ce voyage permet de replacer les curseurs sur notre vision de la vie, la manière d’en profiter, le respect de la nature. On est encore plus éveillé à la protection de cet élément, ça donne envie d’en prendre plus soin. Et puis ça aide à relativiser aussi : on n’est rien de plus qu’un poisson-volant »

Armel Le Cléac’h : « humainement, ça a été génial »
Skipper Banque Populaire
« Le bilan de cette aventure est très positif. Notre premier objectif, c’était de ramener la Flamme olympique dans les temps. C’était un pari, avec un timing à respecter mais nous avons eu la chance d’avoir une météo plutôt favorable jusqu’au bout. Le bateau a répondu présent aussi en n’ayant aucun problème technique ce qui nous a permis d’arriver sans stress en Guadeloupe. Humainement, ça a été génial. On a eu un super équipage, tout le monde a réussi à trouver ses repères. Nous avons l’habitude de mener le bateau à fond, de chercher les options météos pour la gagne. Mais finalement, on est allé assez vite (moins de 7 jours avant d’être en stand-by pour arriver ce samedi matin), ce qui est un super temps pour une transat. L’ambiance a été excellente, on a vécu quelque chose de fort. On va tous avoir un petit pincement au cœur à l’idée que l’aventure soit finie ».

Sébastien Josse : « que de la joie et des sourires ! »
Co- skipper Banque Populaire
« Au début, il y avait forcément un peu d’appréhension à partir avec des personnes qui n’étaient pas amarinées. Mais rapidement, tout s’est bien articulé : les timings à respecter, la météo, la fiabilité du bateau, l’ambiance à bord… Il n’y avait que de la joie et des sourires sur les visages ! Le facteur météo compte beaucoup, nous n’avons pas eu plus de 20 nœuds de vent et ça compte pour permettre à chacun de prendre du plaisir à bord. L’objectif, c’était aussi de partager notre rapport à l’océan. On a tenté d’atténuer le côté rugueux du multicoque pour qu’ils puissent profiter. Rapidement, tout l’équipage a ses petites habitudes et sent bien les mouvements du bateau. Avec Armel, nous sommes des compétiteurs, nous aimons être sur le fil mais c’est agréable de prendre le temps, de profiter différemment du bateau. »

Tanguy Conq : « j’ai pu observer un groupe se former »
Mediaman et vidéaste
« C’était vraiment une aventure exceptionnelle à plus d’un titre. Tu te rends compte que ça va être hors du commun quand tout le monde t’en parle avant et pourtant tu arrives quand même à être surpris. Humainement, c’était très fort avec deux cadors de la voile et des novices. J’ai pu observer ce groupe bien se former entre personnalités qui se sont avérés complémentaires. Ils ont tous fait preuve de beaucoup d’empathie, ce qui est primordial sur un bateau de course. Ça a été inspirant de les voir s’entraider de bout en bout. C’était ma première transat, un challenge dont je rêvais depuis longtemps. Mais sur un Ultim, ce n’était pas envisageable et ça restera comme un très grand souvenir. »

Source CP

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Bol d’or. Victoire de Sails of Change 8 en TF35

Sails of Change a remporté sa cinquième victoire de l’emblématique Bol d’Or Mirabaud sur le lac Léman à l’issue d’une édition aux conditions météos idéales.

Yann Guichard — co-fondateur avec Dona Bertarelli de Sails of Change — et son équipage à bord de Sails of Change 8 n’ont cessé de se disputer la tête de course, tandis que l’expérimenté Duncan Späth, fils de Dona Bertarelli, a contribué à écrire l’histoire familiale pour sa première participation en tant que skipper de Sails of Change 10 sur le Bol d’Or Mirabaud.
Nous sommes absolument ravis d’avoir remporté notre cinquième Bol d’Or Mirabaud“, a déclaré un Yann Guichard souriant. “L’équipage a fait un travail incroyable — naviguer sur ces bateaux pendant plus de six heures est intense.
“Les conditions étaient fantastiques aujourd’hui pendant la majeure partie du temps, et c’était la meilleure prévision que nous ayons vue depuis peut-être les 10 dernières années. Il y avait un facteur chance car nous étions au bon endroit au bon moment autour d’Évian et avons touché la brise de sud-ouest en premier.
“La compétition dans la flotte TF35 est féroce. Le Bol d’Or Mirabaud est une course très spéciale et je suis tellement content pour l’équipe que nous ayons pu réussir une fois de plus dans cet endroit remarquable lors d’un événement incroyable.”

Dona Bertarelli et Yann Guichard avaient remporté le Bol d’Or Mirabaud à quatre reprises, en 2010 sous le nom de Ladycat, et en 2014, 2016 et 2019 sous le nom de Ladycat powered by Spindrift Racing. Engager deux bateaux cette année faisait donc sens pour l’équipe.
“Nous sommes fiers de notre histoire au Bol d’Or Mirabaud, c’était notre 17e participation en tant qu’équipe”, a déclaré Dona Bertarelli, qui compte deux victoires à son actif. “Yann et son équipage ont une fois de plus réalisé une performance remarquable, et c’était bien sûr un moment très mémorable d’avoir Duncan qui participait en tant que skipper après tant de courses comme équipier.”

Les deux catamarans volants TF35 de 10 mètres se sont alignés avec plus de 400 bateaux au départ d’une course longue de 123 km sur le lac Léman. Contrairement aux conditions ultra-légères qui avaient dominé les dernières années, les prévisions pour la 85e édition du Bol d’Or Mirabaud promettaient de la brise d’un bout à l’autre du lac, avec potentiellement la possibilité de battre le record de 5 heures, 01 minute et 50 secondes établi en 1994.

Cependant, comme l’a observé Yann Guichard avant le départ, “tout peut arriver”, et c’est ce qui s’est passé. Après un départ en trombe et des pointes de vitesse à 30 nœuds en direction de l’extrémité est du lac, le vent s’est calmé près de la marque de passage au Bouveret, transformant une course à grande vitesse en un jeu du chat et de la souris alors que les TF35 recherchaient la brise.
Une fois le vent de retour, ce fut une course effrénée jusqu’à la ligne d’arrivée avec Sails of Change 8 et Realteam Sailing se disputant la tête à plusieurs reprises, Yann Guichard franchissant finalement la ligne avec 1 minute et 20 secondes d’avance, avec un temps de 6 heures 22 minutes et 33 secondes. Plus tôt dans la course, Sails of Change 10, skippé par Duncan Späth, était resté en contact avec le groupe de tête. Cependant, après plus de six heures de régate acharnée, l’équipage de Sails of Change 10 a été contraint d’abandonner pour raisons médicales.

Yann Guichard et son équipage à bord de Sails of Change 8 – Noé Delpech, François Morvan, Bruno Mourniac, Adrien Mestre et Solune Robert – se sont alignés au départ du Bol d’Or Mirabaud après avoir remporté l’événement d’ouverture de la saison TF35, la Nyon Cup, devant Realteam Sailing.

Lors de l’événement suivant, la TF35 Mies Cup, le classement s’est inversé. L’équipage de Sails of Change 10 de Duncan Späth – Yann Jauvin, Xavier Revil, Pieter Tack, Jules Bidegaray et Thibault Julien – remportant leur première victoire de manche pour se hisser à la quatrième place du classement général.
Puis, lors de la Genève-Rolle-Genève le week-end dernier, Yann Guichard et ses hommes ont de nouveau dominé la classe après une décision tactique du skipper leur permettant de remporter la victoire dans les derniers instants de la course et de terminer seulement une minute devant Realteam, après 4 heures et 41 minutes de course. Ce fut un grand moment de la 60e édition de cet événement classique, souvent considéré comme un prologue du Bol d’Or Mirabaud.

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Ocean Fifty. Un volant éléctronique augmenté à bord de Koesio !

Erwan Le Roux skipper de l’Ocean Fifty se dit « Littéralement bluffé par le système de volant électronique augmenté » mis en place sur son bateau. Si des modifications importantes ont été apportées sur l’Ocean Fifty Koesio cet hiver – pose de bâches aérodynamiques, installation d’un nouveau mât ou encore suppression de quelques kilos superflus – une évolution majeure a été réalisée en parallèle : la mise en place d’un nouveau pilote automatique associée à un système de volant électronique augmenté. Testé et validé pour la première fois en course lors de l’Acte 1 des Ocean Fifty Series le mois dernier à Saint-Malo par Erwan Le Roux, ce dispositif, développé par les équipes de MerConcept en collaboration avec les sociétés Mobius France et Madintec sur le trimaran SVR-Lazartigue et le catamaran Sky City Foiler, offre des subtilités de pilotage hors-normes. Des subtilités qui ouvrent une voie et un potentiel de développement formidables pour les futurs bateaux de course bien sûr, mais également de plaisance.

En quête perpétuelle d’efficacité et de performance, avec un goût certain pour l’innovation, Erwan Le Roux s’est rapproché de MerConcept pour installer un pilote automatique fiable et concurrentiel ainsi qu’un système de volant électronique augmenté. Les mêmes qui ont été développés pour le trimaran SVR-Lazartigue, en 2023. « La genèse du projet était de gagner du poids pour éviter de transmettre tout le système de barre à l’extérieur lorsque nous avons fait le choix d’amener la barre au niveau du cockpit en l’écartant, ce de fait, des safrans. L’impact a été considérable sur la structure mais le plus gros avantage de ce système est qu’il permet de placer le poste de barre vraiment où l’on veut », explique Clément Thivin, ingénieur au sein du bureau d’études de l’écurie de course au large fondée par François Gabart. « Pour l’Ocean Fifty Koesio, nous n’avons pas changé l’idée de base. Nous sommes véritablement restés dans la même philosophie, même si quelques petites adaptations ont été réalisées pour gagner en fiabilité mais aussi répondre aux règles de la classe », précise le technicien. Ainsi, les pièces qui avaient été initialement créés pour l’Ultim ont été remplacées par de l’aluminium anodisé tandis que les boitiers qui avaient été réalisés en carbone ont été conçus dans un autre matériau. « Le principal challenge s’est situé davantage sur le plan électronique que sur le plan mécanique », assure Clément Thivin qui a travaillé main dans la main avec les équipes de Mobius France et de Madintec.

Un travail commun

« Chacun a donné le meilleur de ce qu’il sait faire. MerConcept s’est ainsi concentré sur la mise en œuvre de la mécanique tandis que l’entreprise de Paul-Louis Defrétière a présenté son vérin de pilote automatique nouvelle génération baptisé Mobius L300-700 et que de notre côté nous avons apporté notre connaissances logiciel et électronique », a confirmé Matthieu Robert, le Président de la société Madintec qui s’est imposée en quelques années comme un acteur incontournable sur le marché des pilotes automatiques dans la course au large. « Notre entreprise collabore avec Erwan Le Roux depuis de très nombreuses années. Il connait nos produits et nos solutions de centrales de navigation et de pilotages. Il croit, comme nous, à ce système de volant électronique augmenté. Un système qui apporte plusieurs avantages aux marins et que nous ambitionnons de déployer demain sur les bateaux de plaisance », avance le Rochelais qui, fort de son succès depuis 2012 mais également de son expertise acquise sur les nouvelles générations de bateaux volants à foils, est aujourd’hui capable de piloter un bateau de façon extrêmement précise. Aussi bien voire mieux qu’un marin lui-même dans certaines conditions. « On sait, en termes de logiciel, comprendre l’environnement d’un bateau et le modéliser. Les skippers peuvent apporter un plus en termes de pilotage mais ils se retrouvent sur des grosses unités où ils ont moins de sensations que sur des plus petites à la barre. Une barre, par ailleurs, pas toujours bien positionnée. Ce que procure Madintec grâce notamment au travail de Benoît Piquemal et Mathilde Tréhin, c’est précisément le sentiment d’avoir dans le volant les sensations que l’on peut avoir sur un petit bateau : celui de barrer en direct grâce à un retour haptique, une technologie que l’on retrouve déjà sur les avions par exemple ».

Des sensations démultipliées

A la clé pour le navigateur : des indications précises sur le comportement de son bateau, tantôt ardent, tantôt plus mou, et ce, notamment grâce à une latence très courte entre le mouvement du volant et la réalité du temps de déplacement du safran permis par un vérin de pilote automatique nouvelle génération, le Mobius L300-700. Imaginé par un ingénieur passionné de voile puis conçu et assemblé en France, ce dernier possède des particularités très appréciées par François Gabart et Tom Laperche à bord de SVR-Lazartigue, mais aussi, désormais, par Erwan Le Roux sur Koesio. « Jusqu’ici les clients avaient le choix entre un vérin électrique rapide mais pas très costaud et un vérin hydraulique costaud mais très lent et énergivore. Nous avons développé un actionneur électrique deux fois et demi plus rapide que la solution électrique de référence et deux fois plus costaud que le vérin hydraulique le plus commun du marché, le tout dans une enveloppe de masse intermédiaire entre les deux solutions », révèle Paul-Louis Defrétière.

L’avenir de la voile moderne

« Grace à ce système, le barreur ne ressent plus aucune friction, l’actionneur en fait son affaire. C’est clairement un nouveau chapitre qui s’ouvre pour les bateaux de la course au large et, plus largement, pour tous les nouveaux bateaux », assure le patron de Mobius France, alors rejoint par Erwan Le Roux, littéralement épaté par l’ensemble à présent installé à bord son trimaran, et pour la première fois à bord d’un Ocean Fifty. « Je suis bluffé par la précision de pilotage que l’on atteint avec ce système de volant électronique augmenté. Plus le bateau va vite, plus cela est vrai. Cela impose cependant à réapprendre à barrer et cela demande de la concentration. Les sensations très différentes et surtout extrêmement fines, exactement comme si on barrait avec un joystick ou une télécommande, filaire ou non. La position à la barre est, elle, totalement nouvelle puisque l’on se retrouve dans le sens de la marche, mais elle est très intéressante car très confortable », assure le double vainqueur de la Route du Rhum qui voit, lui, aussi, tout le potentiel de ce nouvel outil, déjà très haut en termes de performance. « J’y vois un avenir prometteur pour tous les bateaux, de course mais aussi de grande plaisance. Pour des bateaux de croisière rapides, ce système représenterait un vrai plus comme il le fait sur notre machine à nous. Cela va, à mon sens, faciliter l’accès à notre discipline et ouvrir des perspectives absolument énormes », atteste le skipper de Koesio.

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Vendée Globe. Les 40 skippers sélectionnés… avant l’annonce officielle le 2 juillet !

Les derniers skippers de cette éprouvante New York Vendée en ont terminés hier ce jeudi. Avec la fin de cette course on connaît désormais les skippers qualifiés pour le prochain Vendée Globe. Ceux-ci seront annoncés officiellement le 2 juillet prochain mais on peut dors et déjà les donner.

La New York Vendée est enfin terminée. Elle aura été plus longue que prévue surtout sur la fin. Un soulagement pour tous y compris pour les organisateurs de la SAEM Vendée. Nous sommes passés ce jeudi à l’Ecole de pêche des Sables d’Olonne et il était temps que la course finisse de l’avis de tous. La course aura été riche d’enseignements pour certains skippers, moins drôle pour d’autres comme pour Sam Goodchild qui a démâté. Mais il est désormais qualifié pour le Vendée Globe comme 9 autre skippers qui étaient sur le fil et devaient absolument finir.
La liste des 39 skippers qualifiés est désormais connue et sera annoncée officiellement le 2 juillet prochain. Il reste une incertitude sur la dernière place, la wild card qui est donnée par l’organisation. Il serait logique que cette place revienne à Oliver Heer qui est 41e au tableau de sélection du Vendée Globe. Alain Leboeuf a toujours dit que l’utilisation de celle-ci était pour des cas bien particuliers.
Mais Oliver Heer reste sous le coup d’une décision du jury à la suite de la Transat CIC qui a décidé d’ouvrir une enquête pour savoir dans quelles conditions il aurait pu recevoir une assistance extérieure éventuelle en appelant son coach alors qu’il était en proie à de sérieuses difficultés à bord de son bateau. Les règles de l’IMOCA sur l’assistance extérieure inclus désormais l’interdiction de recevoir un soutien psychologique de la part d’un coach. Oliver Heer pourrait risquer une disqualification sur la course The Transat et perdre les milles accumulés. James Harrayda, 41e pourrait alors prendre sa place.
Alain Leboeuf pourrait décider de récupérer Phil Sharp qui a mis à l’eau son nouvel Imoca cette année avec beaucoup de retard et n’avait pas pu se qualifier. Le bateau qui fonctionne avec de l’hydrogène et est parfaitement dans la ligne des enjeux environnementaux voulus par le Vendée Globe et le Président de la SAEM également en charge de Vendée Energie qui promeut et développe l’hydrogène.
Contacté ce matin Phil Sharp nous a répondu ” Nous ne sommes pas en train de nous positionner pour espérer une Wildcard pour le Vendée Globe. Nous sommes en train de mettre en place un projet pour The Ocean Race Europe avec la recherche d’un partenaire principal.
Reste également en lice François Guiffant qui a fait toutes les courses sauf la New-York Vendée et qui cumule un nombre conséquent de milles.

13 skippers disposant d’un bateau neuf étaient assurer d’y participer

  1. Samantha Davies
  2. Nicolas Lunven
  3. Boris Herrmann
  4. Jérémie Beyou
  5. Thomas Ruyant
  6. Charlie Dalin
  7. Sébastien Simon
  8. Yannick Bestaven
  9. Paul Meilhat
  10. Éric Bellion
  11. Yoann Richomme
  12. Maxime SOREL
  13. Jean Le Cam

Le classement des skippers en fonction de leurs milles parcourus. cf le tableau officielle mise à jour du Vendée Globe https://www.vendeeglobe.org/tableau-de-selection

  1. Manuel Cousin
  2. Damien Seguin
  3. Justine Mettraux
  4. Denis Van Weynbergh
  5. Romain Attanasio
  6. Isabelle Joschke
  7. Benjamin Dutreux
  8. Louis Burton
  9. Conrad Colman
  10. Pip Hare
  11. Kojiro Shiraishi
  12. Tanguy Le Turquais
  13. Alan Roura
  14. Guirec Soudée
  15. Sébastien Marsset
  16. Fabrice Amedeo
  17. Antoine Cornic
  18. Arnaud Boissières
  19. Szabolcs Weöres
  20. Giancarlo Pedote
  21. Louis Duc
  22. Sam Goodchild
  23. Benjamin Ferré
  24. Clarisse Crémer
  25. Jingkun Xu
  26. Violette Dorange
  27. Wild Card
  28. Oliver Heer
  29. James Harrayda
  30. François Guiffant
  31. Nicolas Troussel
  32. Phil Sharp

A qui la Wild Card ?
François Guiffant dispose d’une dérogation de la classe Imoca. Il a fait toutes les courses et dispose d’un nombre de milles conséquent.
Nicolas Troussel a abandonné l’idée de faire le Vendée Globe suite au retrait de son sponsor.
Phil Sharp dispose d’un bateau neuf mais n’a pas pu faire la course qualificative requise suite à un problème technique sur son Imoca. Il se focalise sur The Ocean Race Europe et ne se positionne plus sur le Vendée Globe.

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JO. Camille Lecointre et Jérémie Mion :”50 jours ? Ce n’est ni proche ni très loin !”

Photo Lionel Cottin

A 50 jours de la première épreuve de la série 470 sur le plan d’eau des Jeux à Marseille, le duo qui représentera la France s’entraine sur un plan d’eau marseillais très fréquenté par des dizaines de dériveurs, kites, planches à voile, représentants de toutes les nations, dans toutes les séries. Leurs ex-concurrents de l’équipe de France sont devenus des partenaires d’entrainement très précieux.
Ils préservent un peu de leur temps pour “penser à autre chose”.

“Nous serons vraiment dedans début juillet. Il nous reste encore un petit peu de temps pour bosser, c’est-à-dire fiabiliser notre matériel, à finir de préparer les moindres détails pour qu’il n’y ait pas de casse. Nos réglages vont se faire surtout sur le plan d’eau de Marseille.” commente Jérémie Mion avec tout l’enthousiasme et l’énergie qui le caractérisent. “Malgré que nous ayons eu une période chargée à cause de notre course contre la montre depuis deux ans, arrivés un peu plus tard que les autres, (Camille ayant donné naissance à son 2è enfant en 2022 ndlr), nous étions obligés d’y aller à fond, non stop, pour notre sélection aux Jeux. Maintenant, cette dernière période doit nous permettre de faire du volume pour conserver notre niveau et notre coordination. Il faut arriver avec la pleine patate physiquement aux Jeux. C’est le travail du moment.” commente t’il.

Camille et Jérémie ont opté pour un rythme “une semaine sur deux” : après une semaine de navigation, ils s’octroient cinq jours de pause à terre qui restent toutefois intenses : préparations physique et mentale, préparation du matériel, mesures et… repos quand ils peuvent pour essayer de déconnecter. “C’est important aussi de profiter de la famille et des amis. Les sollicitations pros vont s’achever, notre base nautique va fermer, puisqu’elle se transforme en base Olympique. Et puis nous allons couper les vannes pour nous mettre dans notre bulle et retrouver notre cercle proche” précise Jérémie. A deux heures de Marseille où il réside, Jérémie randonne facilement dans la vallée alpine du Queyras. Un lieu qu’il retrouvera une semaine avant les Jeux, pour faire du vélo et de la randonnée ” Cela fait du bien et permet de déconnecter totalement. C’est un lieu idéal pour faire du sport et se changer les idées.”

Quant à Camille, sa vie privée s’organise aussi autour de ses enfants de son mari, entraineur de l’équipe d’Israel : “Je finis un peu plus tôt les semaines sans navigation, en essayant de ne pas me laisser embarquer dans un rythme 100% préparation ! Mon mari gère l’intendance lorsque je navigue et vice et versa lorsque je suis à terre.”

Lorsqu’ils se retrouvent sur l’eau, Camille et Jérémie peuvent compter sur les jeunes équipages de l’équipe de France pour travailler les axes de performance et leurs atouts tactiques. ” Ils sont de vrais partenaires d’entrainement, complètement à notre disposition pour travailler les aspects que nous devons optimiser. Notre entrainement est construit en fonction de nos axes de travail à moi et Jérémie. Par exemple, ce peut être un test de voile : on navigue avec une voile, puis on rentre à terre pour en changer avant de repartir naviguer et faire un comparatif avec eux qui nous attendent sur le plan d’eau. La semaine dernière nous avons régaté pour faire de la tactique rapprochée. Ils sont venus nous “embêter” sur la ligne de départ comme ça se passe parfois avec un concurrent sur une medal race. Et nous avons aussi fait l’inverse, c’est nous qui jouons les trouble-fêtes. Ce sont vraiment de super entrainements.”
Les épreuves en 470 débuteront le 2 août à Marseille.

Source CP

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Drheam Cup. 90 bateaux au départ !

Photo Thierry Martinez

La cinquième édition de la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE aura lieu du 11 au 21 juillet entre Cherbourg-en-Cotentin et La Trinité-sur-Mer. Elle accueillera environ 90 participants dont une belle flotte de Class40, de très nombreux IRC double et équipage, mais également quelques multicoques de légende.

« C’est une réelle satisfaction de voir autant d’inscrits dans un tel contexte, cela prouve que la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE est désormais bien installée dans le paysage de la course au large, en France, mais aussi, ce qui est une vraie tendance qui se confirme cette année, à l’étranger », se félicite Jacques Civilise, qui précise que les inscriptions sont encore possibles jusqu’à la fin du mois de juin. Sur les 85 inscrits à ce jour ils sont ainsi 30, soit 35%, à venir de l’étranger ce qui avec la France représente 11 nationalités, avec une forte proportion de Britanniques, inscrits pour la plupart en IRC double – la série la plus représentée avec 34 bateaux au départ. La DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE, en plus d’être inscrite au Championnat du RORC, fait en effet office cette année de deuxième manche du Championnat d’Europe IRC double (après la Cowes Dinard St Malo Race), mais également de sixième et avant-dernière étape des UK Doublehanded Offshore Series, circuit lancé en 2021 pour promouvoir la pratique du double outre-Manche.

« Une des raisons pour laquelle tant de bateaux étrangers participent à la course est que nous l’avons intégrée cette année aux UK Doublehanded Offshore Series, confirme la co-fondatrice (avec Henry Bomby) et directrice de ce circuit, Kate Cope, qui sera elle-même au départ de Cherbourg-en-Cotentin le 15 juillet à bord du Sun Fast 3200 Purple Mist, avec son co-skipper irlandais Conor Corson. Nous avons découvert la DRHEAM-CUP via Henry Bomby et James Harayda (candidat au Vendée Globe 2024) qui y ont participé il y a quelques années. Ils ont vraiment apprécié la course et nous l’ont recommandée. Comme nous aimons nous confronter à des équipages compétitifs sur des bateaux similaires, ce qui est le cas des marins français, la réponse a été assez unanime lorsque nous avons proposé à nos membres de venir courir la DRHEAM-CUP cette année. Nous aurons ainsi 19 bateaux au départ ! » Dont 15 duos britanniques, 2 américains, un polonais et un néerlandais, qui vont donc batailler avec quelques concurrents tricolores bien aguerris sur le parcours DC 600.

Sur ce même parcours, la compétition s’annonce tout aussi relevée pour les 20 bateaux inscrits en IRC équipage, dont le redoutable Teasing Machine, 45 pieds d’Eric de Turckheim, qui participe à la course pour la première fois, mais également pour les dix Sun Fast 30 One Design en lice, la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE étant la toute première course en flotte de cette nouvelle classe monotype lancée cette année, avec un classement qui lui est spécifiquement dédié. Parmi les dix équipages pionniers engagés, quatre viennent, là encore, de l’étranger, dont celui, belge, des Red Dolphins Espoirs, mené par Jonas Gerckens. Un projet que ce dernier mène en parallèle du Class40 Volvo/Curium, avec un double objectif, préparer le championnat du monde de course au large double mixte qui aura lieu en septembre à Lorient en Sun Fast 30 OD (qu’il courra avec la ministe Djemlla Tassin), et former des jeunes Belges à la course au large. « C’est un support accessible pour former des jeunes régatiers qui n’ont pas forcément les moyens de naviguer en hauturier en Mini ou en Figaro, donc on veut leur mettre le pied à l’étrier et repérer de nouveaux talents, confirme le skipper. Le parcours de la DRHEAM-CUP est parfaitement adapté, ça va en plus être la première confrontation sur le Sun Fast 30, j’ai hâte de voir ce que ça va donner. »

Même hâte du côté de Ludovic Gérard, tenant du titre en IRC double, qui a choisi cette année de revenir sur la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE à bord du Sun Fast 30 OD Alwena for Pure Ocean, à la tête d’un équipage de jeunes, marseillais en l’occurrence. « C’est important à mes yeux de transmettre, c’est le but de l’association Massilia Sailing Academy que je préside et qui promeut à la fois le partage et la préservation des océans. Nous sommes ravis de participer à la DRHEAM-CUP, c’est une course très bien organisée et qui se déroule dans une ambiance vraiment sympa. Et sportivement, ça va être l’occasion de s’étalonner sur un super parcours avec les bateaux qui naviguent en Atlantique et en Manche. »

Cet esprit de transmission, cher à Jacques Civilise, fondateur de la course, anime depuis toujours Charlie Capelle qui, depuis les débuts de la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE, n’en a pas manqué une seule – il a même été le premier à couper la ligne de l’édition 2018 -, faisant à chaque fois naviguer sur son mythique plan Walter Greene ACapella-Proludic La Chaîne de l’Espoir des alternants en formation au sein de son chantier Technologie Marine. Ce sera encore le cas cette année sur le parcours de la DRHEAM-CUP 600. « J’ai un bateau qui est fait pour le large, c’est important que des épreuves comme la DRHEAM-CUP nous permettent, dans la catégorie Multi 2000, de faire des milles et de se confronter entre multicoques, même si la flotte est un peu disparate. Et je trouve bien que ce genre de course soit aussi accessible à des plaisanciers moins aguerris, c’est un peu le Fastnet français », commente celui qui compte six participations à la Route du Rhum et vise une septième en 2026.

Dans cette même catégorie des Multi 2000, un bateau ne passera pas non plus inaperçu cette année, Océans, mené par Francis Joyon, qui n’est autre que l’ancien Orma Eure et Loir, avec lequel il a remporté l’édition 2000 de la Transat anglaise. « Je l’avais récupéré il y a cinq ans auprès d’un Portugais qui l’avait un peu orienté croisière, mais je n’avais jusqu’ici pas eu le temps de m’en occuper. J’ai refait beaucoup de choses dessus cette année, j’ai essayé de redonner une seconde jeunesse à ce bateau qui le mérite, je lui ai notamment fait retrouver sa ligne en l’allégeant. » Au programme de ce trimaran de 60 pieds remis à l’eau en mai, quelques classiques hauturières, comme le tour de l’île de Wight, La Trinité-Cherbourg, et donc la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE, à laquelle Francis Joyon participera pour la première fois. « Ça faisait un bout de temps que j’avais l’intention de la courir, mais je n’avais pas encore eu l’occasion, ça ressemble un peu au Fastnet, que j’ai d’ailleurs gagné avec ce bateau en 2001, c’est un joli clin d’œil », confie le marin de 68 ans, qui ambitionne en 2026 de disputer sa huitième Route du Rhum sur ce bateau de légende.

Autre multicoque à suivre sur cette cinquième édition, le MOD 70 Drekan Energy, qui sera mené par Eric Defert sur le parcours DRHEAM-CUP 1500, ce dernier ne cachant pas, si les conditions sont favorables, son intention d’établir un temps de référence sur ces 1500 milles. Les Class40 seront de leur côté au nombre de dix sur la ligne de départ, dont le tenant du titre Groupe Snef, mené par Xavier Macaire, tandis que, du côté des grands monocoques, le Volvo 60 Libertalia, premier en temps réel en 2022, propose des embarquements (payants) à ceux qui souhaitent courir cette DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE, encadrés par quatre marins professionnels, sur le parcours DC 1000, qui passera par le phare du Fastnet. Une expérience unique sur une épreuve déjà mythique.

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America’s Cup. Dramatique démâtage de l’AC75 d’Alinghi Red Bull à Barcelone

37th America’s Cup Alinghi Red Bull Racing ARBR AC75 B2 ©Ivo Rovira / America's Cup

L’AC75 de l’équipe suisse Alinghi Red Bull Racing a démâté ce jeudi à Barcelone dans une forte brise suite à une rupture d’étai. Il n’y a pas eu de blessé mais le mât est bien cassé. Cela s’est passé en 20s. Selon Cuplegend.com l’équipe dispose d’un mât de spare et devrait revenir sur l’eau rapidement. Mais c’est un coup dur pour l’équipe.

Le bateau d’assistance est immédiatement intervenu avec des plongeurs dans l’eau et tout le monde sur le pont pour sauver la situation. La sécurité de l’équipage était primordiale et la première priorité, et heureusement, aucun blessé n’a été signalé. L’intégrité du bateau était la priorité suivante, et elle a été rapidement assurée, seules des égratignures mineures étant observées initialement autour de la proue.

Silvio Arrivabene, le co-directeur général d’Alinghi Red Bull Racing : « Cette après-midi, alors que le bateau exécutait un empannage dans des vents de 20 nœuds, il y a eu une rupture de mât sur BoatOne. Tout le monde à bord est en sécurité, c’est le plus important. Le bateau est déjà de retour à terre, ce qui nous permettra d’évaluer rapidement la cause de la panne. Des incidents comme celui-ci font partie du sport. L’équipe est préparée à ce genre de situation et dispose de toutes les pièces de rechange nécessaires. L’accent est donc désormais mis sur la remise en mer de BoatOne le plus rapidement possible.« 

La semaine dernière c’était American Magic qui a subi un incident suite à un sérieux nosedive entrainant de l’eau dans le bateau. Après la mise à l’eau des bateaux, les équipes tentent désormais de repousser les limites de leurs bateaux et il n’est pas étonnant de voir ce type de problème arriver. Cela était arrivé à Team New Zealand lors de la précédente édition. De là à démâter c’est autre chose.

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Mini Fastnet. Alexandre Demange et Benoît Mariette en proto, Margaux Chanceaulme et Quentin Mocudet en Série

Photo Manon le Guen

Il n’y aura pas eu de tour du Fastnet cette année pour cause de mauvaises conditions météos. Un parcours B avait été mis en place envoyant les skippers vers le sud et la bouée BXA, dans le Golfe de Gascogne. Les premiers bateaux sont arrivés jeudi matin.

Sur les pontons, la déception de ne pas aller jusqu’au mythique phare du Fastnet est oubliée. Pour l’ensemble des concurrents présents sur le podium, c’était une “belle bataille” ! Pour Alexandre Demange, vainqueur en proto avec son co-skipper Benoît Mariette sur le mini 1048, c’était “hyper sympa du début à la fin”. Ils sont descendus avec “du vent fort” et ils sont remontés avec ce même vent. Carlos Manera Pascual confirme “cette belle bataille avec les premiers” !

Du point de vue des vainqueurs proto, Alexandre Demange et Benoît Mariette, c’est une option différente de leurs concurrents qui les ont menés à la victoire. À l’arrivée, une vraie bataille s’est également joué entre les bateaux de série le n°968 et le n°1043, seulement 24 petites secondes d’écart.

Kévin Bloch et Basile Gautier, n°945, LES ENTREPRENEURS DU GOLFE, terminent à la troisième place avant jury ! Ayant déchiré leur grande voile le n°1067, NICOMATIC, skippé par Caroline Boule et Benoît Marie,a dû faire demi-tour quelques heures après le départ. Ils ont décidé de repartir avec une voile différente. Ce qui implique d’après la règle de la Classe une pénalité de 24 heures. Cette pénalité permet au duo Kévin Bloch et Basile Gautier, n°945, LES ENTREPRENEURS DU GOLFE, de se hisser à la troisième place du podium avant jury.

Podium proto :

1- Les grands vainqueurs de cette 38ème édition de la Mini Fastnet en proto sont Alexandre Demange et Benoît Mariette, n° 1048, DMG MORI SAILING ACADEMY 2 Ils terminent la course en 3j 16 h 47 min 33s avec une vitesse moyenne de 6,34 nœuds !

2- Sur la deuxième marche du podium, en proto, on retrouve Rebecca Emily Coles et Carlos Manera, n° 1081, XUCLA Ils terminent le parcours en 3j 17h 12min 30s avec une vitesse moyenne de 6,31 nœuds !

3- Sur la troisième marche du podium (avant jury), en proto, on retrouve Caroline Boule et Benoît Marie, n° 1067, NICOMATIC Ils terminent la course en 3j 17h 35 min 47s avec une vitesse moyenne de 6,29 nœuds !

Podium série :

1- Les grands vainqueurs de cette 38ème édition de la Mini Fastnet en série sont Margaux Chanceaulme et Quentin Mocudet, n°986, ASCODAL/SAVEURS & DELICESIls terminent la course en 3j 20h 03min 30s avec une vitesse moyenne de 6,12 nœuds !

2- Sur la deuxième marche du podium, en série, on retrouve Deniz Baggi et Fabrice Sorin, n°968, CARTOFFSET ls terminent le parcours en 3j 20h 10min 53s avec une vitesse moyenne de 6,11 nœuds !

3- Sur la troisième marche du podium, en série, on retrouve Antonin Chapot et Hugo Zeitoun, n°1043, BIP BIP Ils terminent le parcours en 3j 20h 11 min 29s avec une vitesse moyenne de 6,11 nœuds !

Source CP

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