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Vendée Globe. Sébastien Simon et Paul-Henri Dubreuil, destins croisés d’un skipper et d’un entrepreneur à succès

© Martin Viezzer / Groupe Dubreuil Sailing Team

Ils partagent le même ancrage local, la fierté vendéenne et le goût pour l’entreprenariat, l’audace ainsi que le dépassement de soi. Entre le PDG du groupe Dubreuil, Paul-Henri Dubreuil et le skipper Sébastien Simon s’est tissée une complicité et une relation de confiance qui les a menés jusqu’au Vendée Globe, le 10 novembre prochain. Ces deux passionnés, l’un d’aviation et l’autre de course au large, cultivent des valeurs identiques au quotidien. Avant le grand départ, ils racontent cette aventure commune et dressent des synergies entre leurs deux univers.

L’histoire d’une rencontre

Paul-Henri Dubreuil : « Nous nous sommes rencontrés pour la première fois à l’Open de tennis de Vendée en novembre 2018. Sébastien venait de gagner la Solitaire du Figaro et à l’époque, il était timide ! Dès le début, on s’est bien entendu. Ce qui m’a plu, c’est sa personnalité. Sébastien est quelqu’un d’humble qui aime se dépasser et rechercher la performance. Et comme le groupe Dubreuil, c’est un Vendéen et un compétiteur ! »

Sébastien Simon : « Paul-Henri est un grand capitaine d’industrie et cette histoire, qui s’est inscrite dans le temps, est une grande fierté. Je suis fier de représenter les couleurs d’une belle réussite vendéenne à travers le Vendée Globe, l’événement incontournable de la course au large qui contribue à valoriser notre territoire. »

Les prémices d’une nouvelle aventure

Paul-Henri Dubreuil : « Nous avions soutenu Sébastien lors de son premier Vendée Globe. Il était légitimement frustré de son abandon (alors qu’il était 4e NDLR) et nous étions aussi frustrés d’avoir été minoritaires dans ce projet. On s’était promis de revenir un jour à 100% si on en avait les moyens. Récemment, alors que la crise dans l’aérien était terminée, on s’apprêtait à vivre les 100 ans du groupe Dubreuil en cette année 2024. D’une certaine manière, toutes les planètes se sont alignées et ce projet suscitait de l’enthousiasme dans le groupe et dans ma famille. J’ai donc décidé de contacter Sébastien par un texto le 19 mai 2023 pour lui proposer de monter ce projet. »

Sébastien Simon : « Voir le bateau ici sous les couleurs du groupe Dubreuil, avec toutes ses filiales, Air Caraïbes à bâbord, French bee à tribord, c’est une fierté immense. Cette course m’a fait rêver depuis que je suis tout petit, j’ai grandi avec elle, je l’ai vue évoluer… Je me suis beaucoup battu pour être au départ de ce deuxième Vendée Globe. On a créé un projet de A à Z il y a seulement un an et demi en 2023. Finalement, en étant soutenu par le groupe Dubreuil et ses 46 filiales, je suis le skipper qui a le plus de partenaires ! »

Des valeurs communes

Sébastien Simon : « Le groupe Dubreuil, qui compte 6700 collaborateurs et fête ses 100 ans, est une réelle source d’inspiration. Les valeurs du groupe me tiennent particulièrement à cœur. Il y a du respect, de l’authenticité, un goût de l’effort mais aussi beaucoup de loyauté.

Paul-Henri Dubreuil : « Sébastien nous connaît bien parce que ce sont vraiment les valeurs qui nous animent depuis toujours autour d’un socle qui comprend le respect, l’engagement et l’éthique. J’ajouterais aussi l’humilité et la résilience car dans la course au large comme dans le monde des affaires rien n’est facile. Il faut se battre, tout donner et ce sont des points communs que nous avons ensemble. »

À la source de l’inspiration

Paul-Henri Dubreuil : « J’ai été bercé tout petit dans l’aviation avec mon père. C’est cette influence qui a fait office de déclencheur. Ça m’a permis de vivre ma passion, m’a poussé à développer des compétences et à suivre cette trajectoire de vie ».

Sébastien Simon : « Ce n’est jamais le fruit du hasard. Nos parents et nos proches influent sur nos passions et nos envies. Mon père était passionné de voile et c’est probablement grâce à lui que je fais ce métier. »

L’importance du travail d’équipe

Paul-Henri Dubreuil : « Comme le disait Sébastien, nous avons 6 700 collaborateurs et 46 filiales. Au sein du groupe Dubreuil, on ne sait travailler qu’en équipe. C’est important de partager les tâches, de responsabiliser chaque collaborateur et de savoir déléguer. Ce qui compte, c’est de faire confiance, exactement comme nous avons pu le faire avec Sébastien.»

Sébastien Simon : « Tout semble plus facile en solo mais on ne va nulle part ! Pour construire un projet d’envergure comme le Vendée Globe, on ne peut pas y arriver seul. Il faut des partenaires mobilisés et je suis convaincu que le groupe Dubreuil fait partie des plus impliqués en IMOCA. Au sein de l’équipe, aussi, tous les membres mettent leurs compétences et leurs savoir-faire au service du projet. »

Course au large et aviation, deux univers similaires

Paul-Henri Dubreuil : « Je crois qu’il y a de nombreux points communs. Le premier aspect, c’est la capacité à rester humble avec les éléments. En tant que pilotes, nous avons plus d’options que les marins : nous pouvons passer au-dessus ou sur les côtés d’un grain alors qu’ils ne peuvent souvent pas les éviter. Parfois, il faut savoir s’arrêter et ne pas voler quand la météo l’exige. Il y a aussi des similitudes dans l’électronique embarqué même si c’est moins compliqué dans un cockpit que dans un bateau ! Et puis il faut aussi faire preuve de sang-froid. Notre vie peut se jouer en quelques secondes, ce qui oblige à rester concentré afin de prendre la bonne décision. »

Sébastien Simon : « C’est vrai qu’il y a la même exigence, surtout dans les moments critiques. On doit savoir réagir vite, oublier les émotions pour se focaliser sur les automatismes et avoir les bons réflexes. Le terme “pilotes” est d’ailleurs de plus en plus employé pour désigner les skippers. En effet, nos cockpits sont presque fermés et on doit interagir avec beaucoup d’électronique embarquée. Mais en écoutant Paul-Henri, ça donne envie d’essayer de piloter un avion ! »

Paul-Henri Dubreuil : « La différence fondamentale c’est que mes vols durent généralement une à deux heures. Alors que Sébastien, lui, s’apprête à partir pour 70 jours ! »

La sécurité à bord, une préoccupation majeure

Paul-Henri Dubreuil : « Nous avons souhaité apporter la notion de sécurité que l’on retrouve dans l’aviation. La priorité de ce projet, c’est que Sébastien revienne entier. Or, nous savons que les chocs peuvent être nombreux à bord d’un IMOCA et il en a souffert l’an dernier (commotion cérébrale et cervicale fracturée suite à un choc lors d’une transatlantique en décembre dernier, NDLR). Nous avons donc réalisé un travail conséquent sur l’ergonomie du bateau. Par ailleurs, mon cousin François a fabriqué des sièges sur mesure en carbone, dans un même souci de sécurité. »

Sébastien Simon : « Ça a été un moment très dur dans ma vie avec une immobilisation de trois mois dans un corset et un mois de réathlétisation en début d’année. Grâce aux échanges avec Paul-Henri, nous avons fait en sorte d’adapter le bateau pour éviter que ça ne se reproduise. Le siège a été moulé directement sur moi : on a utilisé mon corset pour en découper les contours, on a ajouté des ceintures de sécurité et des amortisseurs. À bord, on prend l’équivalent de 4G verticalement, ce qui est assez similaire à ce qu’endure un pilote de chasse à l’horizontale. Par ailleurs, nous avons adapté les bannettes avec des cale-pieds et on a installé des filets, fabriqués par des pêcheurs des Sables d’Olonne, pour compartimenter le bateau et ne pas être projeté en cas de choc. Enfin, même si ce n’était pas dans mes habitudes, j’ai désormais toujours mon casque à portée de main et je le porte systématiquement au-dessus de 20 nœuds de vitesse. »

Un objectif réaliste autour du monde

Paul-Henri Dubreuil : « L’objectif majeur, c’est de terminer et d’aller au bout. Nous avons connu, comme tous les projets, des moments plus difficiles. Mais nous avons aussi eu la chance de vivre des instants de joie comme en juin quand Sébastien a terminé 4e de la New York Vendée – Les Sables d’Olonne. Et nous savons qu’on peut compter sur un très bon bateau et un très bon skipper ! »

Sébastien Simon : « Je partage cet objectif, j’ai envie d’aller au bout. Je souhaite aussi pouvoir partager cette aventure, essayer d’embarquer avec moi le plus de monde possible. Je sais qu’il y a déjà une belle communauté de collaborateurs qui me soutient et j’espère être à la hauteur pour le groupe Dubreuil, pour mon équipe et pour mes proches. »

Source CP

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Vendée Globe. Justine Mettraux sur TeamWork – Team Snef

Photo: Gauthier Lebec

Née à Genève en 1986, Justine Mettraux a commencé à naviguer dès son plus jeune âge sur le bateau familial, puis en Centre d’entraînement à la régate. Elle fait la Mini Transat en 2013 et termine 2e. En 2014-2015, elle embarque sur la Volvo Ocean Race au sein du Team SCA, un équipage entièrement féminin skippé par Sam Davies. À partir de 2016, elle navigue sur le circuit Figaro pendant quatre ans, remporte la Volvo Ocean Race 2017-2018 avec Dongfeng. Elle se lance en Imoca, d’abord en intégrant l’équipe Imoca américaine 11th Hour Racing Team, puis en rachetant l’ex-Charal de Jérémie Beyou. Elle réalise de très bons résultats sur ses premières courses en solitaire en Imoca en 2022, avec notamment une 7e place sur la Route du Rhum. Elle participe à The Ocean Race à bord d’11th Hour Racing, qui remportera la course. En 2023, avec Julien Villion, elle anime la Transat Jacques-Vabre et montre qu’il faudra compter avec elle.

Apprendre à maîtriser l’ancien Charal, le bateau de Jérémie Beyou, n’a pas dû être simple…
C’est sûr que ce n’a pas été facile ! J’ai eu la chance de naviguer auparavant sur des Imoca à foils, notamment ceux d’Eleven Hour lors des dernières années, comme le bateau de Benjamin Dutreux et celui de Sébastien Simon actuellement. Ces expériences m’ont permis de me familiariser avec des foilers de différentes générations, l’un plus ancien, l’autre plus récent. Cela m’a bien aidé à prendre en main l’ex-Charal, et à me sentir légitime pour le piloter.

As-tu apporté des modifications au bateau ?
Oui, on a travaillé beaucoup sur l’ergonomie. Cet hiver, on a remplacé les foils en collaboration avec VPLP. Ceux d’origine dataient de 2018, au moment de la mise à l’eau du bateau, et étaient les mêmes que ceux de Kojiro, qui possède le même modèle. On a eu peu de temps pour concevoir et fabriquer les nouveaux foils, mais il fallait en passer par là.

Comment envisages-tu ton premier Vendée Globe ? Imagines-tu réitérer la performance de Yannick Bestaven ?
Tout dépendra des conditions de course. Pour notre génération de bateaux, c’est un peu plus difficile dans des mers très agitées, surtout par rapport aux modèles plus récents, comme ceux de Boris ou Thomas. L’emplacement des écarts dépendra des conditions météo et des opportunités pour les réduire. Ce sont des scénarios que l’on découvrira seulement au fil de la course.

Pour un premier Vendée Globe, appréhendes-tu les mers du Sud ?
Non, connaître un peu ces mers est un avantage pour savoir où je mets les pieds. En équipage, on se rend déjà compte de leur exigence, donc en solitaire, cela ne sera pas simple, mais j’y suis préparée.

Est-ce que tu maîtrises ton bateau à 100 % de ses performances ? Mieux que Jérémie, peut-être ?
Jérémie connaissait parfaitement son bateau. Aujourd’hui, avec les nouveaux foils, il a fallu un temps d’adaptation, comme pour tous ceux qui en ont changé. Mais avoir pu le récupérer assez tôt m’a permis de beaucoup naviguer et de bien le comprendre. J’ai l’impression de le maîtriser globalement et que cela me permettra de faire une course sereinement.

Ton objectif pour ce Vendée Globe ?
L’objectif est de finir la course, de pouvoir en être fière et satisfaite. C’est toujours difficile de se projeter, surtout pour un Vendée Globe. Pour l’instant, je préfère rester prudente sans trop m’avancer.

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Vendée Globe. Nicolas Lunven sur Holcim-PRB, un bon outsider !

Nicolas Lunven dispose d’un très bon bateau, l’Imoca Holcim-PRB et d’une solide expérience de la course au large. Il est l’un des outsider de ce Vendée Globe.

Né dans une famille de navigateurs, Nicolas Lunven a remporté La Solitaire du Figaro à 26 ans, à sa troisième participation, face à Michel Desjoyeaux, Beyou, Éliès et Le Cléac’h. Il renouvellera l’exploit en 2017. Il participe à la Volvo Ocean Race 2017-2018, puis The Ocean Race Europe 2021, avant de partager la Transat Jacques-Vabre avec Samantha Davies. En 2022, il remplace Clarisse Crémer pendant sa grossesse chez Banque Populaire. En 2023, il intègre le Team Malizia de Boris Herrmann qui termine 3e de The Ocean Race. Après le tour du monde en équipage, Nicolas est choisi pour reprendre la barre du plan Verdier Holcim-PRB à la suite de la destitution de son skipper Kevin Escoffier. Le bateau est neuf, fiabilisé après un tour du monde. Nicolas sera au départ de ce Vendée Globe, riche de toutes ses précédentes expériences en Imoca sur différents bateaux ; mais sa préparation sur le sien aura été très courte. Son bateau dispose de nouveaux foils. Il devrait être plus performant.

Ta préparation pour le Vendée Globe sur ton bateau a été relativement courte. Comment le trouves-tu ?
Je n’ai pas participé à sa conception, mais certains bateaux naissent bien, et je pense sincèrement que celui-ci en fait partie. Ma préparation n’a pas été sans heurts, notamment au printemps, où j’ai eu deux casses identiques sur le bout-dehors lors des Transats, ce qui est un peu frustrant. Cela dit, personne n’est parfait ! À part ça, depuis un an que je navigue avec ce bateau et mon équipe, nous avons rencontré très peu de problèmes. Le bateau marche bien, il est éprouvé, ayant déjà fait un tour du monde. Cela nous a permis d’apporter quelques améliorations, des adaptations en termes d’ergonomie et de vie à bord basées sur notre expérience. J’ai traversé l’Atlantique quatre fois avec le bateau, dont trois en solitaire et en course. Il y a des choses que l’on identifie rapidement, même si j’espère qu’on n’a pas laissé passer d’autres petits détails.

Le Défi Azimut s’est bien passé
Oui, et c’était important pour moi, pour l’équipe et pour les partenaires. Cela fait du bien de constater que nous sommes dans une bonne dynamique. Dans les conditions de près que nous avons eues, mon bateau s’en sort plutôt bien. Sur un parcours avec des conditions variées, il s’avère assez polyvalent, même s’il n’est pas spécifiquement conçu pour un type de conditions.

Après le Vendée Globe, ton bateau doit participer à The Ocean Race avec un autre skipper. Vas-tu en tenir compte et modérer ta course ?
Ce que j’ai en tête, c’est de finir le Vendée Globe, avant même de penser au résultat sportif. Pour y parvenir, il faut parfois ralentir et trouver le bon équilibre. C’est probablement le secret du Vendée Globe : savoir quand pousser le bateau au maximum, quand prendre des risques et quand lever le pied pour préserver la machine, se reposer… C’est un dosage subtil.

Penses-tu que ton bateau peut gagner ?
Je crois que le bateau a les capacités pour gagner. Mais d’autres bateaux ont aussi ce potentiel, avec des skippers qui ont plus d’expérience que moi. Je n’ai jamais fait le Vendée Globe, ni une course de 70 ou 80 jours d’affilée en solitaire. Jusqu’à présent, je n’ai fait que de l’équipage, donc il y a beaucoup d’inconnues. Mais je ne pars pas pour finir dernier !

Tu t’es fixé un objectif ?
C’est difficile. Évidemment, je suis compétiteur, donc si je me retrouve en tête lors de la remontée en passant le Cap Finistère, je donnerai tout ce que j’ai. Mais je sais que la route est semée d’embûches. Avant de penser au résultat, il y a d’autres aspects qu’il ne faut pas négliger, comme la manière dont j’aborde ce Vendée Globe.

Le bateau dispose de nouveaux foils…
Oui, depuis la remise à l’eau il y a un mois, nous avons une nouvelle paire de foils conçus par Guillaume Verdier. Ils diffèrent légèrement de ceux d’Apivia. C’est une évolution de ce que nous avions et le fruit de discussions avec mon équipe et les architectes, en prenant en compte les données et les ajustements souhaités pour qu’ils soient mieux adaptés au Vendée Globe.

Comment se positionne Holcim-PRB par rapport aux autres bateaux ?
Il est assez polyvalent, alors que d’autres sont plus typés, comme Malizia ou les deux plans Koch, conçus pour le portant dans la brise et la mer. J’ai moi-même navigué sur Malizia lors de l’Ocean Race, et je peux confirmer ces caractéristiques. Malheureusement pour moi, ces bateaux peuvent aussi être performants dans d’autres allures, notamment au près, ce qui n’était pas le cas de Malizia au début. Il y a aussi d’autres très bons bateaux et skippers comme Charal et Macif. La course promet d’être serrée, avec des concurrents potentiels qui pourraient surprendre. Et il faut aussi un peu de chance. Yannick Bestaven, par exemple, n’était pas le grand favori du dernier Vendée Globe, mais il a su tirer le meilleur de son bateau.

Es-tu à l’aise avec les réparations en mer ?
Cela compte beaucoup pour un Vendée Globe. Ce n’est pas mon point fort, mais je me suis préparé avec mon équipe : composites, moteurs, électroniques, réparations de voiles… Je ne suis pas encore un expert en composites, mais en cas de besoin, je ferai ce qu’il faut. Monter en haut du mât pour changer un hook ou un aérien, ce n’est jamais facile, mais s’il faut le faire, je le ferai. Mon point fort reste probablement ma capacité à préserver la machine. Avec mon équipe et mon partenaire, nous sommes vraiment dans l’état d’esprit d’aller au bout de ce Vendée Globe. Aujourd’hui, je me sens prêt.

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Vendée Globe. Jean-Paul Rouve et Xavier Beauvois du film la Vallée des fous sur le village

Jean-Paul Rouve et Pierre Richard sont à l’affiche de La Vallée des fous, le nouveau film de Xavier Beauvois. Sortie prévue le 13 novembre 2024. Ils étaient sur le village du Vendée Globe hier et à l’avant-première du film projeté au cinéma de la Chaume aux Sables d’Olonne.

Le Vendée Globe a eu son film avec l’acteur François Cluzet dans En Solitaire en 2013. Le Vendée Globe virtuel a désormais le sien avec les acteurs Jean-Paul Rouve et Pierre Richard. Un beau casting, auquel s’ajoutent Jean Le Cam et Michel Desjoyeaux qui jouent leur propre rôle, et Charlie Dalin qui s’est invité avec son sponsor Macif. On saluera également la présence d’Edwige Richard, qui a participé aux « Voix du large », le podcast de Course Au Large, et qui rejoue ici le « Vendée Live ».

Le scénario raconte l’histoire d’un passionné de voile, Jean-Paul, qui traverse une passe difficile. Ployant sous les dettes accumulées, abusant de l’alcool et souffrant de son isolement vis-à-vis des siens, il prend la décision un peu folle de participer à la course virtuelle du Vendée Globe, Virtual Regatta. Pour cela, il va se mettre dans les conditions d’un vrai skipper en s’isolant pendant trois mois sur son bateau dans son jardin. Ce voyage improvisé lui permettra de renouer avec sa famille, mais surtout avec lui-même. Jean-Paul Rouve joue le rôle principal, accompagné de Pierre Richard (le père, déguisé en vieux loup de mer), Madeleine Beauvois (la fille) et Joseph Olivennes (le fils). Jean-Paul Rouve est connu du public français pour les personnages mémorables qu’il incarne, comme dans Les Tuche. Et on ne présente plus Pierre Richard…

Derrière la caméra, on trouve Xavier Beauvois, également auteur du film, en collaboration avec Gioacchino Campanella et Marie-Julie Maille. Xavier Beauvois a obtenu le Grand Prix du Festival de Cannes pour Des hommes et des dieux. Le tournage a commencé le 22 septembre 2023, à Concarneau (Finistère). Il s’est également déroulé à La Forêt-Fouesnant, à Vattetot-sur-Mer en octobre et à Fécamp. Il s’est achevé en novembre 2023. On découvre dans le film de très belles vues de Port-la-Forêt. On visite les bureaux de Mer Agitée et on voit la mise à l’eau du nouvel Imoca de Jean Le Cam, Tout Commence en Finistère. Le Roi Jean est égal à lui-même. Il joue bien. Une bonne note également pour Michel Desjoyeaux. On ne vous dévoilera pas le film mais on l’a apprécié, et passé un bon moment. On vous encourage à aller le voir dès le 13 novembre, date de sa sortie en salle, soit trois jours après le départ du Vendée Globe. Un temps suffisant pour être déjà amariné virtuellement.

> Participer au Vendée Globe virtuel sur Virtuel regatta avec le bateau Course au Large. Des lots à gagner et des full Packs.
https://www.courseaularge.com/vendee-globe-participez-a-la-course-virtuelle-avec-course-au-large-et-gagnez-des-full-packs.html
> Connaître la véritable histoire de la Vallée des fous ? Le livre de Christian le Pape sur le Pôle de Port la Forêt
https://www.courseaularge.com/produit/champions-de-vallee-fous-christian-pape

Entretien Xavier Beauvois, auteur et réalisateur. L’interview complet dans le dernier numéro de Course Au Large n°108 en kiosque

Comment s’est passée la rencontre avec Jean Le Cam et Michel Desjoyeaux ?
J’ai une amie qui m’a branché sur Le Cam et Desjoyeaux. Je suis allé dîner chez Le Cam, ce qui est rare chez lui, et la soirée s’est tellement bien passée qu’il nous a invités à déjeuner le lendemain. Jean et sa femme Anne sont devenus des amis. Je suis comme un amateur de foot qui deviendrait pote avec Zidane ! Le Cam et Desjoyeaux sont des mythes vivants à mes yeux. À la fin du film, quand on monte sur le bateau de Le Cam, c’est en réalité son tout nouveau bateau et c’était la première fois qu’il larguait les amarres ! J’ai filmé ça, c’était inattendu et magique, un cadeau formidable. Quant à Desjoyeaux, on a tourné dans son bureau avec ses trophées du Vendée Globe. Avec Jean, ils sont venus chez moi en Normandie, ça a été un truc dément, je n’en revenais pas. Desjoyeaux, on l’appelle “le professeur”, il m’a tout expliqué, le congélateur, la nourriture sous vide…Jean, pareil, un type charmant. Et quand tu regardes leurs palmarès, c’est impressionnant.

Le Vendée Globe est pour vous l’une des dernières grandes aventures ?
Le Cam explique que rien n’est gris dans le Vendée Globe, c’est blanc ou noir, il n’y a que des émotions extrêmes. Parfois, les navigateurs sont très fâchés avec la mer, leurs réglages ne fonctionnent pas, et à d’autres moments, c’est l’exaltation, la beauté de l’océan … Après ce tournage, j’ai séjourné chez Jean Le Cam, il m’a emmené en mer de 14h à 22h, dans des rouleaux et des creux de plusieurs mètres. C’était dingue. Avant, j’imaginais ce que pouvait vivre les navigateurs du Vendée Globe, mais depuis cette sortie en mer réelle, je ne sais plus, ça dépasse mon imagination.

Gagnez 2 places de cinéma pour aller voir le Film "La Vallée des Fous !"

Pour y participer, c'est  simple !
Inscrivez-vous au tirage au sort en remplissant le formulaire ci-dessous. Le tirage au sort commencera vendredi 15 novembre à 12h. Le résultat sera connu à 20h. 10 places sont à gagner.

Pour participer indiquez vos coordonnées :

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Vendée Globe. L’Imoca Macif de Charlie Dalin, l’un des favoris

Charlie Dalin a mis à l’eau le 23 juin 2023 son Imoca Macif. Il fait partie des favoris pour gagner ce Vendée Globe. Son bateau est signé Guillaume Verdier, il a été construit chez CDK avec le bureau d’études de MerConcept.

S’il avait à décrire son nouvel Imoca, Charlie dirait « qu’il a été fait sans compromis en termes de performance avec une ergonomie la plus travaillée possible pour supporter le confort relatif à bord d’un foiler ». Avec ce nouvel Imoca, il vise clairement la gagne sur le prochain Vendée Globe, lui qui est arrivé 1er aux Sables-d’Olonne sur la dernière édition mais qui a dû céder sa place à Yannick Bestaven avec le jeu des compensations. Il a préparé son bateau avec toute la méticulosité qu’on lui connaît. Il a repris sa place de patron en Imoca en s’imposant sur la dernière course du championnat IMOCA.

Macif sera le seul Imoca de nouvelle génération signé Guillaume Verdier sur ce Vendée Globe, où les architectes sont nombreux. Le bateau de Charlie Dalin est assez différent des nouveaux plans Koch-Finot — Arkéa Paprec et For People —, devenus des cousins éloignés. Ils revendiquent une filiation commune à partir des sister-ships LinkedOut et Apivia. « Si on compare Apivia, 11th Hour et Macif, 11th Hour est plus proche d’Apivia que de Macif. Il y a eu une évolution importante. Pour concevoir ce bateau, nous avons réalisé un bassin de carène numérique dans les vagues. Ce que nous n’avions pas fait pour Apivia. Cela nous a permis de quantifier le niveau de décélération dans les plantés. En comparant Apivia et Macif, on a réussi à diminuer de 10-12 % le pic de traînée à chaque fois que l’on rencontre une vague, mais aussi la quantité d’eau que l’on retrouve sur le pont. »


La carène en détail

Cela se traduit dans le dessin final de Macif par une carène où le volume a été déplacé vers l’avant et rendu plus étroit à l’arrière. « Cela permet de rajouter de la puissance longitudinale pour qu’elle plante moins et qu’elle soit plus puissante quand elle reprend contact avec l’eau. On a rajouté des francs-bords par rapport à Apivia, poussés également par des règles de jauge modifiées dans ce sens. Cela permet de naviguer dans une mer plus formée et de limiter les entrées d’eau sur le pont. On a introduit du tulipage dans la coque. C’est quelque chose que nous n’avions pas sur Apivia. L’Imoca 11th Hour a été le premier à le faire, et cela a été repris sur les Koch-Finot. Cela permet d’avoir une carène qui répond un peu mieux quand elle reprend contact avec l’eau, et d’évacuer l’eau sur les côtés. On a rajouté une virure, comme une marche à mi-hauteur en avant sur la coque, qui évite, quand le bateau reprend contact avec l’eau, d’avoir une couche d’eau de 100 mm d’épaisseur. Celle-ci peut rester collée à la coque et remonter sur le pont. Par ce système, l’eau est chassée sur le côté. »

« Sur Apivia, les flancs de coque étaient verticaux jusqu’à un certain point, puis revenaient sur l’intérieur. Le problème que nous avions est que quand le bateau plantait et atteignait ce point de frégatage, cela avait tendance à accentuer le plantage et amener plus d’eau sur le pont. Quand tu rentrais dans une vague, l’étrave s’enfonçait encore plus et allait au fond. On a gardé un peu de frégatage mais légèrement plus en arrière, commençant à quelques mètres de l’étrave. Pour élargir virtuellement le bateau à l’avant, le bouchain redescend légèrement avant de remonter. Il est au même niveau de l’arrière jusqu’à 2-3 m de l’étrave, après il redescend puis remonte pour élargir au maximum le bateau. On a gardé de plus une spatule. »

Les gros changements par rapport à Apivia, ce sont le cockpit et la zone de vie.

« J’ai voulu une zone de vie et un cockpit les plus ramassés possible pour limiter au maximum les déplacements. La difficulté de se déplacer à l’intérieur d’un Imoca n’est pas facile à faire comprendre. Faire 2 m est vraiment compliqué. La zone de vie, où tout est à portée, est extrêmement petite et condensée. J’ai un siège de table à carte qui est à 1 m de ma bannette. Sur le dernier Vendée, j’y passais 6-7 h par jour dans un pouf, en position semi-allongée. On a retravaillé l’ergonomie. Je n’ai plus de déménagement à faire à chaque changement d’allure. Tout est fixe. Entre la zone de vie et le cockpit, il y a une cloison et une porte. On a beaucoup travaillé le niveau de fermeture du cockpit et introduit un système de trappe. Je peux matosser à l’arrière, sur les côtés. Au portant, je matosse les voiles sur le pont ou sur une bassine à l’arrière que l’on a rehaussée pour récupérer plus facilement les voiles. »

Avec ce nouveau bateau, l’objectif était de gommer les points faibles d’Apivia mais en conservant ses points forts.

« Il y a toujours une différence entre la théorie et la pratique, entre ce que l’on imagine comme comportement du bateau et la réalité. Mais de génération en génération, on trouve toujours une façon d’améliorer les bateaux. L’objectif est d’avoir un bateau polyvalent, capable de fonctionner à toutes les allures. Il n’est pas typé, comme peut l’être Malizia par exemple. La force d’Apivia réside dans sa capacité à s’autoréguler une fois qu’il est bien réglé. Il ne perd pas trop de vitesse si les conditions de vent évoluent. Un bateau qui vit bien sa vie dans les molles comme dans les risées. On a voulu garder cela sur Macif, en lui donnant d’autres points forts. 

S’il y a beaucoup de disparités entre les carènes des nouveaux bateaux, sur les foils en revanche, on est tous un peu pareils. On a tous convergé vers la même famille de foils, dits “Verdier” : un shaft incurvé vers le bas, avec le centre du rayon qui est vers le bas intérieur après le coude et un tip plus ou moins redressé. Quand on rentre ou qu’on sort le foil, on change l’inclinaison du tip. C’est une forme de foil que tout le monde a, mais avec des profils différents. Ils sont fabriqués chez AVEL Robotics, comme les autres foils d’Apivia. On aura une autre paire de foils pour le Vendée. »

« En termes d’énergie, on a conservé la même chose. On n’a pas choisi de mettre du solaire parce que c’est lourd, même si ce serait agréable de ne pas recharger avec le moteur. On a deux hydrogénérateurs. J’étais un peu court en diesel sur le dernier Vendée Globe et cela a bien fonctionné. Le problème de l’hydro, c’est la vitesse. Quand on va à 30 nds on n’a pas envie de l’avoir dans l’eau. J’ai un pilote Madintec. Pour les aériens, le sujet est toujours aussi épineux. J’ai cassé mes deux aériens sur le dernier Vendée, l’un sur la pale, l’autre sur les godets. Un NKE et un B&G. La qualité du pilote automatique, quand on n’a plus de mode vent, reste compliquée. J’ai dû naviguer avec ma perche de secours de l’océan Indien au Brésil, en attendant le bon moment de monter au mât pour réparer. C’est un gros problème. On utilise désormais des capteurs à ultrasons, qui ne marchent pas si mal. »

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Middle Sea Race. Victoire au général pour Red Bandit, Long Courrier remporte l’IRC3.

LONG COURRIER, Sail No: FRA 43631, Design: SYDNEY 43, IRC Class 3, Skippers: Gery Trentesaux, Owner: Gery Trentesaux, Boat Country: France

Après l’annonce du vainqueur général de la 45e Rolex Middle Sea Race, l’attention s’est portée sur les bateaux encore en mer, les vainqueurs de classe et les autres places sur le podium. Depuis mercredi après-midi, 26 bateaux supplémentaires ont terminé, ce qui en laisse 36 encore en course. Les vainqueurs de classe sont connus dans les IRC 1 à 4.

Les vainqueurs provisoires de la classe sous correction de temps IRC sont les suivants : IRC 1 Balthasar, IRC 2 Red Bandit, IRC 3 Long Courrier et IRC 4 Elusive 2. En IRC 5, Calypso, le plus petit bateau de la flotte, a été le deuxième bateau de la classe à franchir la ligne ce matin et est leader du classement avec près de cinq heures d’avance sur le Swan 53 Bedouin, qui a terminé le parcours une demi-heure plus tôt. Il semble peu probable que quiconque en course améliore le temps affiché. En IRC 6, le premier bateau sur l’eau, Zephyr, est aux deux tiers du chemin entre Lampedusa et l’archipel maltais. A 40 milles de l’arrivée, le bateau britannique est attendu tôt vendredi matin. Marina 21, premier des doubles, a terminé à 16h01 CEST cet après-midi avec le bateau suivant de la classe, Lazy Duck, à environ 65 milles derrière. Artie III a remporté l’honneur d’être le premier Maltais à terminer juste après minuit. Elusive 2 a amélioré le temps corrigé de Calypso de 45 secondes, la plaçant en pole position pour la victoire locale en IRC.

La bataille pour l’IRC 3 semblait terminée après la première nuit. Long Courrier a pris la tête sur l’eau lors de l’étape vers Messine et, en tant que bateau le moins bien classé de la classe après l’abandon de Galbula 10, il n’a jamais semblé menacé. Ce fut cependant un véritable combat avec plusieurs revers.

« La météo était incroyable, trois heures après le départ, on a eu une tempête comme je n’en avais jamais vu, avec plus de 50 nœuds de vent qui sont arrivés en quelques secondes », a raconté Géry Trentesaux. « On était au portant avec le gros spi et on surfait. Puis la tempête est arrivée, et on a été à plat pendant dix minutes. On était contents de ne pas avoir cassé le bateau et de repartir. »

« C’était une course très complexe et les prévisions météo ne correspondaient pas à la réalité », explique Alexis Loison, navigateur de Long Courrier. « Nous essayons toujours de trouver la meilleure solution et de ne pas prendre trop de risques. Le principe par défaut a toujours été de prendre le parcours le plus court et d’attaquer à fond à 100 % de nos polaires et de notre vitesse cible. Nous surveillons également les bateaux qui nous entourent. »

Trentesaux reprend l’histoire. « Nous avons eu de bonnes conditions et nous avons bien traversé Messine », a-t-il déclaré. « Nous étions en tête, mais nous avons perdu 40 minutes à réparer notre grand-voile et notre foc cassés. Au nord de la Sicile, nous n’avons pas eu de vent pendant près de 24 heures, mais comme nous étions le bateau le moins bien classé de notre catégorie, cela ne nous a pas affectés. » Les concurrents les plus proches de Long Courrier sur l’eau et en termes de correction de temps pendant une grande partie de la course étaient divers : X-Day, Sagola Sportivento, Artie III, Afazik Impulse et BeWild. Bien que l’élastique se soit dilaté et contracté dans la première moitié de la course, à l’arrivée, l’écart de temps corrigé était de 11 heures 31 minutes sur BeWild.

Dans une course comme celle-ci, une bonne dynamique d’équipe est essentielle. Les effets du stress et de la fatigue sont cumulatifs. Un équipage soudé peut surmonter les moments les plus difficiles. « L’équipage du Courrier navigue ensemble depuis longtemps », explique Trentesaux. « Nous avons quelques nouveaux membres, mais nous avons commencé il y a 25 ans et nous avons un très bon équipage. » Loison a également souligné la proximité : « Cette équipe est composée de bons amis avec un esprit formidable. Nous savons tous quel rôle nous avons à jouer. Cela permet de simplifier et de faciliter les choses à bord. »

Long Courrier a peut-être donné l’impression que la course était facile. Mais ce n’était pas du tout le cas, comme l’a confirmé Aaron Gatt Floridia, le skipper maltais de l’ICE 52 Otra Vez. « C’était ma dixième Rolex Middle Sea Race », a déclaré Gatt Floridia. « C’était une classe très difficile cette année. Tous les bateaux étaient très bien préparés et bien navigués. La course était serrée et il était difficile de s’éloigner de la flotte. »

Lee Satariano, double vainqueur de la course sur Artie III, a également confirmé ce point de vue. « La Rolex Middle Sea Race attire les meilleurs marins internationaux », a déclaré Satariano. « Le niveau des marins et la qualité des bateaux augmentent sans cesse. L’objectif le plus important cette année était de terminer la course, surtout après les dégâts causés par les gros grains. »

Les décisions les plus importantes sur une course de 600 milles sont souvent prises bien avant. Pour Satariano, il y a plus de vingt ans, il y a peut-être eu l’enrôlement de Christian Ripard. Cette année, il en était à sa 34e course, à une du record établi par le regretté Arthur Podesta. Avec une telle expérience, il a dû tout voir. Pas du tout. « Chaque course est différente », a confié Ripard, choqué par la violence du premier après-midi. « Je n’ai jamais connu un grain pareil de toute ma vie », a-t-il remarqué. « C’est arrivé en une fraction de seconde, et le bateau a basculé si vite. C’était le pire moment de la course, d’autant que le mât était dans l’eau. »

La relation de la famille Podesta avec la course est difficile à décrire. Arthur, père d’Aaron, Christoph et Maya, les co-skippers d’Elusive 2, a couru dans toutes les éditions de 1968 jusqu’à son décès prématuré en 2015. Il a fait découvrir la course à ses enfants, et ils ont acquis sa passion. « C’est très spécial pour nous, nous devons le faire », a déclaré Maya. « Nous visons toujours à être les meilleurs de notre catégorie et à espérer ensuite un bon résultat dans le grand schéma des choses. Globalement, notre stratégie est de toujours pousser le bateau à plus de 100 %. C’est toujours un encouragement de voir que vous êtes dans la même eau que des bateaux plus rapides, et cela nous motive à pousser encore plus loin. » Le partenaire de Maya, David Anastasi, est un autre membre essentiel. Le couple a eu son deuxième enfant quelques semaines avant le départ. « C’était toujours une décision difficile de participer à la course cette année », a déclaré Maya. « C’était une décision plus difficile de rester à la maison. Un conflit intérieur de “je dois faire la course”. Je dois remercier ma mère (Kristine). Sans elle, nous n’aurions pas pu concourir cette année – c’est une super maman !

Aaron a souligné la dynamique de l’équipe. « Mentalement, c’était une course très difficile. Le bateau a très bien fonctionné et nous sommes très fiers de l’équipe qui s’est soudée et concentrée », a-t-il expliqué, avant de faire référence au lien familial spécial. « En naviguant avec mon frère et ma sœur, il y a une connexion naturelle, et j’adore passer cinq jours ensemble, à faire ce que nous aimons à chaque course. »

Toutes les positions sur le podium sont provisoires.

IRC 1

Balthasar
Chanceux
Escroc 100

IRC 2

Bandit rouge
Machine à taquiner
Kuka 3

IRC 3

Il ne reste plus que deux voiliers IRC 3 en lice. Suka 2, un Pogo 40 appartenant à Michel Rivassou, est à 30 milles du South Comino Channel et Heaven, un Pogo 44 skippé par Clair Reed et James Gallagher, est à 30 milles plus loin. Aucun des deux ne semble en mesure de menacer les places sur le podium, laissant Long Courrier en tête, devant BeWild, avec 11,5 heures d’avance et X-Day en troisième position, avec 40 minutes de retard.

IRC 4

Le Maltais First 45 Elusive 2 a remporté la victoire de la classe avec une avance impressionnante de huit heures et demie après correction du temps IRC. Le First 53 Yagiza, skippé par Nikki Henderson, a terminé trois heures après Elusive et occupe la deuxième place. Le MAT 12 français Dajenu de Marco & Isacco Cohen est actuellement troisième, mais une demande de réparation a été formulée par un concurrent qui était resté aux côtés d’un voilier en panne le premier après-midi, ce qui pourrait affecter le podium final.

IRC 5

Le Farr 30 Calypso de Seb Ripard et Dan Calascione a doublé Lampedusa juste avant le coucher du soleil mercredi 23 octobre. Les grosses conditions n’ont pas été favorables au Farr 30 par rapport à son plus proche rival, le Swan 53 Bedouin australien de Linda Goddard, qui a doublé Lampedusa avec 81 minutes de retard sur Calypso. La longueur de flottaison de Bedouin a été bonne lors du fetch vers le canal de South Comino, le majestueux Swan dépassant Calypso à seulement 26 milles de Comino pour remporter les honneurs de la ligne en IRC 5. Calypso semble être le grand vainqueur de la classe après correction de temps, avec cinq heures d’avance sur Bedouin, un honorable deuxième. Le IMX 40 Geisha de Stefan Debattista et Sam O’Byrne semble avoir remporté la bataille du podium pour la troisième place devant le Slovène Elan 450 Karpo skippé par Maks Vrečko.

IRC 6

Simon Toms Zephyr est le nouveau leader de l’IRC Six. A l’approche de Lampedusa, le Britannique a enclenché une nouvelle vitesse et engloutit rapidement les milles de l’avant-dernière étape de retour vers Malte. Le Sun Fast 3300 est désormais à 36 milles de l’arrivée avec une avance en temps compensé de près de deux heures. Le ketch australien de 68 pieds El Ora skippé par Kent King est deuxième. Une bataille acharnée pour la troisième place se joue entre deux équipes des Jarhead Young Sailors. Les deux J/109 pilotés par de jeunes marins maltais sont au coude à coude à 63 milles de l’arrivée. JYS Jan skippé par Claudio Bugeja devance de peu Jarhead skippé par Gary Mercieca, les deux étant pratiquement côte à côte depuis Pantelleria.

IRC à deux mains

Marina 21 est le seul concurrent à avoir terminé le parcours jusqu’à présent. John et Tommy Ripard avec Lazy Duck sont à 35 milles du canal de South Comino et le Sun Fast 3300 Alquimia skippé par Francesco Cerina est à 5 milles du but.

Classe 40

Après avoir longtemps mené la course, Centrakor a perdu 10 minutes face à Lucente dans une classe très disputée. Marvic40 a terminé troisième. Talanta est sur le point de terminer et Espoir est à 30 milles du chenal de South Comino.

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L’Ocean Fifty Solidaires En Peloton a chaviré proche de Gibraltar

A 3 heures du matin ce jour, alors que l’Ocean Fifty Solidaires En Peloton, mené par Thibaut Vauchel-Camus, Axelle Pilllain et Laurent Gourmelon, avait paré le détroit de Gibraltar, le trimaran a chaviré à 6 milles du littoral. Les trois membres de l’équipage ont très vite réagi et appelé les secours qui sont arrivés 1h15 après afin de les évacuer un par un dans des conditions maniables. Solidaires En Peloton, équipé d’une balise de détection, est actuellement remorqué vers le port de Barbate en Espagne.

Thibaut Vauchel-Camus : « Nous sortions de Gibraltar alors que nous étions en convoyage entre Sainte-Maxime et Saint-Malo. Nous étions avec un ris dans la grand voile, sous gennaker, ballasté et plutôt sous toilé dans des conditions de vent médium. Nous avons décidé d’empanner pour s’éloigner de la côte et d’une zone aquacole. Le vent a alors fraîchi jusqu’à 30 nœuds. Nous avons alors déroulé notre J1 pour enrouler le gennaker et en quelques secondes nous avons enfourné et le bateau a fait un soleil ! Nous n’avions même pas rebordé le J1. Nous imaginons que le vent a vraiment forci très vite certainement à cause des effets de relief et d’une tombée brutale du vent. Axelle était à l’intérieur. J’étais sous la casquette avec Laurent à la manœuvre. Nous avons réussi à nous réfugier dans la coque centrale. Nous avons alors déclenché un mayday et les secours sont rapidement arrivés sur nous. Nous sommes alors passés par la trappe de survie et nous avons été évacué un à un via une bouée qui nous a rapatrié sur le canot de sauvetage. Quand nous sommes arrivés au port espagnol de Barbate, nous avons été pris en charge médicalement mais rien de très grave à part des contusions et une épaule endolorie pour Laurent. Antoine Auriol, notre médiaman qui réside à Cadix, nous a rejoint à terre assez vite et nous avons organisé le secours de notre trimaran. Nous remorquons actuellement et très prudemment Solidaires En Peloton vers Barbate. Encore quelques heures et notre voilier sera en totale sécurité. »

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Vendée Globe. Jean Le Cam avec Bernard Stamm dans la dernière ligne droite de sa préparation

LES SABLES D'OLONNE, FRANCE - OCTOBER 23, 2024: Tout Commence en Finistère - Armor Lux skipper Jean le Cam (FRA) has announced an official partnership with Bernard Stamm during prestart of the Vendee Globe, on October 23, 2024 in Les Sables d'Olonne, France - (Photo by Olivier Blanchet / Alea)

A eux deux, ils cumulent, pas moins de 8 participations au Vendée Globe et ont remporté ensemble la Barcelona World Race 2015, tour du monde en double sans escale. Eux, ce sont Jean Le Cam et Bernard Stamm – deux « Tour du Mondiste » aguerris – qui ont choisi de mettre en commun leur expérience et leur talent pour parfaire la préparation du skipper « Tout commence en Finistère – Armor-lux » à son 6e Vendée Globe et faire de celui-ci une ré ussite.

Bernard Stamm avait navigué avec Jean lors des phases de mise au point du bateau. Puis, il y a quelques semaines, il a rejoint les rangs de l’équipe technique de Jean. Une aide précieuse et un soutien de taille pour ce dernier qui a pu déléguer et confier certains aspects de sa préparation à Bernard notamment la coordination de son équipe et la logistique. Jean peut pleinement se concentrer sur ses autres obligations et les trois mois de course qui l’attendent. Entretien avec les deux skippers.

Jean, pourquoi as-tu fait appel à Bernard ?

« Premièrement parce qu’on s’entend bien et que nous nous apprécions mutuellement. Nous avons fait ensemble la Barcelona World Race. Bernard a une grande expérience et beaucoup de rigueur. Je pensais être perfectionniste et pointilleux mais là, je dois dire que j’ai trouvé mon maître du moins sur certains domaines. En fait, nous sommes complémentaires. Par exemple, le composite, c’est ma partie. Bernard, lui, se focalise davantage sur la partie organisation. »

Comment la présence de Bernard au sein de ton équipe est-elle précieuse ?

« Absolument. Ça a un côté rassurant et stimulant pour moi et toute mon équipe. Bernard est quelqu’un d’expérimenté, qui c’est de quoi il parle puisqu’il a déjà fait des tours du monde. Donc il y a de la confiance au sein du team et du respect. Personne ne discute les choix ou les décisions ce qui est confortable pour tout le monde. Avec lui, il n’y a pas de non-dits. Tout est clair. Bernard est arrivé au bon moment, c’est-à-dire à la fin de ma préparation dans le but de me soulager. Et en partie grâce à lui, nous sommes arrivés aux Sables d’Olonne avec un bateau prêt à prendre le départ du Vendé e Globe dans trois semaines. Seuls quelques petits détails restent à peaufiner. Ça apporte de la sérénité. »

Bernard, quel est ton rôle dans l’équipe et pourquoi as-tu choisi d’accompagner Jean ?

« A dire vrai, aider Jean dans sa préparation était quelque chose que nous avions prévu à la fin de l’année dernière puisque j’ai ramené avec lui le bateau à Port-La-Forêt après la Martinique (départ de la transat Retour à la Base nldr). J’ai accepté volontiers car on s’entend très bien. Mon rôle a été de le soulager au maximum et de le seconder pour qu’il puisse se concentrer et s’éloigner parfois un peu du chantier, le tout avec le regard de quelqu’un qui a l’expérience et qui a déjà fait l’exercice. Son équipe est très impliquée et appliquée mais il faut reconnaître que ce n’ est pas toujours évident d’avoir en tête tout ce qu’il peut se passer lors d’un Vendée Globe, ce à quoi nous pouvons parfois être confrontés tant que nous ne l’avons pas vécu. Il faut bien comprendre que tout le travail de préparation est consacré à ce Vendée Globe, c’est-à-dire à un skipper qui part seul pendant quasiment trois mois. Notre mission est donc d’œuvrer en réfléchissant et en pensant à lui et à ce qu’il peut lui arriver quand il est en mer. Le bateau est préparé de sorte à ce qu’il y ait le moins de problèmes possibles puis nous choisissons le matériel qu’il embarque pour pouvoir parer à n’importe quels soucis. C’est là toute la finalité de cette préparation en amont. Car souvent, ce que les personnes ont tendance à oublier c’est que le solitaire doit être à l’aise avec ce qu’il fait ou ce qu’il a à faire en mer même si cela implique parfois de faire des choix qui ne semblent pas logiques ou normaux. Néanmoins si le skipper les fait, c’est qu’il y a une raison. Dans le cas de Jean, c’est assez simple car techniquement il connaît bien son sujet. J’ai donc fait en sorte de veiller à respecter les exigences qu’il a souhaité mettre en place. »

Jean prendra le 10 novembre prochain le départ de son 6e Vendée Globe. Tu en as pris trois. Quel regard portes-tu sur sa motivation, cette envie qu’il a toujours de faire un tour du monde ?

« Il a la même envie que d’habitude, c’est d’ailleurs pour ça qu’il a construit un bateau neuf. C’est vrai que c’est quelque-chose qu’il aime bien faire, il aime bien mettre au point le bateau, le préparer et une fois qu’il est parti, il adore la course, la compétition. Il se sent bien en mer. Je ne suis pas surpris par ce côté « navigation » qu’il aime tant car un Vendée Globe est souvent plus dur à gérer, avant et après, que pendant. Avant, la préparation est intense. Il faut mettre en place pas mal de choses et gérer tout l’aspect financier. Une fois l’exercice terminé, il faut de nouveau se projeter ou pas et on peut dire qu’il y a un entre deux qui n’est pas simple. »

Source CP

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SailGP. Jimmy Spithill avec l’équipe italienne

Emirates Great Britain SailGP Team helmed by Ben Ainslie sail in the middle of the fleet as the F50 catamarans sail towards the shore line on Race Day 1 of the Mubadala SailGP Season 3 Grand Final in San Francisco, USA. Saturday 6th May 2023. Photo: Bob Martin for SailGP. Handout image supplied by SailGP

La nouvelle saison du circuit SailGP recommence avec le Dubai Sail Grand Prix les 23 et 24 novembre 2024. Le circuit comptera 12 équipes dont les Français qui seront absent à Dubai mais présents dès Auckland.

Le championnat mondial de voile a confirmé la présence d’une flotte de 12 bateaux à Auckland, le deuxième événement de la saison, grâce à une production accélérée du “bateau 12”. Actuellement en cours de développement entre la Nouvelle-Zélande et SailGP Technologies à Southampton au Royaume-Uni, le 12e catamaran F50 de la ligue sera remis à l’équipe française. Les Bleus ne courront donc pas à Dubaï car ils ont décidé avec leur nouveau propriétaire potentiel d’attendre le nouveau F50 de la ligue. Néanmoins, l’équipe sera présente pour le lancement de la saison aux Emirats arabes unis, notamment pour une série de journées d’entrainement post événement. La France rejoindra donc la flotte à Auckland avec des points de compensation pour l’épreuve de Dubaï.

Le projet d’une nouvelle équipe italienne est désormais confirmé et l’annonce officielle – y compris la liste des athlètes – ne devrait pas tarder. Italy SailGP Team sera dirigé par l’ancienne star de SailGP Jimmy Spithill, qui a annoncé former une équipe italienne après son départ de l’équipe américaine SailGP il y a un an.

L’italie sera la deuxième nouvelle équipe nationale à rejoindre SailGP pour la Saison 2025. Annoncée en juin, l’équipe Mubadala Brazil SailGP Team courra également pour la première fois à Dubaï, dirigée par la double médaillée d’or olympique Martine Grael, première femme pilote SailGP. Le directeur général de l’équipe, Alan Adler, a indiqué que l’équipe serait composée à la fois de nouveaux mais aussi d’athlètes SailGP expérimentés dans le cadre de transferts avant l’événement de Dubaï.

Les équipes qui participent à l’Emirates Dubai Sail Grand Prix sont donc l’Espagne, la Nouvelle-Zélande, l’Australie, ROCKWOOL Danemark, Emirates GBR, les Etats-Unis, la Suisse, le Canada, l’Allemagne, Mubadala Brazil et l’Italie. L’annonce du jour confirme que les champions de la saison dernière, l’Espagne, et les Black Foils de Nouvelle-Zélande participeront à la Saison 2025. Des discussions commerciales concernant les deux équipes appartenant à la ligue sont en cours.

Andrew Thompson, directeur général de SailGP, a déclaré : “Dans un peu moins d’un mois, la plus grande flotte de SailGP sera sur la ligne de départ à Dubaï, ce qui marquera le point culminant d’une période d’expansion rapide de la ligue – avec de multiples ventes d’équipes, de nouveaux sites d’accueil et de nouveaux partenariats mondiaux qui seront annoncés à l’approche de Dubaï.

Andrew Thompson poursuit : “Le lancement de la saison 2025 consolidera la position de SailGP en tant que championnat de course à la voile de premier plan, avec les meilleurs athlètes au monde qui régatent tout au long de l’année dans des destinations mondiales emblématiques. La composition finale des équipes démontre que nous attirons et conservons les meilleurs talents de notre sport, les athlètes SailGP étant reconnus comme les stars de cette nouvelle ère de course à la voile. En plus d’un marché des transferts très actif, nous sommes ravis de signer avec de nouveaux athlètes au cours des prochaines semaines.”

Avec 12 équipes nationales sur la ligne de départ en janvier 2025, SailGP a également confirmé un nouveau système de notation, dans lequel les points ne seront attribués qu’aux équipes qui terminent de 1 à 10 aux courses de qualification en flotte et au classement général de l’événement. La Saison 2025 promet également davantage de prize money pour les athlètes SailGP puisque la ligue a fait part de son intention d’augmenter de manière significative la dotation globale mise en jeu tout au long de la saison. Une somme qui s’élevait à 7 millions de dollars US lors de la Saison 4, soit la plus importante de notre sport.

L’Emirates Dubai Sail Grand Prix présenté par P&O Marinas se déroulera sur deux jours et s’annonce comme un événement phare du calendrier sportif au Moyen Orient – c’est le troisième événement SailGP à Dubaï. Les courses se dérouleront près de la côte, devant la skyline – encadrée par le Burj Khalifa et certains des lieux les plus emblématiques de la ville. Dubaï a accueilli certaines des courses les plus mémorables du championnat, comme l’arrivée la plus serrée de l’histoire de SailGP lors de la Saison 4.

CALENDRIER SAILGP SAISON 2024/2025

  • 23-24 novembre 2024 // Emirates Dubai Sail Grand Prix, presented by P&O Marinas
  • 18-19 janvier 2025 // ITM New Zealand Sail Grand Prix | Auckland
  • 8-9 février 2025 // KPMG Australia Sail Grand Prix | Sydney
  • 15-16 mars 2025// Los Angeles Sail Grand Prix
  • 22-23 mars 2025 // San Francisco Sail Grand Prix
  • 3-4 mai 2025 // ENEL Rio Sail Grand Prix
  • 7-8 juin 2025 // Mubadala New York Sail Grand Prix
  • 19-20 juillet 2025 // Great Britain Sail Grand Prix | Venue to be announced
  • 16-17 aout 2025 // Germany Sail Grand Prix | Sassnitz
  • 6-7 septembre 2025 // ROCKWOOL Italy Sail Grand Prix | Taranto
  • 20-21 septembre 2025 // Rolex Switzerland Sail Grand Prix | Geneva
  • 4-5 octobre 2025 // Spain Sail Grand Prix | Andalucía – Cádiz
  • 7-8 novembre 2025 // Middle Eastern Sail Grand Prix | Venue to be announced
  • 29-30 novembre 2025 // Mubadala Abu Dhabi SailGP 2024/2025 Season Grand Final, presented by Abu Dhabi Sports Council
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Vendée Globe. Participez à la course virtuelle avec Course Au Large et gagnez des Full Packs

Prenez part au Vendée Globe Virtuel avec un bateau Course Au Large sur Virtuel Regatta. Les premiers inscrits gagneront des Full Packs. Affrontez nos lecteurs sur le classement Course Au Large du Vendée Globe virtuel et tentez de figurer dans le Top 5 pour remporter des lots. Dimanche 10 Novembre nous vous proposons de prendre part au Vendée Globe virtuel et de défier les lecteurs de Course Au Large ainsi que les « vrais » skippers de la course grâce au code COURSEAULARGE.

Pour prendre part à la course dans la course et apparaitre au classement de Course Au Large, il vous faut rentrer le code partenaire COURSEAULARGE. Celui-ci permet de monter à bord d’un bateau aux couleurs du magazine Course Au Large, ainsi que de participer au classement de COURSE AU LARGE.
Les 5 meilleurs skippers du classement général à l’issue de la course se verront récompensés de la manière suivante:
1er – Un Chronographe édition limitée du Vendée Globe 2016-2017 + 2 ans d’abonnement Premium au magazine
2e – 2 ans d’abonnement au magazine + le livre La Vallée des fous
3e – 1 an d’abonnement au magazine + le livre La Vallée des fous
4e – 6 mois d’abonnement au magazine
5e – Trois mois d’abonnement numérique à Course Au Large

Comment rejoindre la course Course Au Large ?

Pour prendre part à la course du magazine Course Au Large, il faut se rendre ici. Après avoir créé son compte et rejoint la course du Vendée Globet, il faut rentrer le code partenaire COURSEAULARGE. Celui-ci permet de monter à bord d’un bateau aux couleurs de votre magazine, ainsi que de participer à son classement.

Ce code peut être entré au moment de l’inscription dans le champ “Code Partenaire” :

Si cette étape est déjà franchie, il est possible d’entrer le code plus tard dans la course depuis le menu de l’écran de jeu :

Pour pouvoir utiliser un code partenaire, vous devez avoir préalablement créé un compte sur le jeu, et utiliser ce code dans le cadre de la course concernée.

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