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Drheam Cup. Le MOD70 Drekan Energy en multi et Teasing Machine en monocoque premire sur la ligne !

Les arrivées se succèdent. Après celle dans la nuit du mercredi 17 au jeudi 18 juillet du MOD70 Drekan Energy (Eric Defert) à La Trinité-sur-Mer, Teasing Machine (Eric de Turckheim) a terminé premier monocoque de la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE, ce jeudi à 16h44’18. Le gros de la flotte continue à batailler dans les petits airs et est attendu en baie de Quiberon entre vendredi et samedi.

Un peu plus d’une demi-journée après Drekan Energy, qui a coupé la ligne d’arrivée à 3h48’26, jeudi 18 juillet, Teasing Machine en a terminé à 16h44’18 avec la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE, après 2 jours 59 minutes et 18 secondes de mer. Le grand monocoque de 54 pieds, plan Nivelt-Muratet qui a subi une petite cure d’amaigrissement l’hiver dernier, a coupé la ligne à la sortie du chenal de La Trinité-sur-Mer dans des conditions estivales, loin de celles, engagées, du départ à Cherbourg-en-Cotentin lundi dernier.
« Cette course a été très variable, mais c’est justement ce qui l’a rendue intéressante, puisqu’il y a eu du travail pour notre navigateur, Jean-Luc Nélias, mais aussi sur le pont, avec toutes les manœuvres possibles et imaginables pour l’équipage, a commenté le propriétaire et skipper de Teasing Machine, Eric de Turckheim. On est partis avec du vent, ça a déboulé jusqu’à Shambles, ensuite, nous avons eu un long bord de près jusqu’à Wolf Rock, là encore dans pas mal de vent, ça tapait bien. La dernière partie de la course a été en revanche très « pétoleuse », avec des vitesses qui ont chuté jusqu’à 3-5 nœuds, notamment le long de Belle-Île. On a d’ailleurs choisi de passer à l’intérieur en se disant que si le vent tombait vraiment, on arriverait à récupérer du thermique plus près de la côte. »
Si cette dernière portion du parcours de 520 milles a été un peu longue à se terminer, elle n’a pas gâché le plaisir de celui qui visera en octobre la victoire sur la Middle Sea Race, déjà remportée en 2022. « On a mis un peu de temps pour finir, mais à l’arrivée, on est contents de terminer premier monocoque. Même si on n’avait pas de réelle concurrence dans notre taille de bateau, c’est toujours gratifiant de gagner en temps réel, ça a été le cas sur plusieurs courses cette année, ce n’est pas usuel. »

Vainqueur notamment du Tour d’Irlande fin juin en temps compensé et en temps réel, l’équipage de Teasing Machine – au sein duquel, en plus du skipper et de Jean-Luc Nélias, figuraient Laurent Pagès, Christian Ponthieu, Bertrand Castelnerac, Jean-Emmanuel Mazars, Paco Lepoutre, Quentin Bouchacourt, Jérôme Teillet et Alexandre de Girval – va-t-il en faire de même sur la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE ? Il va devoir attendre les arrivées des autres monocoques inscrits en IRC équipage pour le savoir, avec toujours les trois mêmes qui se battent pour les deux places sur le podium restantes, dans l’ordre du classement jeudi, Fastwave 6 (Eric Fries), Stamina Sailing Team (Charlie Ageneau) et Moana (Frans Van Cappelle).

Ce trio est attendu à La Trinité-sur-Mer vendredi dans la journée, il sera devancé sur la ligne par l’ORC 50 GDD de Bruno Jacob, deuxième Multi 2000 (derrière Drekan Energy), qui devrait en finir dans la nuit de jeudi à vendredi, tandis que pour la troisième place en temps réel dans cette classe des multicoques, la bataille fait pour l’instant rage entre Wellness Training/MG5 (Marc Guillemot) et ACapella-Proludic-La chaîne de l’espoir (Charlie Capelle). En IRC double, Red Ruby (Jonahan McKee/Will Harris) continue à faire la course en tête, même chose en Sun Fast 30 One Design pour SL Energies Groupe (Laurent Charmy). Enfin, en Class40, sur le grand parcours de 630 milles, les deux inséparables, Swift (Jack Trigger) et Groupe Snef (Xavier Macaire), ont fini par faire route à part en se rapprochant de la Bretagne, le second étant parti chercher de l’air à la côte, ce qui semble pour l’instant lui réussir.

Une chose est sûre, le gros de la flotte continue à évoluer dans des conditions légères, qui rendent particulièrement incertaine l’issue de la DRHEAM CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE dans toutes les catégories. « Il y a une dorsale anticyclonique sur le Golfe de Gascogne, avec des vents qui varient de 3 à 8 nœuds. Tous tentent de s’en extraire, mais le problème, c’est qu’elle les accompagne en se déplaçant vers l’est, confirme Christian Dumard, le consultant météo de la course. Le vent va finir par rentrer, de secteur sud-ouest, mais pas avant samedi, ce qui va cependant permettre à tout le monde, ou presque, de finir dans les temps. » A savoir avant dimanche, 6h, heure à laquelle la ligne fermera.

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SailGP. Victoire espagnole à San Francisco, collision pour les Français

France SailGP Team helmed by Quentin Delapierre collides with ROCKWOOL Denmark SailGP Team helmed by Nicolai Sehested on Race Day 2 of the SailGP Season 4 Grand Final in San Francisco, USA. Sunday 14th July 2024. Photo: Ricardo Pinto for SailGP. Handout image supplied by SailGP

Après Wimbledon en tennis et l’Euro de football, l’Espagne remporte la Saison 4 de SailGP, le championnat international de voile le plus disputé de la planète. Diego Botín et son équipage ont récupéré la troisième place qualificative pour la Grande Finale après une erreur des Français. Privés de safran tribord après avoir percuté violemment le bateau danois et ainsi lestés de lourdes pénalités, les Bleus ont vu tout espoir de qualification disparaître d’un coup ce dimanche, après une première journée pourtant parfaite samedi. Les Espagnols sont donc les doubles gagnants du jour. En plus d’accéder à la Grande Finale, ils remportent cette ultime course à 2 millions de dollars face aux Australiens triple tenants du titre, deuxièmes, et aux Néo-Zélandais, troisièmes. La France termine à une septième place au goût amer, qui ne reflète pas l’excellent niveau de jeu tricolore sur le championnat des catamarans volants les plus rapides du monde.

Cette deuxième journée de Grand Prix de San Francisco avait bien commencé. Le vent était au rendez-vous et les 10 F50 dotés de leur aile de 24 mètres et de leurs petits foils promettaient un spectacle à couper le souffle.

Les Français, en tête après la première journée, ont su résister aux attaques des Espagnols dans la phase d’approche de la ligne de départ de la première course du jour (course 4). Partis en retard mais avant leur adversaire ibérique, les Bleus de Quentin Delapierre ont réussi à remonter la flotte petit à petit. Mais un virement tardif au passage de la dernière marque de parcours avant la ligne d’arrivée, a entraîné un quasi-chavirage et la collision du safran tribord tricolore avec la coque sous le vent bâbord des Danois. Ils terminent finalement neuvièmes de cette course en flotte 4 qui sera leur dernière. Le safran endommagé est irréparable et les fautes entraînant des collisions coûtent extrêmement cher sur SailGP. Les Français écopent de 12 points de pénalité sur le Grand Prix de San Francisco, et de 8 points de pénalité au classement général de la saison. En plus de s’être certainement fait très peur, ils sont anéantis.

Les Australiens, jusque-là imbattus à San Francisco, ont remporté les deux courses en flotte du jour et par la même occasion le classement général de l’épreuve.

Mais tous les regards étaient déjà tournés vers la Grande Finale, une ultime course pour départager les trois premières équipes du championnat à l’issue des 13 Sail Grand Prix de la saison. La Nouvelle-Zélande de Peter Burling, l’Australie de Tom Slingsby et l’Espagne de Diego Botín se sont donc affrontées une dernière fois pour décrocher le graal. Pendant que les Kiwis et les Australiens cherchaient la bagarre pour partir dans la meilleure zone sous le vent de la ligne, Los Gallos en ont profité pour partir bien lancés, au vent. Pari réussi puisqu’ils ont réussi à prendre l’avantage au passage de la première marque de parcours. Ensuite, ils n’ont pas quitté la tête en donnant le tempo des manœuvres, sans erreur jusqu’à l’arrivée et ne laissant aucune chance aux triples tenants du titre australiens et aux Néo-Zélandais favoris cette saison.

Côté tricolore, on retiendra de ce dernier Sail Grand Prix la très belle première journée et les exceptionnels départs de Quentin Delapierre, jamais égalés. Mais aussi leur capacité à être très rapides sur l’eau, à naviguer proprement, à saisir les bons coups et à mener leur F50 avec beaucoup de maîtrise malgré tout. Avec les Néo-Zélandais et les Américains, ils étaient les seuls, jusque-là, à ne pas avoir commis de faute entraînant des points de pénalité. Après une saison à se battre pour grappiller point par point pour se rapprocher de la qualification à la Grande Finale, une progression constante, quatre Grand Prix mal payés à terminer au pied du podium et deux finales avec deux belles places de 2, les Bleus méritaient de gagner enfin. Quentin Delapierre, Manon Audinet, Kévin Péponnet, Jason Saunders, Olivier Herlédant, Matthieu Vandame et Timothé Lapauw y croyaient vraiment, peut-être même plus que leurs adversaires. La déception est d’autant plus grande, mais la route est encore longue. Le chemin déjà parcouru par cette belle équipe est immense et mérite d’être salué. De belles saisons de SailGP sont encore à venir avec des victoires qui n’en seront que plus savoureuses.

En attendant, repos, boulot avant la reprise du championnat les 23 et 24 novembre pour le lancement de la Saison 5 de SailGP.

Quentin Delapierre, pilote France SailGP Team : « C’est le pire scénario qui soit. C’est probablement le pire moment de ma carrière en tant que navigant. Au dernier virement je n’ai tout simplement pas vu les Danois et on a eu un crash. C’est la première fois que je fais ce genre d’erreur et ça arrive au pire moment.
La saison a été difficile, la fin très dure. Mais je suis super fier de ce qu’a fait l’équipe toute cette saison. Malheureusement, je pense que le classement général ne va pas refléter la qualité de notre travail et l’ensemble des atouts de cette équipe. Nous pouvons faire beaucoup mieux. On est arrivés ici à San Francisco avec vraiment l’envie de briller, on a fait un super samedi, la première manche d’aujourd’hui a très bien commencé. Les Espagnols sont venus nous chercher en match racing, on a gagné le match race. On était sur une belle remontée, 3 ou 4e, mais on n’a pas été capables d’aller jusqu’au bout. Surtout sur une erreur comme ça, ça fait très mal. Je ne sais pas trop comment va l’équipe. C’est assez silencieux à bord. Ça fait mal honnêtement.
Il va falloir continuer à avancer et apprendre de ces leçons. Je pense que nous devons aller de l’avant pour la saison prochaine et travailler sur ce qu’il s’est passé à la fin de ce week-end. Nous verrons ce qui se passera la saison prochaine.
Je suis convaincu que le bateau français sera là la saison prochaine. Nous avons bien travaillé avec tous nos partenaires. Et je pense que tout le monde sait et voit que l’équipe française a des valeurs et des compétences incroyables.
Je reste donc persuadé que nous pouvons remporter ce championnat. Mais nous devons juste le montrer. »

Thierry Douillard, coach France SailGP Team : « On est quand même un peu sous le choc, c’était une manche engagée, on était partis derrière, les gars avaient réussi à revenir dans le coup, Manon avait trouvé les bons couloirs pour revenir. C’était très très serré, ils avaient vraiment fait le plus dur. Et puis au passage de la dernière marque, on vient juste flirter la zone, ça doit se jouer à 20 cm.
On a un vrai tribord-bâbord. Il faudra qu’on débriefe. Il n’y a pas de pire scénario pour toute l’équipe. Ça ne représente évidemment pas le travail qu’on a fait sur toute cette saison.
Ils avaient super bien déroulé jusqu’à la dernière porte sous le vent. Ils ont fait le choix de faire un jibe round up à la bouée de droite. Là ça se goupille mal effectivement donc on sort dans la meute avec un peu d’agacement et d’hésitation. On a réussi à reposer le jeu sur la fin de ce bord avec l’objectif de prendre l’intérieur là-haut pour se protéger. Mais on ne va pas assez loin, on vient juste enjamber cette zone et voilà. Ça peut faire un peu suraccident depuis la bouée sous le vent mais ils avaient quand même bien réagi. On va s’en mordre les doigts longtemps, ça fait partie du sport, on voit que ça peut glisser d’un côté à l’autre très très rapidement. Ce sont des décisions à prendre dans des instants très courts. Parfois ça ne va pas comme on le souhaiterait.

On a eu plein de Sail Grand Prix dans le petit temps où on a fini 4e exæquo de points.
Ça s’est joué à quelques centimètres à Tarento par exemple. Mais on a fait un énorme travail pour combler notre retard dans le petit temps et pour réussir à être très compétitifs. Et après quand on s’est retrouvés sur des conditions un peu plus musclées, là ils se sont exprimés pleinement. Quentin a une idée très claire de ce qu’ils doivent faire sur les départs, c’est sa marque de fabrique. Il le fait parfaitement bien comme hier. Comme aujourd’hui, on savait qu’on pouvait se retrouver dans une situation avec l’Espagnol qui vient nous chercher. On se retrouve tous les deux tard mais au final deux bords après on est dans le coup pour faire 3 ou 4 de la manche. Les gars ont toutes les capacités des meilleurs pour jouer la gagne. Il faudra revenir avec encore plus le couteau entre les dents et une farouche envie d’aller au bout et d’arriver à la Grande Finale et de la gagner l’année prochaine. »

© Samo Vidic for SailGP

CLASSEMENT FINAL SAILGP SAISON 4

1- Espagne / Diego Botin
2- Australie / Tom Slingsby
3- Nouvelle-Zélande / Peter Burling
4- Rockwool DEN / Nicolai Sehested
5- Emirates GBR / Giles Scott
6- Canada / Phil Robertson*
7- France / Quentin Delapierre
8- États-Unis / Taylor Canfield
9- Allemagne / Erik Heil
10- Suisse / Nathan Outteridge

  • 2 points de pénalité au championnat pour les 4 points de pénalité à San Francisco
    ** 8 points de pénalité au championnat pour les 12 points de pénalité à San Francisco

Classement de la saison et détails des pénalités ici

CLASSEMENT DE L’ÉPREUVE DE SAN FRANCISCO

1- Australie / Tom Slingsby – 39 pts
2- Rockwool DEN / Nicolai Sehested – 38 pts
3- Emirates GBR / Giles Scott – 35 pts
4- Nouvelle-Zélande / Peter Burling – 33 pts
5- Canada / Phil Robertson – 28 pts*
6- Espagne / Diego Botín – 26 pts
7- France / Quentin Delapierre – 16 pts**
8- Allemagne / Erik Heil – 14 pts
9- États-Unis / Taylor Canfield – 13 pts
10- Suisse / Nathan Outteridge – 12 pts

  • 8 points de pénalité pour Canada SailGP Team pour avoir percuté une marque de parcours sur la course en flotte 2
    ** 12 points de pénalité pour France SailGP Team pour un contact avec ROCKWOOL Denmark lors de la course en flotte 4

Classements du Sail Grand Prix de San Francisco

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Drheam-Cup. Changement de parcours

Le directeur de course, Hervé Gautier a annoncer une réduction des deux parcours : les Class40 et le grand monocoque emprunteront celui de la DC 600, tandis que les Multi 2000, IRC, Sun Fast 30 One Design et le yacht classique feront un total de 490 milles.

Le soleil est au rendez-vous ce dimanche à Cherbourg-en-Cotentin à la veille du départ de la cinquième édition de la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE, l’occasion pour les visiteurs de profiter des nombreuses animations proposées au sein du village et d’admirer les 70 bateaux qui, lundi à 16h30 vont s’élancer sur les deux parcours concoctés par le directeur de course, Hervé Gautier. Au regard des conditions météo attendues à partir de lundi, ce dernier a décidé de les réduire : les Class40 et l’open grand monocoque (Akela) emprunteront celui de 630 milles, initialement prévu pour les Multi 2000, IRC équipage et double, Sun Fast 30 One Design et le yacht classique (Merry Dancer) qui, de leur côté, en découdront sur 490 milles.

Concrètement, le premier parcours, après une traversée de la Manche jusqu’à la marque de West Shambles, mènera la flotte jusqu’à Wolf Rock, elle descendra ensuite jusqu’au point virtuel DRHEAM-CUP, au large de la pointe de la Bretagne, puis jusqu’au plateau de Rochebonne avant de remonter, cap sur La Trinité-sur-Mer. Le second sera identique, sauf que, une fois le point DRHEAM-CUP laissé à bâbord, les concurrents iront directement vers La Trinité-sur-Mer en laissant Houat et Hoëdic à bâbord.

La raison de ces réductions de parcours ? « Après une traversée de la Manche assez rapide, les conditions vont devenir de plus en plus légères, avec quelques passages de molles, qui risquaient de considérablement retarder les bateaux les moins rapides, répond Hervé Gautier. Donc on a proposé un parcours permettant à tous les bateaux d’arriver dans le temps limite, à savoir dimanche matin, 6h. Le plus rapide, le MOD70 Drekan Energy d’Eric Defert, devrait mettre un peu plus de 30 heures, le gros de la flotte est attendu entre la nuit de jeudi à vendredi et celle de samedi à dimanche. »

Si le vent va effectivement faiblir au fur et à mesure de l’avancée de la flotte, les conditions prévues dimanche dans la rade de Cherbourg-en-Cotentin s’annoncent en revanche favorables à une mise en route rapide, avec un flux de Sud d’une quinzaine de noeuds qui va assez rapidement basculer à l’ouest. Le ciel sera sans doute couvert à la mi-journée, avant de peu à peu se dégager, ce qui devrait permettre une bonne visibilité pour les spectateurs souhaitant suivre le départ depuis Le Becquet, puis, le petit parcours préliminaire jusqu’à la marque spectacle d’Urville, depuis les plages de la Saline, de Tourlaville, de Querqueville et d’Urville-Nacqueville.

Une fois parée cette marque d’Urville, la flotte mettra donc le cap au nord pour une traversée de la Manche qui s’annonce rapide, jusqu’à la bouée West Shambles, les concurrents attaqueront alors un long bord au près le long des côtes anglaises, avant une deuxième traversée de la Manche, sans doute au reaching, dans un vent mollissant. Ces conditions font dire à Charlie Capelle, fidèle de la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE depuis sa première édition et inscrit en Multi 2000 sur ACapella-Proludic-La Chaîne de l’Espoir : « Je pense qu’il faudra partir vite car selon moi, la course va se jouer le long des côtes anglaises, où on va devoir négocier quelques bascules, il va falloir être particulièrement vigilant. »

Pour Jean-Philippe Cau, président de Lorient Grand Large et embarqué en IRC équipage sur Fastwave 6, un des favoris dans cette catégorie, « il peut tout se passer vu les conditions qui changent toutes les six heures », tandis que Noa Geoffroy, qui mène un équipage du Yacht Club de Cherbourg en Sun Fast 30 One Design, ajoute : « Il n’y a pas un fichier qui dit pareil. On devrait avoir de l’air pour traverser la Manche, puis du près pour aller jusqu’à Wolf Rock, ensuite, c’est plus incertain. »

Ces conditions changeantes ne sont pas pour déplaire à Jean Passini, skipper de Numerobis et président de la classe C30 qui réunit les nouveaux monotypes Sun Fast 30 One Design : « Ça va être amusant de voir le comportement du bateau dans les conditions très différentes qu’on va rencontrer, ça va nous permettre de se comparer en vitesse aux autres à toutes les allures. »

Autant dire que dans toutes les séries en lice sur cette cinquième édition de la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE, on peut s’attendre à de belles bagarres et que la victoire, au bout de quatre-cinq jours de mer pour le gros de la flotte, se méritera !

PAROLES DE MARINS :

Jonas Gerckens (Red Dolphins Espoirs, Sun Fast 30 One Design) : « On s’attend à pas mal de conditions différentes, ça va être très intéressant pour découvrir ce nouveau Sun Fast 30 One Design.. J’aime beaucoup les courses multi-classes comme la DRHEAM-CUP, qui est devenue un rendez-vous phare en quelques années et mélange les pros et les amateurs. Il y a une ribambelle de beaux bateaux sur un parcours technique, c’est super intéressant. »

Jean-Philippe Cau (Fastwave 6, IRC équipage) : « Il peut tout se passer vu les conditions qui changent toutes les six heures, avec notamment une deuxième moitié de course qui s’annonce compliquée en raison du petit temps. La DRHEAM-CUP est une course qui a bien trouvé sa place dans le calendrier, les gens viennent facilement, c’est la preuve qu’il y avait un besoin. Tous les deux ans en alternance avec le Fastnet, c’est la course qu’il faut faire. »

Eric Defert (Drekan Energy, Multi 2000) : « C’est ma première DRHEAM-CUP, je suis très content d’être là, j’avais envie de faire une course de 600 milles sur mon MOD70 sur un parcours technique, qui va nous permettre avec l’équipage de roder nos automatismes. Je m’attends à un départ rapide, avec un bord de reaching sympa sur la traversée de la Manche, puis du près le long de la côte sud anglaise jusqu’à Wolf Rock. On va tirer des bords dans un vent d’une vingtaine de noeuds, ce sera ensuite du reaching plus mou jusqu’au way-point DRHEAM-CUP. On va avoir du travail ! »

Eric de Turckheim (Teasing Machine, IRC équipage) : « J’aime beaucoup ce format de course, avec notamment toute la côte sud de l’Angleterre qui est toujours extrêmement intéressante d’un point de vue navigation, avec des renverses de courant qui demandent de se protéger dans les grandes baies ou d’aller jouer plus au large. La DRHEAM-CUP est devenue en quelques éditions une épreuve importante, nous n’avions pas de course de ce type en France, c’est bien qu’elle ait trouvé sa place. »

Marc Guillemot (Wellness Training/MG5, Multi 2000) : « Je suis ravi de revenir sur la DRHEAM-CUP, qui est une course très bien organisée, c’est tout à l’honneur de son organisateur Jacques Civilise qui s’est beaucoup battu pour monter cet événement. Le pari est réussi, et dans chacune des classes, on peut s’attendre à de belles bagarres sur un parcours toujours intéressant, tous les ingrédients sont réunis pour que ce soit une belle édition. »

Pierre Bouhanna (Jambo, IRC équipage) : « C’est enthousiasmant de participer à de telles courses qui mélangent les bateaux, les amateurs et les professionnels, d’autant qu’elle est super bien organisée, l’équipe d’organisation est très sympa et efficace, nous sommes très contents d’être là ! »

Vincent Delaroche (Merry Dancer, yacht classique) : « Merry Dancer est un plan William Fife construit en Ecosse en 1938 et basé à Bénodet, qui occupe toutes mes vacances depuis que je l’ai racheté, il y a 22 ans. En son temps, c’était un bateau de course qui faisait partie des meilleurs du monde, il est vraiment typé pour le large, il a traversé plusieurs fois l’Atlantique. Cette DRHEAM-CUP est pour moi l’occasion d’emmener ma famille faire 600 milles offshore, le but est de se faire plaisir en course. »

Guy Delcroix (Georgia, IRC double) : « C’est ma quatrième participation sur Georgia en double, on est nombreux en IRC double, c’est sympa. On est très contents de venir à Cherbourg qui nous accueille bien, on avait besoin d’un Fastnet français, la DRHEAM-CUP tient très bien ce rôle ! »

Will Harris (Red Ruby, IRC double) : « Jonathan McKee m’a appelé pour me demander si j’étais disponible pour courir la DRHEAM-CUP, c’est une bonne opportunité pour moi car j’aime bien naviguer en double en IRC, qui plus est avec Jonathan qui a beaucoup d’expérience, il a déjà fait la Volvo Ocean Race et la Coupe de l’America. Je suis très heureux d’être ici à Cherbourg, cette DRHEAM-CUP va être une belle compétition entre les Français et les Anglais en IRC double. Avant cela, il y a la finale de l’Euro de foot, on va être à fond derrière l’Angleterre, on espère qu’on va gagner au foot puis sur l’eau ! »

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TourVoile. Dunkerque Voile remporte le Tour sur la dernière manche

Tour Voile 2024, Etape de Saint-Cast Le Guildo, Grand prix de Bretagne, derniers parcours construits du Tour Voile 2024, le 14/07/2024, Photo © Jean-Marie LIOT / Tour Voile ### Tour Voile 2024, Saint-Cast Le Guildo, Grand Prix de Bretagne, on 14/07/2024, Photo © Jean-Marie LIOT / Tour Voile

La 45e édition a tenu toutes ses promesses jusqu’à la dernière manche avec un Trophée âprement disputé par les 14 équipages. Dunkerque Voile, skippé par Arthur Meurisse, s’impose au terme d’un périple ayant démarré le 28 juin, à Dunkerque. Auray Quiberon by Orlabay et Projet de l’Arche au Havre complètent le podium final.

Cette ultime journée s’est révélée aussi interminable qu’un jour sans vent pour les équipages du Tour Voile, partis des pontons ce dimanche, vers 9h. Éole, d’humeur paresseuse, ne daigna se manifester qu’en fin de matinée, permettant enfin à la flotte de s’élancer peu après 13h, toujours dans un vent très léger, sur un parcours construit de 9 milles. Les deux rappels généraux de la 21e course trahissaient leur impatience de se mesurer une fois de plus sur le magnifique plan d’eau de Saint-Cast-le-Guildo, à l’occasion du Grand Prix de la Région Bretagne.

La victoire sur la dernière manche
Les 14 équipages du Tour Voile ont fait preuve d’un incroyable esprit sportif en mer sans jamais oublier le fairplay tout au long de la compétition. Cette journée de dimanche en a encore apporté la preuve, notamment avec le trio de tête au classement général provisoire se bagarrant jusqu’au bout pour prétendre à la victoire. Rarement un final n’aura été aussi haletant !
À l’issue de la 21e course, Auray Quiberon by Orlabay, en terminant premier, parvient à rattraper son retard de point sur Dunkerque Voile, créant ainsi une nouvelle égalité. L’équipage nordiste a dû puiser dans ses dernières forces pour décrocher la victoire finale.
« Il y a trois semaines, nous n’étions pas sûrs de pouvoir faire le Tour à cause de notre problème de quille, souligne Arthur Meurisse. Être au départ était déjà la première victoire. Ça été une équipe de fou, un bateau de fou et un Tour de fou. Nous avons tiré dessus et sur l’organisme aussi. Nous sommes bien cramés, mais c’est ce que nous étions venus chercher. Et ce scénario de fou en arrivant à Saint-Cast Le Guildo, les trois premiers bateaux à égalité de points. C’était génial. Nous étions remontés comme une pendule pour cette dernière manche. Notre électricité nous a abandonnés, nous nous sommes retrouvés seuls en nous disant que ça n’était pas forcément gagné d’avance. Nous avons pris un bon départ et nous avons marqué Orlabay jusqu’à la fin. J’ai navigué avec une super équipe. Nous avions un peu des lacunes en termes de vitesse sur certains bords et à quatre, nous nous motivons, chacun donne son point de vue sur les réglages et on essaye. »

Les valeurs essentielles du Tour Voile
Détection, formation et transmission : autant de valeurs essentielles au Tour Voile qui ont été honorées lors de cette nouvelle édition. Cet événement a de nouveau permis aux marins d’acquérir une expérience inestimable au cours de ces deux dernières semaines.
« C’est le meilleur entraînement que je pouvais faire, affirme Pep Costa, skipper d’Auray Quiberon by Orlabay. J’ai appris énormément. C’est que du bonus pour ma prochaine Solitaire. Je sais que dans les départs, je pourrais être meilleur, dans les phases de vitesse aussi. Je n’aurais pas pu rêver mieux pour me préparer. »

Leurs pérégrinations les ont emmenés des côtes nordiques jusqu’en Belgique, en passant par la Normandie et le Nord de la Bretagne. Un parcours à la fois audacieux et exigeant, semé d’embûches. Les 15, puis 14 Figaro Beneteau 3, en raison de l’abandon du CER-Ville de Genève à la suite de son talonnage au large de Dunkerque, ont ainsi dû éviter les bancs de sable mouvants, ainsi que les courants forts et les rochers.
Les concurrents se sont arrêtés au total dans 6 villes étapes entre Dunkerque, Blankenberge, Dieppe, Deauville, Le Havre et Saint-Cast Le Guildo. Ils étaient 108 marins à participer à ce Tour Voile 2024, dont près d’un tiers avait déjà répondu présent lors de l’édition de la Renaissance, l’année dernière.

Aussi, le Tour Voile est un véritable tremplin de la course au large.. Un constat que partage Arthur Meurisse : « Ma participation au Tour Voile en 2023 m’a poussé à vouloir m’essayer à la course au large en solitaire. Ça a pas mal porté ses fruits cette année. Je suis en train d’essayer de ficeler ma participation à La Solitaire dans un mois. L’idée serait de pouvoir encore en faire pendant deux ou trois ans pour apprendre davantage comment le bateau marche. On ne s’improvise pas coureur au large. C’est un métier, il faut apprendre. »

De la bataille intense, des sourires et des accolades sur les pontons, tels sont les maîtres mots de cette édition 2024… Et certainement de celle de 2025 ! Les concurrents n’avaient qu’une envie : revenir l’année prochaine.

Le bilan d’Emmanuel Bachellerie et Mathieu Sarrot, dirigeants d’Ultim Sailing, organisateurs et producteurs exécutifs du Tour Voile
« Cette nouvelle édition du Tour Voile a tenu toutes ses promesses. Yann Eliès, avec beaucoup d’humilité et tout son savoir-faire de marin professionnel, a pris brillamment les rênes de sa première grande épreuve en tant que directeur de course. Nous avons lancé 22 manches depuis le lancement de ce Tour Voile le 28 juin dernier à Dunkerque, atteignant ainsi notre objectif. Les 108 marins terminent fatigués mais profondément satisfaits ; notre plus grande victoire est de les voir animés par l’envie de revenir l’année prochaine.
Côté bilan à terre, après nous être appuyés en partie sur le Tour de Bretagne à la Voile en 2023 pour la Renaissance du Tour, nous avons eu, cette année, un éventail de choix plus larges. Avec Yann Eliès, nous avons élaboré un parcours visant à maximiser le temps passé en mer. Chaque jour, les marins ont régaté dans relâche, et les villes-étapes ont été à la hauteur du spectacle exceptionnel qu’ils nous ont offert pendant ces 15 jours. »

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TourVoile. Final ce week-end

© Jean Marie Liot/Tour Voile

Ce 12 juillet, les Figaro Beneteau 3 se sont amarrés à Saint-Cast-le-Guildo, après une âpre bataille pour la tête de flotte lors de la dernière Grande Course de 160 milles depuis Le Havre. Après avoir longé les côtes nordistes et normandes, les marins ont enfin rejoint les rivages bretons, hérissés de rochers, promettant un dénouement spectaculaire pour ce Tour Voile 2024.
Auray Quiberon by Orlabay, déjà en tête à l’issue de l’étape entre Deauville et Le Havre, se place à nouveau en sommet du podium, devant La Réunion et Région de Bruxelles-Capitale.
Revirement de situation au classement général provisoire, avec chacun 74 points, Auray Quiberon by Orlabay, Dunkerque Voile et Projet de l’Arche au Havre, rebattent les cartes du prochain podium final. Le Tour Voile 2024 est loin d’être terminé !

Le spectacle était beau pour les visiteurs perchés sur ces falaises surplombant la mer à près de 70 mètres de hauteur. Et le suspense restait entier pour connaître les deuxième et troisième de cette Grande Course Le Havre-Saint-Cast-le-Guildo. Un véritable coude à coude entre les équipages belge et réunionnais jusqu’à la dernière bouée, avant le cap Fréhel.
« Nous nous attendions à une étape longue et mentalement prenante, souligne Gabriel Jean-Albert, à bord de La Réunion. Jules (Delpech) a été super bon, il nous a dégotté quelques petites opportunités qui nous ont permis de faire des gains significatifs et de nous rapprocher de la tête de course, avec un dernier avantage décisif lors du contournement du cap Fréhel. Nous avons réussi à nous glisser devant en attaquant un peu plus haut et plus rapide.. Nous avons ensuite bien géré le courant, ce qui nous a permis de prendre de la marge et d’aborder l’arrivée sereinement avec de beaux derniers bords et une belle succession d’empannages sous spi rapide. »
La conclusion d’une étape longue et difficile. Une bataille qui a commencé à Barfleur. « Nous étions troisième ou quatrième, ajoute Gabriel. Orlabay et les Belges s’étaient un peu échappés devant. Ensuite, l’élastique n’a fait que se tendre et se détendre. »

Des déceptions au ponton
L’équipage, skippé par Timothée Deplasse, n’a pourtant ménagé ni son ardeur ni sa détermination tout au long des 160 milles parcourus depuis leur départ, hier midi. Région de Bruxelles-Capitale a effectué une soixantaine de virements le long du Cotentin pour permettre à leur bateau d’avancer de quelques milles alors qu’ils se trouvaient ralentis par le petit temps et le fort courant entre Barfleur et Cherbourg. « C’était intense car il y avait beaucoup de passages à niveau, plein d’endroits avec peu de vent et du courant, souligne Timothée Deplasse. Il a fallu trouver les bons placements et les bonnes opportunités. Nous avons réussi à nous dégager assez vite du départ avec le groupe de tête.. »
Comme aime à le rappeler Franck Cammas, « tant que la ligne n’est pas passée, ça n’est pas terminé. » C’est d’ailleurs ce qu’a constaté Projet de l’Arche au Havre, alors premier au classement général avant de se prendre le foil tribord dans une bouée de casier. « Nous étions quatrièmes, et en allant à la côte, nous passons à 15 mètres d’un casier, confie Thomas André. Cette erreur nous coûte trois places au départ, à 15 minutes de l’arrivée. Mais nous réussissons à dépasser un bateau puis un deuxième. J’ai envie de retenir cela. Le positif, pour essayer de ramener la coupe. »
Rien n’est encore joué pour le podium final, révélé le 14 juillet à l’issue de deux Grands Prix décisifs, qui se tiendront demain et dimanche.

Il a dit :
Pep Costa, skipper d’Auray Quiberon by Orlabay
« C’était la première course où nous partons en tête et où nous terminons en tête en passant toutes les marques en tête. C’était une étape dure avec le courant. Il faut une équipe comme celle-là pour pouvoir gagner trois offshores d’affilée, c’est vraiment la force du collectif qui fait cela. Nous sommes à égalité, avec nos concurrents. C’est serré, c’est ce qu’on était venu chercher. Il reste encore deux jours. Nous allons essayer de bien naviguer, et de voir ce que ça donne à la fin. »

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Drheam Cup. Le Grand Prix de France de course aul large commence ce week-end !

©Joao Eira-Velha / DRHEAM-CUP 2024

Le coup d’envoi de la cinquième édition de la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE a été donné jeudi à Cherbourg avec l’inauguration officielle du village de la course, situé Plage Verte, en surplomb des bassins de Port Chantereyne. Comme à chaque édition depuis la première, en 2016, le triptyque « compétition, partage, fête » sera le fil rouge de la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE. Compétition, avec, une nouvelle fois, un plateau relevé, tant en quantité qu’en qualité, puisqu’ils sont cette année près de 90 inscrits représentant 11 nationalités différentes, ce qui promet de belles batailles nautiques sur les deux parcours (DC 600 et DC 1000) et dans les sept catégories en lice.

Partage, puisque le DRHEAM-TROPHY, prologue qui s’élancera ce samedi 13 juillet à 14h, servira une nouvelle fois de cadre à l’opération Rêves de Large. Lancée dès la première édition, celle-ci consiste à inviter 25 jeunes du territoire du port de départ à participer à ce DRHEAM-TROPHY à bord de bateaux concurrents. « Nos jeunes ont besoin de rêves et d’aventures, je souhaitais que la course soit porteuse de relations humaines et de partage entre générations, explique Jacques Civilise. D’où cette initiative Rêves de Large qui donne l’occasion à des adolescents de découvrir de l’intérieur et auprès de skippers professionnels ou amateurs tout le spectre d’une course au large, des manœuvres pour sortir du port à la remise des prix, en passant par la procédure de départ et les passages de bouées. »

Pour cette cinquième édition, deux groupes de jeunes de 11 à 15 ans seront de la partie, un premier issu des centres sociaux et des maisons de jeunesse de Cherbourg-en-Cotentin, le second dans le cadre d’un partenariat avec la Communauté d’agglomération du Cotentin qui gère les bases nautiques locales. Les heureux élus seront embarqués, et sans doute mis à contribution, à bord de 25 bateaux dont les skippers ont accepté de jouer le jeu de la transmission, et non des moindres, de Xavier Macaire (Groupe Snef) à Francis Joyon (Océans), en passant par Marc Guillemot (Wellness Training/MG5), Eric de Turckheim (Teasing Machine), Alexandre Le Gallais (Trim Control) ou Emmanuel Hamez (Viranga).

Ces notions de partage et de transmission sont également chères à Cherbourg-en-Cotentin qui, le jour de l’inauguration du village de la DRHEAM-CUP/GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE, le 11 juillet, accueillera également les remises des prix de l’avant-dernière étape de la 39e édition du Tour des Ports de la Manche, course-croisière emblématique du département, à laquelle participent 85 équipages, et des Championnats de France minimes, organisés par la Ligue de voile de Normandie, qui réunissent depuis le 6 juillet 400 jeunes de 12 à 14 ans !

Pour ce qui est de la fête, les nombreux visiteurs attendus en ce début de vacances d’été à Cherbourg-en-Cotentin seront servis, puisque les organisateurs et la ville ont concocté un programme complet qui permettra de satisfaire tous les publics. Sur le village officiel, qui accueillera un village des associations et un espace de restauration, seront ainsi proposées de nombreuses animations gratuites et ludiques, avec notamment pour les plus jeunes, une baleine gonflable à chevaucher ou le bateau pirate du capitaine Borgnefesse et sa tyrolienne, mais également, pour les familles, un « escape game » pour partir à la découverte des secrets de Cherbourg-en-Cotentin, des baptêmes de plongée ou de navigation à bord d’un J80.

Qui dit fête dit aussi musique, avec des concerts et DJ sets programmés tous les soirs et un grand concours de blind-test par équipes, le samedi 13 juillet à 19h30, animé par un groupe en live. Et bien évidemment, fête nationale du 14 juillet oblige, la ville de Cherbourg-en-Cotentin proposera son traditionnel feu d’artifice, tiré dimanche soir et visible depuis la Plage Verte, juste après la diffusion sur écran géant de la finale de l’Euro 2024 au sein d’une fan zone pouvant accueillir jusqu’à 8000 personnes !

Il sera alors temps, le lundi 15 juillet, de revenir à la compétition, avec le grand départ, à 16h30, de la cinquième édition de la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE, cap sur La Trinité-sur-Mer, où les premiers sont attendus au bout d’environ deux jours de course. Comme lors des éditions précédentes, les passionnés de régate virtuelle auront de nouveau la possibilité de s’aligner, eux aussi, au départ de la course, via Virtual Regatta Offshore, une nouvelle fois jeu officiel de la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE.

Depuis l’ouverture officielle du village de la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE COURSE AU LARGE, jeudi matin à Cherbourg-en-Cotentin, ce dernier vit au rythme des nombreuses animations proposées sur la Plage Verte, mais également des préparatifs de la course qui, lundi, s’élancera de la pointe du Cotentin pour mettre le cap sur La Trinité-sur-Mer.
Comme chaque année depuis 2016, elle sera précédée d’un prologue, le DRHEAM-TROPHY, qui sert de cadre à l’opération Rêves de Large. Cette dernière dans un objectif de partage et de transmission, consiste à inviter 25 adolescents de 11 à 15 ans de Cherbourg-en-Cotentin et de l’agglomération à vivre ce prologue de l’intérieur, à bord des bateaux participants.

Les jeunes du territoire accompagnés des skippers de la Drheam-Cup dans le cadre de l’opération Rêves de Large ©Joao Eira-Velha / DRHEAM-CUP 2024

Pour ce DHREAM-TROPHY 2024, ils auront le droit à des conditions idéales, avec un ciel qui devrait se dégager au fur et à mesure de la journée et surtout un vent modéré de 8-10 nœuds d’ouest-nord-ouest qui devrait convenir aux néophytes. La flotte quittera les pontons de Port Chantereyne à partir de midi, pour un départ en deux vagues, dans la baie du Becquet. La première à 14h pour les Class40, Multi 2000 et grands monocoques, la seconde à 14h15 pour les IRC équipage et double, ainsi que les Sun Fast 30 One Design.
Les concurrents auront un petit bord à faire pour laisser à bâbord le coffre du Becquet avant de longer les forts de Cherbourg-en-Cotentin et d’aller virer une bouée au niveau de la plage de Querqueville pour mettre le cap sur la ligne d’arrivée entre le Fort Chavagnac et le feu du Fort de l’Ouest, soit une dizaine de milles en tout.
Le public aura donc de nombreux points de vue pour admirer les bateaux – ports du Becquet, plages de la Saline, de Tourlaville et de Querqueville -, il pourra ensuite fêter les vainqueurs et les participants à l’opération Rêves de Large à l’occasion de la remise des prix de ce DRHEAM-TROPHY, sur la scène du village, à 18h30. Avant de prolonger la fête dans la soirée, avec notamment un grand concours de blind-test à 19h30 et un DJ Set signé James McQueen à 21h !

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Vendée Globe. La liste officielle des 40 participants du Vendée Globe 2024, Oliver Heer sélectionné

Le processus aura été long mais il est arrivé à son terme avec la fin de la New York Vendée. La SAEM Vendée a officiellement annoncé les 40 participants du prochain Vendée Globe alors que 42 skippers étaient encore lice.

44 skippers ont candidaté pour cette 10e édition. À l’issue de la New York Vendée – Les Sables d’Olonne, 42 skippers sont parvenus à se qualifier, mais ils seront 40 à prendre le départ le 10 novembre 2024. Il restait à connaître la wild card que s’était réservée l’organisation pour repêcher un éventuel candidat. C’est Oliver Heer qui l’a obtenu. Un résultat logique au vu du tableau de sélection des milles parcourus. James Harayda et François Guiffant restent sur la liste d’attente.

« Ce ne fut pas un choix facile, ces trois skippers sont extrêmement méritants. J’ai consulté diverses personnes dont notamment le président de la Classe IMOCA et mon directeur de course. Après mûre réflexion, j’ai décidé de jouer le jeu des sélections et de les départager dans l’ordre du classement aux milles et donc de respecter la loi du sport. » explique Alain Leboeuf, président du Département de la Vendée et du Vendée Globe.

13 skippers disposant d’un bateau neuf étaient assurer d’y participer

  1. Samantha Davies
  2. Nicolas Lunven
  3. Boris Herrmann
  4. Jérémie Beyou
  5. Thomas Ruyant
  6. Charlie Dalin
  7. Sébastien Simon
  8. Yannick Bestaven
  9. Paul Meilhat
  10. Éric Bellion
  11. Yoann Richomme
  12. Maxime SOREL
  13. Jean Le Cam

Le classement des skippers en fonction de leurs milles parcourus. cf le tableau officielle mise à jour du Vendée Globe https://www.vendeeglobe.org/tableau-de-selection

  1. Manuel Cousin
  2. Damien Seguin
  3. Justine Mettraux
  4. Denis Van Weynbergh
  5. Romain Attanasio
  6. Isabelle Joschke
  7. Benjamin Dutreux
  8. Louis Burton
  9. Conrad Colman
  10. Pip Hare
  11. Kojiro Shiraishi
  12. Tanguy Le Turquais
  13. Alan Roura
  14. Guirec Soudée
  15. Sébastien Marsset
  16. Fabrice Amedeo
  17. Antoine Cornic
  18. Arnaud Boissières
  19. Szabolcs Weöres
  20. Giancarlo Pedote
  21. Louis Duc
  22. Sam Goodchild
  23. Benjamin Ferré
  24. Clarisse Crémer
  25. Jingkun Xu
  26. Violette Dorange
  27. Oliver Heer

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TourVoile. prologue remporté par “Les étoiles filantes” skippé par Quentin Vlamynck

© Jean Marie Liot/Tour Voile

15 Figaro Beneteau 3 se sont affrontés pour la première fois ce vendredi 28 juin au large de Malo-les-Bains et de ses villas Belle Époque. Un spectacle que les curieux ont pu admirer depuis la plage. Bien que le prologue ne soit pas pris en compte pour le classement général, l’équipe Les Étoiles Filantes, skippé par Quentin Vlamynck, s’est illustrée en décrochant la première place. En deuxième position, le bateau Auray Quiberon By Orlabay, suivi par Dunkerque Voile.

La flotte s’est élancée à l’est du Kursaal aux alentours de 16 h 30, dans un vent de secteur Ouest d’une quinzaine de nœuds pour un parcours construit de près de deux milles. Un véritable échauffement pour les concurrents qui ont réussi à passer à travers ce tracé insidieux. « Il y a pas mal d’obstacles dans le coin, notamment des bancs de sable, des petites épaves qui ne sont pas forcément marquées sur la cartographie », précise Maiwenn Deffontaines de l’Équipe Bretagne Jeunes Habitable. La navigatrice de 25 ans, restée à terre pour ce prologue, s’enthousiasme devant le terrain de jeu qu’offre le plan d’eau de Dunkerque.
Le constat est similaire pour Quentin Vlamynck et son équipage. « Ça n’était pas que simple, confirme-t-il. À cause de ces fameux bancs de sable, nous devions absolument savoir où prendre des risques ou non. Nous devions rester concentrés, c’était une belle surprise. »

« Les Étoiles Filantes » défie les superstitions !
Il ne fallait guère être superstitieux aujourd’hui pour prétendre à la victoire. En effet, certaines croyances persistent avec ténacité dans l’univers maritime. Remporter le prologue en fait partie, cela priverait les vainqueurs de la gloire finale. « Nous étions partagés à l’idée de gagner aujourd’hui, souligne Quentin Vlaminck. Deux membres de l’équipe, dont moi, ne voulions pas en tenir compte tandis que les deux autres préféraient lorgner la deuxième place. Awen (le Huec) a failli tirer la barre pour ne pas passer la ligne d’arrivée. »
Cette première course aura permis à l’équipe Les Étoiles Filantes de se rassurer pour la suite. « C’était la première fois que nous naviguions ensemble tous les quatre, précisent-ils. Nous avons gardé notre avance du début à la fin malgré la pression de Auray Quiberon By Orlabay et de Dunkerque Voile, c’était cool. »

Demain, samedi 29 juin, les 15 équipages quitteront les pontons à 8 h 45 pour le premier parcours côtier de ce Tour Voile 2024, dont le départ sera donné à 11h. « Il y aura moins de vent, ça va être complètement différent. Le courant risque de nous embêter davantage. Pour la suite, le but sera de faire le mieux possible sans trop de contre-performances, ça va être long. »

Ils ont dit
Yvon Larnicol, skipper de Auray Quiberon By Orlabay :
« C’était sympa, il y a eu un peu de vent. C’était assez sportif. Cela nous a permis de nous mesurer aux autres. Ça s’est plutôt bien passé puisque nous finissons deuxième. Nous ne sommes pas superstitieux, mais cette position nous convient parfaitement. Nous sommes satisfaits de notre performance. La flotte est restée dense sur les deux tours de banane. Ça promet pour demain. »
Arthur Meurisse, skipper de Dunkerque Voile :
« Nous avons terminé à la troisième place, après un beau départ. Grâce à notre connaissance des courants du coin, nous savions exactement où jouer. Nous avons tenu la bataille jusqu’au bout. Orlabay nous double sur la fin, bien joué à eux. Maintenant, ce n’était que le prologue, et nous avions décidé de ne pas le gagner. Nous avons hâte que ça commence demain. C’est de bon augure pour la suite. Il y aura du match jusqu’à la fin. Rendez-vous dans 14 jours. »

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Championnat du Monde offshore en double Mixte. Loïs Berrehar avec Charlotte Yven et Basile Bourgnon et Elodie Bonafous sélectionnés

Le Championnat du Monde Offshore en Double Mixte se disputera à Lorient du 24 septembre au 1er octobre. Loïs Berrehar & Charlotte Yven ainsi que Basile Bourgnon & Elodie Bonafous ont été sélectionnés par la Fédération Française de Voile et le DTN, Guillaume Chiellino.
Les quatre marins sélectionnés sont des acteurs majeurs du circuit Figaro depuis plusieurs saisons et se connaissent bien ! L’an passé, sur la Transat Paprec entre Concarneau et Saint-Barthélemy, Charlotte Yven et Loïs Berrehar, l’avaient emporté après plus de 18 jours de course. « On commence à bien se connaître avec Loïs parce qu’on a tous les deux rejoint le programme « Skipper Macif » l’un après l’autre, d’abord lui en 2022 puis moi en 2023 et on a, depuis, couru ensemble toutes les courses en double du circuit Figaro », explique Charlotte. « On sait qu’on est plutôt performant ensemble et en plus, on s’amuse bien, on fonctionne bien, on prend du plaisir sur l’eau ensemble. On a hâte de s’aligner sur ce Championnat du Monde, une nouvelle compétition un peu différente de ce qu’on connaît, avec un nouveau bateau, des nouveaux concurrents, un format sûrement un peu différent de ce qu’on connaît en Figaro, mais ça restera une course Offshore, et ça on connait un peu ! »
Pour Basile Bourgnon et Elodie Bonafous, ce Championnat du Monde sera leur première compétition ensemble. « Ça fait un moment qu’on a envie de naviguer ensemble, mais avec nos projets respectifs ça n’avait pas pu se faire », explique Basile Bourgnon. « Là ce Championnat du Monde tombe bien, pour clôturer cette belle saison de Figaro qui est pour nous deux la dernière. On a hâte de pouvoir affronter des nations qu’on n’a pas l’habitude de voir sur nos compétitions. On va se préparer avec Loïs et Charlotte, avec qui on s’entraine déjà régulièrement. A deux, et même à quatre, on sera plus efficace pour s’adapter au bateau et pour progresser techniquement ! »

L’ événement sera particulièrement observé cet automne notamment pour promouvoir la course au large aux JO. Ce format, qui avait été proposé pour faire entrer la course au large au programme des Jeux Olympiques de Paris 2024 et de Los Angeles 2028, continue de grandir et de se mondialiser. Avant une nouvelle chance d’arriver aux JO à Brisbane en 2032 ? « Depuis le début, la Fédération Française de Voile a toujours soutenu l’entrée de la course au large au programme des Jeux Olympiques », rappelle Corinne Migraine, vice-présidente de la FFVoile. « Pouvoir organiser un Championnat du Monde, ici en France, dans la « Sailing Valley » à Lorient, un des plus haut-lieu de l’Offshore est quelque chose d’important pour nous. D’autant plus que ça se déroulera quelques mois après les Jeux Olympiques organisés également en France ».
Sur la liste des engagés, des pays « historiques » de la course au large, comme la France évidemment mais aussi la Grande-Bretagne, la Nouvelle-Zélande, l’Australie et les Etats-Unis, mais aussi les nations « émergentes » dans ce format comme les Pays-Bas ou la Belgique et d’autre pays qui se sont lancés au large beaucoup plus récemment. « C’est aussi cette universalité qui est importante », rajoute Corinne Migraine. « Parce que l’objectif c’est aussi d’encourager la pratique de la voile sur notre territoire et de promouvoir la course au large dans le monde entier ». Et pour briller à domicile,
La compétition se déroulera sur le Sun Fast 30 One Design qui a été sélectionné par World Sailing pour cette compétition. David Graham, directeur général de World Sailing, a déclaré : « La course au large est une priorité dans les ambitions de World Sailing de développer le sport à l’échelle mondiale. La forte croissance de la Course au Large en double ces dernières années a été très importante pour notre sport en général.»

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Globe40. La 2e édition partira de Cadix !

Le parcours de la 2e édition de la Globe 40 est désormais connu avec l’annonce de la ville de départ en septembre 2025. Ce sera Cadix la plus ancienne ville d’occident avec ses 3000 ans d’histoire qui offre un patrimoine historique et culturel exceptionnel.

LORIENT AGGLOMÉRATION avec le soutien de LORIENT GRAND LARGE accueillera à nouveau le prologue de l’épreuve fin août 2025. Base de nombreuses équipes en Class40, Lorient offre le cadre parfait pour cette première rencontre de tous les concurrents avec tout le support technique nécessaire. Un parcours de 900 milles conduira ensuite vers les terres andalouses, avec comme nouveauté l’affectation d’un petit coefficient .L’événement sera présent à Cadix sur 10 jours avec un programme qui fera l’objet d’une communication détaillée.

Descente dans les alizés vers le Cap-Vert
Après un départ de Cadiz qui devrait être le 14 septembre 2025 ce sont 1500 milles qui attendent les skippers en route vers l’archipel des Iles du Cap-Vert. Une étape dans l’alizé qui devrait prendre une semaine. Mindelo a été un moment fort de la 1ére édition, une escale particulièrement appréciée par tous avec la beauté sauvage de ces iles volcaniques et l’accueil unique du peuple Cap-Verdien, ce cher “Petit Pays” de Césaria Evora, si authentique. Les Class40 seront amarrés au port de Mindelo pour un véritable échange avec le public.

Premier grand parcours océanique pour rallier La Reunion.
7050 milles c’est la distance à “avaler” dans ce premier grand-rendez océanique, avec une longue descente de l’Atlantique Sud, le contournement de l’anticyclone de Saint-Helene, l’épreuve du passage du Cap Bonne Espérance, le premier des 3 caps mythiques, l’arrivée en Océan indien et la remontée vers l’Ile de la Reunion. L’agglomération des Communes de l’Ouest ( TCO) accueillera l’épreuve au port de la Pointe des Galets, aprés 30 jours de mer environ pour les premiers, tout début novembre. Recevant pour la première fois une grande épreuve de course au large le territoire veut à la fois mettre en avant ses attraits nautiques, 22 km de lagon, et son développement dans la plaisance, tout en offrant cette nature sauvage – l’ile Intense – des cirques montagneux comme le plus connu de Mafate… randonnée obligatoire pour les marins et leurs familles au paradis du trail.

Plongée vers le sud de l’Océan Indien et la baie de Sydney.
Dans la 3ème semaine de novembre 2025 les équipes prendront la route du grand sud vers le continent australien ; 5100 milles à parcourir, et après avoir quitté l’ile de la Reunion une descente vers les quarantièmes en bordure des Terres Australes et Antarctiques Françaises; puis une remontée vers la Grande Baie Australienne qui peut réserver bien des suprises avant de franchir le redouté Détroit de Baas vers Sydney. Une ligne d’arrivée au milieu de la baie sans nulle doute marquante dans ce temple de la voile ; soit 25 jours de mer environ pour rejoindre la destination vers mi-décembre. Il ne restera plus qu’à profiter de tous ces docks réaménagés, d’opérer le contrôle technique à mi-parcours des Class40, d’assister en spectateur au départ de Sydney Hobart avant de fêter le nouvel an à l’autre bout de la planète sur fond de feu d’artifice éclairant l’Opéra de Sydney et Harbour Bridge.

Une transpacifique vers la destination mythique de Valparaiso
Les vapeurs du nouvel an devront se dissiper rapidement pour un départ vers le Chili dans les tous premiers jours de janvier. Au programme une transpacifique de 6400 milles, 2ème plus grande étape, une trentaine de jours de mer pour une arrivée fin janvier, et un parcours à découvrir pour les Class40 qui en 2022 étaient d’abord passés par la Polynésie avant de redescendre vers le Horn. Faire escale à Valparaiso, un beau trophée dans un cursus de marin, la découverte de la capitale mondiale du street art, avec ses quartiers colorés, ses maisons peintes et ses 45 collines entourant le port, à moins que l’on choisisse les plages de la grande station balnéaire de Vina Del Mar toute proche.

De l’est à l’ouest de l’Amérique du Sud via le Horn
Une étape inédite de 4800 milles de mi-février à mi-mars avec la descente de la cote chilienne vers le Horn, probablement au près dans un premier temps avant de rattraper les flux d’Ouest, les approches et le passage du Cap Horn et la remontée vers le Nordeste brésilien. Une deuxième partie de parcours le long des cotes argentines et brésiliennes toujours très complexe avec multiples régimes de vent. Et l’arrivée à Recife une nouvelle fois, au sein de la nouvelle marina / hôtel inaugurée par la course en 2022. Une belle infrastructure pour profiter de la “Venise brésilienne” et de l’ambiance carnaval à Olinda.

Retour dans l’Atlantique Nord
Une derniére étape de 4300 milles pour 20 jours de mer environ de fin mars à mi-avril constituera le dernier morceau de bravoure pour les concurrents de la GLOBE40. Un retour qui peut être engagé compte tenu de la période de fin d’hiver et du retour dans l’Atlantique nord. Attendus à Lorient à compter du week-end du 17 avril les “tourdumondistes” pourront faire partager leur grande aventure au public lorientais la semaine suivante sur les pontons de Lorient La Base avant une remise des prix et une soirée finale prévues à ce jour le samedi 25 avril 2026.

Et pas de raison qu’il y ait moins d’émotion qu’au retour de mars 2023 !

Source CP

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