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L’ETA n’est pas assurée pour Macif

The Transat bakery. Prologue. St Malo. France Pictures of the start of the Prologue race close to the shore and city this evening Image licensed to Lloyd Images

 

Ils peinent les Ultim à l’approche de New York. Après s’être éclatés dans le sud à des vitesses incroyables, au soleil tandis que le reste de la flotte se prenait une belle dépression, les voilà à la manœuvre toutes les heures. Fini les vacances, il est temps de rentrer en comprenant ce qui se passe sur le plan d’eau qu’à pu tester Groupama Team France ce week end.

A 70 milles de la statue de la Liberté, François Gabart peine pour la délivrance, prisonnier des vents erratiques de New-York…

L’arrivée du premier solitaire à New-York traîne en longueur : les vents instables passant de 5 à 25 nœuds en quelques instants, rendent cette fin de parcours particulièrement longue et laborieuse pour les trois trimarans Ultime qui mènent The Transat bakerly… À moins de 80 milles de la ligne mouillée par la Sandy Hook Pilot Association, François Gabart parait intouchable mais on rêverait d’un finish comme sur la Transat AG2r.

Les dernières estimations font état d’un final vers 17h00 locales (soit 23h00 heure française) pour Macif. Ce sera bien pour la photo, il ne s’agirait pas de manquer la statue de la Liberté comme décor. Mais l’ETA glisse d’heure en heure et on arriverait maintenant à 18h00. Thomas Coville arriverait plus d’une demie journée plus tard ! Un écart abyssal en temps pour un delta distance ridicule… La loi océanique est intemporelle. Yves Le Blévec (Team Actual) devra probablement patienter une journée de plus que le vainqueur : sa délivrance n’est programmée que pour jeudi après-midi.

En ce 10 mai, Thomas Coville fête son 48ème anniversaire, un jour particulier à quelques dizaines de milles seulement de l’arrivée devant Sandy Hook ! Bon anniversaire Thomas de la part de l’équipe de Course Au Large. Pizza ce soir!

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Première étape Volvo Ocean Race Alicante-Lisbonne

Newport
Newport

La Volvo Ocean Race est plongé dans un silence assourdissant mais on devrait bientôt avoir des informations sur l’édition 2017-2018. Les organisateurs ont récemment annoncé que le parcours commencera par une étape très courte entre Alicante en Espagne et Lisbonne au Portugal, ville qui accueillait pourtant l’arrivée.

Le choix peut surprendre compte tenue de la dimension de l’épreuve comme grande course au large et non course côtière. La deuxième étape devrait conduire les équipes jusqu’à Cap Town.La 13ème édition de la Vovo Ocean Race commencera à l’automne 2017. Dans l’ordre les différentes villes qui devraient accueillir l’événement : Lisbonne (POR), Cape Town (RSA), Hong Kong (HKG), Auckland (NZL), Newport (USA), Cardiff (GBR), Gotheborg (SWE), et finish à la Hague (NED). Un finish un peu radioactif !

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Francois Gabart à quelques heures de l’arrivée

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C’était sa première solitaire à bord de Macif. Avec 1 an de moins que Tabarly, Francois Gabart est en passe de remporter cette Transat bakerly de la plus belle des manières. Un sans faute avec comme aiguillon un Thomas Coville (Sodebo) compétiteur dans l’âme et qui ne lui aura laissé aucun repos. Une pression que Gabart aime bien avoir comme pendant son Vendée Globe.

L’atterrissage à New York est ardue et les manœuvres s’enchaînent à bord de Macif. Cette fin de Transat revêt enfin ses vrais habits après une trajectoire par le sud qui a été un peu orthodoxe. Dans des airs beaucoup plus frais, des vents erratiques, François Gabart devrait arriver vers 16h heures locale, 20-21h en France. Cette Transat bakerly consacrera dans quelques heures, comme une confirmation, le talent de François Gabart.

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Solo Normandie 2016 : le parcours Granville – Le Havre

A quelques jours du départ de Granville ce jeudi 12 mai à 14h30, quatre possibilités de parcours sont prévues afin de s’adapter aux conditions météorologiques que les solitaires pourraient rencontrés pour rallier Le Havre d’ici samedi soir.

Du plus court (n°3) d’environ 143 milles nautiques au plus long (N°4) qui avoisine les 323, Benoît Charon nous décrit en quelques mots la course prévue :
« Le départ sera une classique. Granville est désormais bien connu des figaristes, un peu plus de 200 milles à parcourir, des coefficients de marée modérés, les conditions météo seront les juges de paix de l’affaire.

Le premier bord emmènera en début d’après midi la flotte vers l’Ouest ; une formalité d’une trentaine de milles et la bouée Banchenou qui, bien souvent, révèle l’homme ou la femme en forme en ce début de course. Il faudra faire attention aux petites embûches habituelles sur la zone : algues et casiers fleurissent en sortie de grande marée. On tourne à droite vers Guernesey, la soirée s’annoncera belle on en est sûrs, cinquante milles séparent la côte bretonne de l’Ouest de Guernesey.
Il faut y laisser les Hanois à tribord, éviter les quelques roches qui débordent vicieusement au près du phare. Ce sera dans la nuit sans doute, sauf en cas de brise bien établie de secteur Sud, et dans ce cas une galopade qu’affectionnent les skippers…
On ne passera pas dans le Raz Blanchard cette année. La route contourne les Casquets (figure emblématique de La Solitaire), Aurigny, la pointe Nord-Ouest du Cotentin avant un passage obligé en Rade de Cherbourg-en-Cotentin.
La nuit aura certainement fait un premier tri mais la messe ne sera pas dite. On a vu ainsi des concurrents, en tête, déraper à l’entrée de la passe de la rade sous l’influence du courant, d’un calme soudain… Et d’un peu de fatigue !
On atteindra ensuite les deux tiers de la course en passant le Raz de Barfleur. Et si la partition est assez simple jusque là, attention : car en cas de vents instables, la Baie de Seine peut être un redoutable arbitre. Courants influencés par la sortie du fleuve, brises thermiques incertaines… Quelques-uns pourraient être joueurs et bouleverser, avec un peu de réussite, un classement qu’on croyait jusque là établi !
Cette arrivée au Havre sera une première pour la Solo Normandie. Et peut-être un final haletant. Sous la pointe de la Hève, où devrait être mouillée la ligne d’arrivée, le courant est fort, la Seine est proche qui y déverse ses eaux limoneuses, la falaise est haute…
Les derniers milles, avec les yeux qui se ferment tout seuls, deux jours de course dans les bottes, seront sans doute très exigeants, physiquement comme moralement.
Un beau parcours. Avec une énorme incertitude quant à sa durée. Pour le moment, pas de dépression ni de vent soutenu à l’horizon. Si le vent venait à s’étoffer ou à basculer pour des allures plus portantes, les premiers pourraient arriver dans la nuit de vendredi à samedi. Mais la météo. prévoit pour le moment à 10-15 nœuds de secteur Nord et Nord-Est, donc une flotte au près, et une fin de course marquée par un vent mollissant. L’alternance de mer ouverte et d’îles ne favorise pas le développement des brises, et les organisateurs devront suivre pas à pas la flotte pour être sûrs qu’elle rallie les eaux havraises avant le samedi soir…”

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StMichel-Virbac heurte un ofni

120416-ENTRAINEMENT PETIT TEMPS POUR JEAN PIERRE DICK SUR SON MONOCOQUE ST MICHEL VIRBAC

StMichel-Virbac navigue actuellement le long de la zone interdite des glaces, en 3ème position à 116 milles du leader, Banque Populaire. Jean-Pierre Dick vient de virer de bord, cap vers New-York. Après la manœuvre, le skipper de StMichel-Virbac a percuté un OFNI*.

Comment s’est passée la nuit ?
« Les vents sont compliqués le long de la porte des glaces. Il oscille en force et en direction en permanence et ce n’est pas fini ! Je viens de virer de bord et après la manœuvre j’ai malheureusement heurté quelque chose, je ne sais pas quoi. Je vais aller inspecter le bateau au lever du jour même si je pense que tout va bien. »

Est-ce que tu ressens le froid ?
« Dans la nuit il y avait de la brume, j’ai sorti les polaires cette nuit car il faisait un peu plus frais. Mais lorsque tu manœuvres tu as envie d’être torse nu ! C’est une vraie salle de sport ces bateaux ! »

Tu es en forme pour attaquer le dernier tronçon ?
« Ça va bien même si j’étais un peu déçu hier car mes concurrents ont eu de meilleures conditions de vent que moi. Le vent très changeant me fait manœuvrer en permanence. StMichel-Virbac est vraiment bien conçu pour cela, c’est positif. C’est aussi un excellent exercice pour les prochaines courses. »

L’œil de Fabien : « JP va voir des zones de calmes à négocier dans la journée. Les 36 prochaines heures ne vont pas être simples avec beaucoup de transitions à passer avant de toucher un vent de nord-nord-ouest assez soutenu pour filer vers New-York.»

*OFNI : Objet Flottant Non Identifié

Classement à 11h
1.Banque Populaire – Armel Le Cleac’h à 975,9 milles de l’arrivée
2.PRB – Vincent Riou à 28,1 milles du leader

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Ultime miles, Gabart attendu cet après-midi à New York

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80 miles sépare Thomas Coville de François Gabart mais l’arrivée va être difficile. Hier la journée de François Gabart a sans doute été la plus difficile depuis le départ une semaine plus tôt de The Transat bakerly : confronté à des conditions erratiques, à des bulles sans vent et à de forts courants, obligé de beaucoup manœuvrer et régler, le skipper du trimaran MACIF a vu sa progression vers New York nettement ralentie. Son avance sur son poursuivant immédiat, Thomas Coville, a du coup diminué de moitié, mais son positionnement actuel devrait lui permettre de contrôler Sodebo, pointé à environ 80 milles du tableau arrière de MACIF mardi matin.« J’ai passé ces dernières heures avec vraiment pas beaucoup de vent. L’arrivée sur New York est difficile, c’est le moins que l’on puisse dire ! », a-t-il confié à la direction de course. Toujours le mieux placé pour l’emporter, François est attendu en fin de journée (heure française) sur la ligne d’arrivée, située à une vingtaine de milles de Brooklyn Bridge Park, en face de Manhattan. La prudence reste cependant de mise, puisque le vent va peu à peu tomber au fur et à mesure qu’il se rapprochera du but. Les dernières heures s’annoncent longues pour le skipper.

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Rien n’est joué en Imoca

IMOCA 60' PRB - Skipper : Vincent RIOU - Vendée Globe 2016-17 - Port La Forêt 28/03/2016 © B.Stichelbaut

Rien n’est joué ce matin et le match en Imoca entre PRB et Banque Populaire est loin d’être plié. 8 huit jours que les deux solitaires enchaînent les systèmes météos et gèrent les zones de transition. Épuisant et stimulant tout à la fois. Et c’est bien cela que Vincent Riou comme Armel Le Cleac’h ou Jean-Pierre DIck sont venus chercher en s’engageant sur The Transat : de la confrontation au plus haut niveau dans des conditions météo difficiles.

Calé 32 milles dans le tableau arrière du leader Banque Populaire, PRB n’a certainement pas dit son dernier mot. Alors que les deux monocoques progressent bâbord amure dans le sud est de l’entrée du Saint-Laurent, les conditions de navigation sont froides et humides mais Vincent ne lâche rien. Concentré, exploitant la moindre opportunité, il a repris 20 milles à son adversaire dans la nuit.

Le front traversé cette nuit n’a pas été trop virulent (25 nœuds rencontrés au plus fort) et il est d’ailleurs déjà dans les oubliettes. Car aux fronts succèdent les dorsales depuis plusieurs jours maintenant et Vincent comme Armel Le Cleac’h sont déjà dans la gestion d’une de ses zones de transition qui voient les monocoques de 60’ ralentir subitement.
Banque Populaire affiche 5 nœuds au compteur tandis que Vincent, décalé dans le sud est du leader, flirtent toujours avec les 10 nœuds. Le jeu de l’élastique pourrait jouer en la faveur de Vincent sur les quelques heures à venir. A midi le duo de tête avaient retoucher du vent et poursuivis son avancée vers New York et vers … un nouveau front dépressionnaire ! PRB ira virer dans cette dépression, probablement vers minuit (heure française) avant de se lancer dans un long bord de reaching en tribord amure.
La suite reste incertaine à l’image de ce qui se joue actuellement pour les Ulimes en approche de « Big Apple ». Une petite bulle sans vent se trouve pile sur la route des IMOCA pour cette fin de semaine. Une occasion qui profitera à Jean-Pierre Dick qui pourrait venir se mêler à la fête. La traverser ou passer en son centre, voilà de quoi ouvrir encore le jeu jusqu’au bout pour une Transat décidemment haletante !

Classement à 8h :
1 – Armel Le Cleac’h (Banque Populaire) à 984,61 milles
2– Vincent Riou (PRB) à 32,7 milles
3 – Jean Pierre Dick (Saint Michel Virbac) à 136,01 milles
4 – Paul Meilhat (SMA) à 407,52 milles
5 – Richard Tolkien (44) à 628,55 milles

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Spindrift s’impose en D35

© Loris von Siebenthal

L’équipe Spindrift connait bien le plan d’eau. Une belle entrée en matière pour le team Spindrift racing qui remporte le premier rendez-vous du D35 Trophy à la Société Nautique de Genève en Suisse, ce week-end. Le D35 Ladycat se place devant deux pointures du circuit, Swisscom et Okalys respectivement à la 2e et 3e places. Dépendante d’une météo relativement capricieuse sur le lac Léman, l’organisation n’a pu lancer que cinq manches, remportées à trois reprises par l’équipe du trimaran noir et or.

Les dix catamarans engagés dans le D35 Trophy 2016 ont participé à leur première rencontre ce week-end. Éole s’est montré capricieux, et n’a offert aux équipages que deux journées navigables. Ladycat powered by Spindrift racing a dominé les cinq manches disputées vendredi. Swisscom et Okalys complètent le podium.

Malgré le manque de vent du week-end, les Décisions 35 ont pu disputer cinq régates lors du Grand prix Emil Frey Genève Acacias, première rencontre de la saison. Quatre courses d’entraînement ont également eu lieu, en guise d’entrée en matière. Les équipages se sont d’abord retrouvés jeudi après-midi, pour se mesurer à blanc avant le début officiel des joutes. Le Séchard de 7-8 noeuds a permis de lancer quelques départs ainsi que quatre régates d’entraînement. Chacun s’est rapidement aperçu que le niveau restait très élevé, malgré la pause hivernale. Tous les régatiers avaient le couteau entre les dents dès les premiers bords. Cet engouement a d’ailleurs généré quelques accrochages, dont une collision entre Mobimo et Swisscom, impliquant également Realteam. Swisscom a été contraint à abandonner sa journée pour pouvoir réparer le bateau à temps. Realteam a pour sa part poursuivi les deux premières courses, avant de rentrer au port, également pour procéder à une réparation sur une des échelles.

Ladycat powered by Spindrift racing s’est illustré lors de cette première journée, en remportant trois des quatre courses. Xavier Revil, barreur pour l’occasion, a toutefois préféré ne pas tirer de conclusion de ce succès. “Nous avons pris des bons départ, et pu choisir le bon côté du plan d’eau” a-t-il expliqué. “Mais je me garderais de dire que ce résultat est prometteur.” Julien Monnier, skipper de Swisscom était pour sa part déçu de ne pas avoir pu aller jauger le niveau de ses adversaires, avant de débuter les régates. L’équipe a dû passer une bonne partie de la nuit à réparer la coque bâbord pour être d’attaque le lendemain.

Du Séchard pour commencer
Vendredi, les bateaux ont gagné le plan d’eau à la mi-journée, alors que le Séchard se posait doucement. Pascal Monet, directeur du comité de course a pu lancer quatre manches les une après les autres, dans des airs d’environ 8 noeuds, et sur un parcours assez homogène. Après une rapide réorientation, une cinquième régate a encore pu être disputée avant que les airs ne disparaissent complètement. Ladycat powered by Spindrift racing a poursuivi sur sa lancée, et remporté trois des cinq courses. Swisscom, malgré ses déboires de la veille, a quant à lui marqué sans relâche le leader pour se positionner deuxième en fin de journée. Okalys, qui a mal commencé, avec une dixième place, n’a quant à lui cessé de revenir, pour remporter la dernière régate de la journée et terminer troisième au classement général.

Xavier Revil, barreur sur le bateau vainqueur s’est évidemment réjoui de ce résultat. “Nous avons bien fonctionné le jeudi, et pris nos marque dans ce petit Séchard” a-t-il confié. Et de poursuivre : “Du coup, nous avons gardé nos réglages pour le vendredi, et avons pu rééditer ce que nous avons fait la veille. Nous avons fait preuve d’une belle régularité, ce qui est de bonne augure pour la suite. Nous ne sommes plus que deux de l’ancienne équipe, moi-même depuis 2009, et Jacques Guichard qui a fait le design des voiles. L’équipe a parfaitement réussi sa préparation, et c’est le travail de tous qui nous a permis de l’emporter.”

Julien Monnier, qui participait à son premier Grand prix comme skipper est également très content de se placer sur le podium. “La collision de jeudi ne nous a pas permis de nous entraîner, mais je crois que ça nous a donné encore plus d’énergie pour régater. L’équipe technique a fait un travail remarquable, et travaillé toute la nuit pour nous livrer un bateau prêt à naviguer vendredi matin. On leur doit une fière chandelle. Cette épreuve était une première expérience avec notre barreur Mathieu Souben, et le résultat démontre que nous pouvons bien fonctionner ensemble.”

Finalement, Nicolas Grange qui monte sur la troisième marche du podium se félicite de son résultat: “Nous avons raté notre premier départ” explique-t-il. “Du coup nous n’avons pas pu revenir et avons mal terminé. Ensuite, nous nous sommes dit qu’il fallait prendre chaque manche les unes après les autres, et nous avons amélioré notre résultat au fil des régates, pour gagner la dernière. Quand on prend des bons départs et qu’on va vite, on a une bonne partie des éléments qui permettent de bien terminer.”
Samedi et dimanche, les conditions n’ont pas permis de régater, et c’est donc le classement du vendredi soir qui s’applique pour clôturer ce Grand prix BMW Emil Frey Genève Acacias.
La prochaine rencontre du D35 Trophy aura lieu à Versoix du 20 au 22 mai. Les dix équipages seront présents pour cet Open, avant d’attaquer les classiques lémaniques.

Classement du Grand prix Emil Frey BMW Genève Acacias et classement provisoire du D35 Trophy 2016:
1: Ladycat powered by Spindrift racing, 5 points
2: Swisscom, 10 points
3: Okalys, 14 points
4: Alinghi, 14 points
5: Team Tilt, 15 points
6: Zen Too, 21 points
7: Ylliam Comptoir Immobilier, 24 points
8: Realteam, 25 points
9: Mobimo, 25 points
10: Racing Django, 38 points

Équipage Ladycat powered by Spindrift racing pour le Grand Prix d’Ouverture :
Xavier Revil, barreur
Erwan Israël, tacticien
Jacques Guichard, régleur voile d’avant
Malo Bessec, numéro un
Benjamin Amiot, numéro deux
Fred Moreau, chariot

Programme du D35 Trophy 2016:
6 au 8 mai : Grand Prix BMW Emil Frey Genève Acacias. Société Nautique de Genève
20 au 22 mai : Open de Versoix. Club Nautique de Versoix
4 juin : Genève-Rolle-Genève. Yacht Club de Genève
3 et 5 juin : Grand Prix Realstone. Club Nautique de Versoix
11 juin : Bol d’Or Mirabaud. Société Nautique de Genève
9 au 11 septembre : Grand Prix Alinghi de Crans. Club Nautique de Crans
16 et 18 septembre : Open du Yacht Club. Yacht Club de Genève
30 septembre au 1 octobre : Grand Prix de Clôture Société Nautique de Genève

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Francis Joyon dans le sud… de la France

Grand Prix Guyader 2016 - Douarnenez Francois Van Melleghem

IDEC SPORT s’en va en Méditerranée pour quelques jours. Le départ du convoyage depuis la Trinité-sur-mer est prévu ce mercredi 11 mai. Puis le maxi trimaran de Francis Joyon va assurer des opérations de relations publiques à Toulon et à Saint Tropez, du 16 au 20 mai. A bord, on trouvera une grande partie de l’équipage du dernier Trophée Jules Verne.

« Nous allons mettre autour de six jours de mer entre La Trinité et Toulon. Ce sera une bonne occasion de reprendre le bateau en mains sur du plus long cours. En plus des préparateurs du bateau – mon fils Corentin et Sébastien Picault – j’aurai à bord Alex Pella et Jean-Baptiste Le Vaillant, qui connait parfaitement le trimaran et avec qui je pourrai échanger des idées sur les réglages et les voiles ».

Francis Joyon renoue avec la bonne habitude de quelques bords en Méditerranée, à bord de son maxi trimaran. Comme il l’avait fait avec son bateau précédent, il va assurer des opérations de relations publiques dans le Sud pour le GROUPE IDEC. Du 16 au 20 mai, on pourra ainsi voir le grand bateau rouge du côté de Toulon et de Saint Tropez. Une bonne occasion d’apercevoir le trimaran Ultime avec ceux qui ont réalisé l’hiver dernier cet incroyable tour du monde et ont bien failli décrocher le Trophée Jules Verne.

Deux semaines après avoir fait le spectacle lors du Grand Prix Guyader de Douarnenez – « On s’est fait plaisir là-bas, notamment avec des pointes à 40 nœuds ; mais le jour des runs de vitesse homologués il n’y avait pas assez de vent pour nous et on s’est fait battre par un kite à foil… ça avait un côté amusant !» – plus de la moitié de l’équipage du Trophée Jules Verne sera à bord, puisqu’en plus de Francis Joyon et d’Alex Pella, le Suisse Bernard Stamm et le Français Clément Surtel rejoindront l’équipage.

Après le chantier d’hiver, ce double convoyage Atlantique-Méditerranée-Atlantique et les bords sur la côte d’Azur seront également une bonne occasion de commencer à préparer le prochain tour du monde, puisque Francis Joyon a déjà annoncé officiellement qu’IDEC SPORT se lancera dans une nouvelle tentative dès l’automne prochain. « Mais avant cela si la météo le permet, une fois de retour à la Trinité j’essaierai de commencer à prendre le bateau en main en solitaire » ajoute Francis Joyon, tout heureux de renouer avec des navigations plus longues. Le grand trimaran rouge est de retour sur l’eau et se dégourdir les coques ne peut pas faire de mal…

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Franck Cammas remporte une course, Team France 3ème à New York

07/05/16 - New York (USA) - 35th America's Cup Bermuda 2017 - Louis Vuitton America's Cup World Series New York - Racing Day 1

L’ACWS s’est déroulé ce week-end à New York. Un événement qui aurait pu être une régate d’exhibition uniquement tant les conditions de navigation étaient compliquées avec un courant très fort et des vents capricieux. La Coupe est revenu dans son berceau et c’est l’image que l’on retiendra comme celle de la victoire de Franck Cammas sur une manche et un podium à la 3e place. Cela fait du bien.

Si le décor, avec en toile de fond Manhattan et sa forêt de buildings, était magnifique, les conditions de navigation sur l’Hudson River ont donné du fil à retordre aux six équipages en lice sur ce deuxième acte des LVACWS 2016 ! Courant très fort et vent instable tant en force qu’en direction ont eu raison des régates de samedi. En revanche, trois belles manches ont pu se jouer dimanche permettant à l’équipe de France engagée sur la 35ème Coupe de l’America de décrocher son premier podium et, dans le même temps, à Emirates Team New Zealand de confirmer sa place de leader.

« Sur la première régate, nous étions mal placés et sur les deux suivantes, les choses ont été beaucoup mieux pour nous », constate le coach de l’équipe, Bertrand Pacé, « il nous fallait être opportunistes et clairvoyants dans nos choix. La partie gauche du plan d’eau était la meilleure, nous l’avons rapidement constatée et exploitée. Le bilan de ce week-end est très positif et notre objectif atteint. Au delà des navigants qui sont à saluer, je tenais à féliciter l’ensemble de l’équipe qui nous permet d’être performants sur l’eau. C’est un travail de groupe. Chaque élément est important pour la bonne marche du projet. »

Retour payant pour le skipper Franck Cammas qui ne cachait pas sa satisfaction à l’arrivée au ponton. Se mêlant à la foule et posant auprès de nombreux fans français qui ont soutenu l’équipe tout au long de ce week-end, le marin comme les quatre compères qui l’accompagnaient à New-York – Thierry Fouchier, Devan le Bihan, Hervé Cunningham et Thomas Le Breton – profitaient pleinement, le sourire aux lèvres.
« C’est très satisfaisant d’atteindre notre objectif malgré les conditions compliquées de navigation. Vent erratique et changeant avec 3 à 4 nœuds de courant, ce n’est pas évident de faire des régates dans ces conditions qui ne permettent pas au bateau d’exprimer son potentiel et d’assurer un beau spectacle. Malgré cela, l’équipe était très concentrée et nous avons su bien analyser le plan d’eau et saisir les opportunités surtout ! Le travail effectué cet hiver a payé. C’est très motivant. Si on ajoute à ça le décor sublime et l’énergie des Français présents, c’était vraiment un très bon moment. »

Le programme avant l’acte de Chicago qui se tiendra les 10 et 11 juin prochain promet d’être intense.

L’équipage Groupama Team France à New-York du 6 au 8 mai 2016
Barreur / skipper : Franck Cammas
Réglage de l’aile : Thierry Fouchier
Tactique : Thomas Le Breton
Réglage des voiles d’avant : Hervé Cunningham
Equipier d’avant : Devan Le Bihan
Remplaçant : Olivier Herledant

Classement Général après 3 manches à New-York
1. Emirates – Team New-Zealand (Glenn Ashby) 52 points
2. Oracle – Team USA (Jimmy Spithill) 50 points
3. Groupama Team France (Franck Cammas) 44 points
4. SoftBank – Team Japan (Dean Barker) 42 points
5. Land Rover BAR (Ben Ainslie) 42 points
6. Artemis Racing (Nathan Outteridge) 40 points

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