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Premier jour à Rio

Les RS:X hommes et femmes, les Laser et Laser Radial ont ouvert le bal aujourd’hui pour les épreuves de voile qui se déroulent dans la baie face à la Marina da Gloria. Deux zones de navigation à l’intérieur de la baie pour inaugurer le plan d’eau aujourd’hui : Pao de Açucar pour les planches à voile RS:X et Escola Naval pour les Laser et les Radial. Avec un vent oscillant entre 8 et 10 nœuds, perturbé par les reliefs, et entre 15 et 18 nœuds dans les moments les plus ventés avec un renforcement thermique, les différentes séries ont eu de quoi disputer de belles régates.

Trois courses au programme de ce lundi pour les RS:X, deux courses pour les Laser et les Radial. Charline Picon (RS:X) réalise une journée parfaite avec deux victoires de manches (1e), Pierre Le Coq (RS:X) connaît un début plus difficile, mais reste bien dans le match (8e), Mathilde de Kérangat (Laser Radial) fait face à une flotte très dense (23e), alors que Jean-Baptiste (Laser) joue la régularité et pointe dans le Top 5 du tableau provisoire pour ce premier jour de compétition.

Charline Picon, 1e du classement provisoire (1.2.1.) : « Cela a été une super journée, c’est vrai qu’hier, j’imaginais cela dans les scénarii idéaux, de commencer par deux victoires et une manche de 2, c’est bien. C’est la journée parfaite. Après, j’ai en tête les conseils que nous avons reçu d’anciens médaillés olympiques et il ne faut pas être dans l’euphorie. J’ai tout de même un peu d’émotions et de pression qui retombent un peu. Car nous savons tous que le premier jour est important, mais on sait aussi que la compétition est longue. Je vais rester concentrée, 3 manches sur 12, c’est loin d’être fini.
La journée m’a rassurée sur ma vitesse, sur le fait que je suis à l’aise sur ce plan d’eau et notamment au regard des deux premiers mauvais départs que je prends et que malgré tout j’ai réussi à traverser la flotte. Même quand je suis dans des situations difficiles, j’ai montré que je pouvais m’en sortir. »

Pierre Le Coq (RSX), 8e du classement provisoire (7.7.12) : « Cette première journée n’a pas été simple, les deux premières manches je prends deux départs catastrophiques. Je pense néanmoins que j’ai la meilleure vitesse de la flotte et j’arrive à faire des gros retours. Sur la 3e manche, j’essaie de m’appliquer sur les départs, je prends l’un des meilleurs de la flotte, je passe en seconde position à la première bouée au vent, et là, coup du sort : je me prends un sac plastique dans l’aileron, donc je perds 7 places sur la manœuvre. Cette dernière manche a donc été un peu gâchée, car tout allait bien. Je crois que le point à retenir est que ma vitesse est bonne, je suis l’un des plus rapides. A partir de demain, il faut réussir à remettre les choses dans l’ordre. »

Jean-Baptiste Bernaz (Laser), 5e du classement provisoire (11.10) : « C’est une bonne entrée en matière, cela aurait pu être mieux, mais cela aurait pu être pire ! On était dans des conditions un peu foireuses surtout sur le deuxième tour. Le regret que j’ai, c’est sur la deuxième manche, parce que je passe en 5e position en bas et il y avait moyen de jouer. Je fais 11e et 10e sur les manches du jour, certains prennent des gros plombs, c’est une course à élimination et moi j’ai été assez régulier. Le vent était assez aléatoire, c’était difficile de tirer son épingle du jeu si tu partais derrière. Je n’ai pas tellement pu juger ma vitesse aujourd’hui, mais je n’ai pas d’inquiétude sur ce point. »

Mathilde de Kerangat (Laser Radial), 23e du classement provisoire (24.16) : « Je suis un peu déçue, car cette journée n’a pas été terrible. Lors de la première manche, je prends une mauvaise option au niveau tactique, alors que sur la seconde c’était mieux sur le premier bord de près, j’ai pris un bon départ, j’étais bien les trois quarts de la manche, mais j’ai ensuite perdu quelques places. C’est hyper dense sur l’eau, on passe toutes en paquet sur la première bouée au vent. »

Et demain ?
Météo
David Lanier, météorologue de l’Equipe de France de Voile : « Demain, le beau temps est de retour. Sous l’influence d’un anticyclone, le vent devrait être plus faible qu’aujourd’hui, environ 8-12 nœuds. »

Programme
RSX H : 3 courses – Escola Naval – 13h10
RSX F : 3 courses – Escola Naval – 13h
Laser : 2 courses – Ponte – 13h10
Laser Radial : 2 courses – Ponte – 13h
Finn : 2 courses – Pao de Açucar – 13h

Suivi de l’Equipe de France de Voile

Programme des courses
Retrouvez le programme des régates en cliquant sur le lien suivant http://rio.ffvoile.fr/calendrier.aspx

Résultats
L’ensemble des résultats seront mis à jour à l’issue de chaque régate sur le lien suivant http://bit.ly/2aseNli

Tracking
Un live tracking en 2D et 3D est disponible pour chacune des régates, lorsque celles-ci démarrent, sur ce lien http://www.sailing.org/olympics/rio2016/multimedia/live_tracking.php

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Horta dans le rétro

En mode course. Après le briefing départ de la deuxième étape et le dernier point météo, les solitaires sont entrés progressivement dans leur bulle. Un dernier point par téléphone avec leurs entraîneurs pour évaluer les routes optimales, une ultime vérification de l’armement et tous n’attendaient plus que le moment où ils allaient pouvoir rejoindre le plan d’eau. Horta n’est déjà plus qu’un souvenir…
Cette fois-ci l’escale est bel et bien terminée. Pour les coureurs, c’est le moment de signer les déclarations de départ, de déposer leur téléphone portable, de récupérer le dernier bulletin météo fourni par l’organisation. A partir de 14h, tous étaient en configuration course : plus rien ne devait embarquer ou débarquer. Les visages se fermaient progressivement, d’autant que la brise thermique était au rendez-vous, soufflant d’une bonne quinzaine de nœuds. De quoi offrir un départ tonique, mais aussi augmenter les risques de collision entre concurrents. La ligne de départ est aussi le réceptacle de bien des angoisses : prendre un bon départ, se dégager rapidement, c’est aussi la meilleure manière de se rassurer.
Virage sous haute tension Le choix de la route relève actuellement du casse-tête météorologique. Si tout le monde semble plus ou moins d’accord sur le début de course, à savoir contourner l’anticyclone positionné dans le nord des Açores par l’ouest, la suite devient autrement plus complexe. Grosso modo, plus les concurrents iront vite, plus ils devront monter nord avant de mettre le clignotant à droite vers le golfe de Gascogne. Il va donc y avoir des choix drastiques à prendre : en virant trop tôt les solitaires prennent le risque de s’engluer dans la dorsale qui leur barrera la route. En prolongeant leur cap vers le nord-est, ils rallongent sensiblement leur route. Pour l’instant, les premiers routages donnent 8 jours de course pour les prototypes et 9 jours pour les bateaux de série. Mais plus que jamais, cette étape retour est placée sous le signe de la glorieuse incertitude du sport.
Les favoris aux avant-postes d’emblée A 16 heures locales (18h TU+2), le vent de nord-est s’était renforcé sensiblement jusqu’à atteindre les 18 à 20 nœuds. Prudents, les Minis attaquaient ce premier bord de près sous solent arisé et garnd-voile à un, voire deux ris. C’est le Suisse Yann Burkhalter (Kalaona) qui prenait le meilleur départ en bout de ligne du côté tribord, tandis que les favoris s’empoignaient côté bâbord, Tanguy Bouroullec (Kerhis CERFrance) grillait la politesse à Ambrogio Beccaria (Alla Grande Ambeco) et Jonas Gerkens (Volvo). Le navigateur belge faisait néanmoins parler son expérience et prenait rapidement la tête de course, tandis que les deux protos de Ian Lipinski (Griffon.fr) et Alberto Bona (Promostudi La Spezia) attaquaient ce premier bord de près avec beaucoup de prudence. Seul incident à noter au départ, le retour pour
quelques minutes au port de Henri Patou (Défense Assurances) contraint de revenir s’abriter pour remettre en place une bastaque qui s’était décrochée lors d’une manœuvre. Le navigateur rochelais réussissait néanmoins à réparer et à franchir la ligne de départ avant la fermeture. La flotte va donc devoir tirer des bords pour franchir la pointe de Sao Jorge. Petit à petit, le vent devrait adonner et faiblir dès qu’ils sortiront de l’influence des îles. Commencera alors la longue parabole pour contourner l’anticyclone. Devraient suivre quatre jours de mer dans des conditions proches de l’idyllique. Quatre jours pour se mettre dans le match avant le casse-tête de l’atterrage sur le golfe de Gascogne…

Classement après jury de la première étape :
Séries :
1 Tanguy Bouroullec (Kerhis CERFrance) arrivé le 1er août à 2h 43mn 42s (TU+2).
2 Thomas Dolan (Offshoresailing.fr) à 1h 35mn 21s
3 Henri Leménicier (LPO – Agir pour la biodiversité) à 1h 40mn 06s
4 Henri Patou (Défense Assurances) à 1h 40mn 52s
5 Aurélien Poisson (Alternative Sailing) à 1h 46mn 57s

Prototypes :
1 Ian Lipinski (Griffon.fr) arrivé le 30-07 à 8h 25mn 10s (TU+2) : temps de course 5j 21h 50mn 10s à 8,95 nœuds de moyenne
2 Alberto Bona (Promostudi La Spezia) à 18h 52mn 09s
Classement disponible sur le site Internet de la course à : 8h – 11h – 14h – 17h – 20h (TU+2) Toutes les informations sur : http://lessables-lesacores650.com/

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Record battu sur le Defi Carthage

Team Malingri bat le record de la Méditerrannée à bord de “Feel Good” (Citroën) avec presque 11 heures d’avance par rapport à Yvan Bourgnon.
Vittorio et Nico Malingri, père et fils, ont traversé de Marseille à Carthage et coupé la ligne d’arrivée à 23:29 heures Zulu de Samedi 06 Aout (01:29 heures locale en Italie) après une navigation palpitante. Le temps du nouveau record sur un catamaran sportif de moin de six mètres et demi de longueur est maintenant de 42 heures et 54 minutes, à une moyenne de 10,6 noeudsstrong>. Le record, obtenu en condition musclées, à baissé le temp précédent de 10heures et 58 minutes établi par Bourgnon-Laguarriere. Une grande entreprise accompli d’un père et fils, sur un petit bateau. Un “chef d’oeuvre tactique”, “deux vrai marins qui connaissent les risques de la mer” sont les premiers commentaires des experts.
LA ROUTE.
Après un départ bien mouvementé le matin du 5 Aout à 6h,35, avec une sortie du Golfe du Lion avec plus de 30 noeuds de vent, “Feel Good” a progressé avec des conditions extrèmes tour le premier jours et la nuit, vent arrière avec rafales a 40/45 noueds. Le matin du jours suivant ils ont traversé le sud de la Méditerrannée, passé le cap au Sud del La Sardaigne. Ile de San Pietro,pour descendre sur les cotes africaine. Il sont donc passés 6 miles à l’Est de l’Ile de La Galite pour empanner et faire route Est pour enfin rentrer dan le Golfe de Tunis.
LA NAVIGATION.
Une navigation bien mouillée pour la vitesse toujours élevée. Vittorio parle d’une vrai machine à laver. Il raconte: “nous avons toujours gardé notre combinaison étanche. Nous avons très peux dormi; moi deux heures la première nuit enveloppé dans la grande voile sur la trampoline. Nico peut être une demie heure, puis des petits repos à suivre. Nous avons réussi manger les sandwiches et les barres énergétiques que nous avions preparé mais il nous était impossible de récupérer autre qui n’était pas à porté de trampoline. Pendant la nuit, très noire, sans lune, nous avons allumé nos lampe seulement par moments. Nous avons rencontré seulement deux navires aussi parce que les conditions étaient tellement mauvaises quel nostres routiers de NaviMeteo avait recommandé de ne pas se trouver sur ces routes pendant ce mauvais temps”.
Vittorio Malingri veut dédier ce record à Laurent Bourgnon, le célèbre navigateur français, mort en 2015 et frere d’Yvan Bourgnon: “Pourquoi il a était Laurent, il y a plusieurs d’années en Bretagne, ce qui m’a introduit dans le monde des multicoques et m’a donné l’envie de essayer avec sa grande expérience”.

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Ils sont partis sur le défi Carthage

Vittorio et Nico Malingri, le père et le fils sont partis de Marseille pour battre le Défi Carthage à bord de “Feel Good” un catamaran de 20 pieds. Pour battre ce record, ils doivent avancer à une moyenne de 10 nds mais les conditions ne sont pas très bonnes avec un vent fort de nord ouest avec des rafales de 30 et 40 nds et 4m de creux.
Après 13 heures de course, ils comptent pour l’instant 38 milles d’avance.

A suivre sur http://www.vittoriomalingri.com/EN/tracking.html

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Billy Besson forfait pour les Jeux ?

©Pedro Martinez/Sailing Energy/Trofeo Sofia

Énorme coup dur pour Billy Besson et Marie Riou qui attendent ce moment depuis 4 ans.
Billy Besson s’est fait mal au dos lors d’un entraînement juste avant de partir à Rio. Franck Citeau leur entraîneur a annoncé que la décision serait prise demain quant à la participation de Bily.

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Internationaux de France de Match-Racing 2016

Avec très peu de vent ce matin, la première journée de compétition des Internationaux de France de Match Racing semblait mal engagée. Heureusement, en fin de matinée la baie de Pornichet a permis aux coureurs et à l’organisation de lancer le début des hostilités. Au programme du jour 8 courses de qualifications en flotte et 2 courses de repêchage en duel afin de déterminer quels sont les équipages qualifiés pour les courses en duels prévues demain. Avec un vent irrégulier mais forcissant, les équipages ont ainsi tenu le programme et ce soir, ils ne sont plus que 8 équipages sur les 10 présents à être qualifiés pour les quarts de finale de demain.

Eric Monnin (SUI)
« On a fait un bon début de championnat, même si on est en match-racing on a fait des courses en flotte, ce qui nous a vraisemblablement réussi. On a effectivement eu beaucoup de réussite alors que c’était des courses très serrées et assez ouvertes jusqu’à la fin, tout peut changer en un seul bord. Nous ça fait 10 ans que l’on fait du match-racing sur des monocoques, aujourd’hui le World Match Racing Tour a changé son format pour des multicoques et je trouve ça très bien que les Internationaux de France aient également pris ce tournant. C’est un peu nouveau pour nous, il faut que l’on s’adapte et qu’on progresse mais les bateaux sont super et cela donne un tout nouveau visage à la course. Demain on attaque un jeu totalement différent puisque ce sera par élimination directe. On remet les compteurs à zéro, il va juste falloir gagner. »

Classement des sélectionnés en quarts de finale :
1. Eric Monnin (SUI) 6 points 2. Maxime Mesnil (FRA) 8 points 3. Damien Iehl (FRA) 9 points 4. Loick Peyron (FRA) 9 points 5. Robin Follin (FRA) 10 points 6. Pierre Rhimbault (FRA) 10 points 7. Nelson Mettraux (FRA) 17 points 8. Philip Bendon (IRL)
Les deux équipages éliminés après la journée de qualifications :
 Pierre Quiroga (FRA)  Paul Medinger (FRA)
Début des quarts de finale en match-racing vendredi 5 août à 10h.
Loick Peyron (FRA)
« C’était une journée magnifique, avec de belles course en flotte qui ont servi à départager les sélectionnés pour les quarts de finale de demain. Aujourd’hui on a eu un bon vent un peu capricieux juste comme il faut, cela a dû être un cauchemar pour le comité vu les variations soudaines de vent mais cela nous a donné de belles courses. En tout cas, c’est très sympa de re naviguer sur les catamarans du trophée Clairefontaine, c’est fou car ces bateaux ont 23 ans et ne sont toujours pas démodés. Ce ne sont pas forcément les plus rapides mais ils sont très maniables et adaptés au jeu du match-racing comme de la course en flotte. Je me suis un peu fait engueuler par les jeunes, j’ai même pris une pénalité, mais maintenant nous sommes qualifiés. Demain c’est du match-racing pur jus, c’est là qu’il va falloir faire la différence que ce soit en stratégie/tactique mais aussi en technique. »

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Les GC32 sur la Copa del Rey

© Nico Martinez / Martinez Studio"

Le troisième acte du GC32 Racing Tour se déroule en Espagne à la Copa del Rey du 3 au 6 août. Les équipes s’étaient quittées il y a un mois au Lac de Garde après avoir offert un magnifique spectacle mais qui avait failli très mal se terminer à la suite d’un accident entre le GC32 monégasque Malizia et un bateau photographe mal placé sur le plan d’eau.

Dix bateaux sont présents sur cette épreuve. Actuellement leader du classement général provisoire du GC32 Racing Tour 2016 après deux épreuves, l’équipe Suisse de Team Tilt, dont l’un des membres d’équipage n’est autre que le skipper d’Emirates Team New Zealand, Glenn Ashby, a pris l’avantage sur Franck Cammas, et son équipe de NORAUTO.

La compétition dans la Baie de Palma marque un changement majeur par rapport aux deux premières épreuves du GC32 Racing Tour 2016, qui se sont déroulées sur le Lac de Garde. « Ce sera très différent avec les vagues qui vont entrer dans l’équation », commente Arnaud Psarofaghis.
Le skipper Japonais Naofumi Kamei fait ses débuts sur le GC32 Racing Tour à Palma. Son équipe de Mamma Aiuto! a participé pour la première fois aux compétitions à Malcesine, mais ce sera la première fois pour Kamei San à la barre de son bateau dans une régate. Il revient à Palma en tant que champion détenteur du trophée de la Copa del Rey MAPFRE, puisqu’il l’a remporté l’année dernière à bord d’un TP52.
Kamei San explique : « Je suis ravi à l’idée de concourir à nouveau sur la Copa del Rey. C’est l’une de mes régates favorites. Ce sera aussi très amusant avec la classe dans laquelle nous naviguons. C’est ma première régate dans cette classe, nous avons donc hâte d’apprendre et d’être compétitifs en fin de semaine.

Ces derniers feront face à une forte concurrence de la part de :
– ARGO, l’équipe de l’Américain double Champion du Monde de Melges 32, Jason Carroll ;
– ARMIN STROM Sailing Team, l’équipe de Flavio Marazzi, qui sera cette fois barrée par l’un des meilleurs matchs racers, Phil
Robertson, et qui comptera dans son équipage l’unique femme équipière du circuit, Sharon Ferris-Choat ;
– Gunvor Sailing, menée par une équipe Suédoise jeune, skippée par le Suédois Gustav Peterson ;
– Malizia – Yacht Club de Monaco, barrée par Pierre Casiraghi ;
– Orange Racing, l’équipe du créateur du GC32, Laurent Lenne ;
– L’équipe Suisse leader en multicoque, Realteam, skippée par Jerôme Clerc ;
– L’ancien champion de Class 40 Français, Sébastien Rogues, à bord de Team ENGIE.

Comme toujours, les GC32 navigueront sur des parcours bananes avec des départs et des arrivées au reaching.
La Zone de Course GC32
Les GC32 sont des catamarans à foils ultra-rapides capables de vitesses approchant les 40 nœuds (70 km/h). De ce fait, une nouvelle approche pour le management du plan d’eau devait être mise en place.

En étudiant comment rendre les compétitions de GC32 aussi sûres que possible, le GC32 Racing Tour a recruté un ancien marin Suédois de l’America’s Cup, Henrik Norberg, pompier à temps plein et spécialiste de la sécurité, en tant que son Responsable de la Sécurité. Henrik Norberg, qui possède également une expérience importante des compétitions en multicoques, examine tous les aspects liés à la sécurité, allant des meilleures pratiques sur le parcours de la course, à l’équipement obligatoire qui doit être monté sur les bateaux ou porté par les équipages.

La Copa del Rey MAPFRE étant l’une des premières occasions pour les GC32 de courir au sein d’un événement plus large, une attention particulière est portée au plan d’eau de la course. Il comprendra notamment une zone d’accès restreint, avec des bordures marquant les limites du plan d’eau qui sera de forme hexagonale, indiquées par des bouées de marquage (voir le schéma). Le GC32 Racing Tour et le Real Club Nautico de Palma souhaitent ainsi communiquer qu’AUCUN AUTRE BATEAU ou EMBARCATION AUTRES QUE CEUX OFFICIELLEMENT AUTORISES PAR LE GC32 RACING TOUR ne pourront entrer dans cette zone de course restreinte.

Pour aider à empêcher les navires non officiels de pénétrer dans cette zone restreinte, le plan d’eau sera contrôlé par des « course marshalls ».

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Vittorio et Nico Malingri sur le défi Carthage

Vittorio e Nico Malingri se lance en famille à l’assaut du défi Carthage en catamaran de sport. Le record est toujours détenu depuis 2010 par Yvan Bourgnon et Jérémie Lagarrigue en 53 heures et 5 minutes. Un premier défi avant d’en entamer d’autres en septembre.
A suivre sur http://www.vittoriomalingri.com/EN/team.html#barca

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Première journée des Internationaux de France de Match-Racing 2016

Arrivée au club de l’APCC Voile Sportive de Pornichet et découverte du plan d’eau pour les 10 équipages participant à la 15ème édition des Internationaux de France de Match Racing. Une première journée d’entraînement au planning, durant laquelle les coureurs ont pu terminer leurs inscriptions et, durant l’après-midi apprivoiser les catamarans durant les entraînements. En fin de journée, les coureurs ont rendez-vous avec la cérémonie d’ouverture ainsi qu’un cocktail organisé pour l’occasion.

Christophe Guéna, organisateur, revient sur cette première journée :
« Une première journée de mise en place avec des conditions idéales pour naviguer, plus pour les coureurs que pour les spectateurs car la pluie s’est invité en fin d’après-midi. On est pressé d’attaquer, aujourd’hui toute l’équipe s’est mise en place. On a mis en place les parcours et donné plusieurs départs. Un rodage qui s’est déroulé dans les meilleures conditions, nous sommes prêts pour le grand lancement demain matin. Demain, au programme on attaque par les qualifications en flotte par groupes de 5. Une méthode qui nous permet de nous rapprocher au plus près des formats de course existants notamment sur le World Match Racing Tour ou sur l’America’s Cup. On espère réussir à faire 8 courses, soit 4 par groupe si la météo nous le permet. On est super heureux d’organiser cette épreuve, qui, cette année, pour la première fois en France, se déroule sur des catamarans. Une particularité technique qui permet d’avoir à la fois des coureurs expérimentés et des coureurs plus jeunes qui s’affrontent sur un bateau qui peut s’avérer très technique. Certains équipages en ont d’ailleurs fait les frais en nous offrant un dessalage acrobatique durant les entraînements en début d’après-midi. Comme chaque année, nous essayons de toujours plus rapprocher cet évènement du public, outre les traditionnels gradins, cette année l’intégralité de la compétition sera diffusée en direct sur Facebook via la page de l’APCC. »

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Benjamin Dutreux en pleine progression

Benjamin Dutreux (Team Vendee) 13eme a l arrivee de la 2eme etape de la Solitaire Bompard Le Figaro entre Cowes (UK) et Paimpol - @ Alexis Courcoux

Benjamin (Team Vendée), quel bilan fais-tu de ta Solitaire où tu te classes 14ème?Globalement je suis content. J’ai progressé mais j’aurai certainement pu mieux faire, même si cette édition était plutôt ardue avec 3 étapes particulièrement denses. Dans les points positifs, j’ai bouclé cette Solitaire sans accroc et engrangé une solide expérience. La Solitaire est une course difficile on le sait, mais cette édition l’a été tout particulièrement. Les habitués de la course en ont témoigné en disant qu’il y a toujours eu une étape plus difficile que les autres. Sur cette édition, il y en aura eu 3. Avant la course, des anciens me disaient : « Ne t’inquiètes pas, généralement, il y une étape de la mort et après c’est cool ». Mais à la fin ils m’ont dit « désolé finalement il y en aura eu 3 cette année ».

Les étapes étaient différentes par rapport à l’année dernière
Ces étapes étaient difficiles avec des conditions très variées, beaucoup de courant donc beaucoup de passages à niveau, et des écarts importants à l’arrivée. Il y avait également des conditions côtières qui font qu’il est très difficile de dormir sous peine d’aller à la côte. Cela devient très physique et quand on rentre, on est complètement cramé. Les étapes étaient longues, et très humides. On a eu du mauvais temps sur les 3 premières étapes et on a dû faire 3 ou 4 passages de front avec des dorsales donc de nombreux changements de voiles assez éprouvant. Physiquement et mentalement, c’était assez complet.

Tu n’as pas craqué puisque tu as souvent été dans les 10 premiers
J’ai failli craquer plusieurs fois dans les phases de molle. Je me disais ce n’est pas possible, je suis le seul à me faire piéger dans ce contre-courant alors qu’on voit les autres qui avance à quelques mètres. Dans ces moments, on remet tout en cause. Il faut être fort et c’est là où l’expérience paie.

Que retiens-tu de ta Solitaire ?
J’ai gagné en intelligence tactique mais je suis déçu par ma vitesse. Je n’ai pas été aussi rapide que je l’espérai. L’année dernière j’ai passé énormément de temps sur la performance du bateau. C’était ma première année et j’avais peur de ne pas être rapide. Cette année, je me suis concentré sur d’autres points en me disant que je n’avais pas besoin de repasser par là. Mais finalement chaque année, il faut se réadapter. La différence s’est faite sur la vitesse. J’ai manqué de confrontation en avant saison.

Quel est ton programme cette année ?
Je vais participer à de nombreuses courses comme la Drheam Cup cet été, remercier mes partenaires qui m’ont soutenu. En trouver d’autres pour la prochaine saison où j’espère bien faire de bons résultats.

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