dimanche 21 septembre 2025
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Présentation officielle du Figaro 3

C’est à l’occasion de la remise des prix du Championnat de France Elite Course au Large qui a sacré les skippers Macif Charlie Dalin (1er) et Yoann Richomme (2e) ainsi que Nicolas Lunven (3e), que le Figaro 3 a été officiellement présenté par les architectes de VPLP et les représentants de la Classe Figaro.

Charlie Dalin a reçu son trophée de champion de France de course au large en solitaire ce samedi au Salon Nautique de Paris.
Charlie Dalin a reçu son trophée de champion de France de course au large en solitaire ce samedi au Salon Nautique de Paris.

Le Figaro Bénéteau 3 sera le premier monocoque à foils de série au monde. En 2019, tandis que la Solitaire URGO – Le Figaro fêtera son cinquantenaire, le Figaro Bénéteau 3 prendra la succession de son illustre prédécesseur, le Figaro Bénéteau 2, qui arpente en course les côtes françaises et l’Atlantique depuis 2003. Ce Figaro Bénéteau 3 présenté dans le Course au Large n°68 est le fruit d’une forte collaboration du Groupe Bénéteau avec la Classe Figaro et le cabinet d’architectes Van Peteghem – Lauriot-Prévost.
« Le défi qui nous était proposé, résume l’architecte naval Vincent Lauriot-Prévost, était de faire un bateau performant et aussi fiable que l’a été le Figaro Bénéteau 2. Nous avons fourni un gros travail avec les spécialistes du Groupe Bénéteau afin de concevoir un bateau hi-tech, en termes de matériaux et de process de fabrication ».
Toujours aussi investi dans la voile de haute performance et de compétition, le Groupe Bénéteau a rassemblé les meilleurs experts au sein de ses marques et métiers pour concevoir et construire cette nouvelle génération. Ils ont ainsi apporté leur savoir-faire dans la conception du monotype par VPLP.

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Foils, mât reculé et carène performante
Le premier prototype entre en phase de construction, pour être mis à l’eau et testé durant l’été 2017. Il est acquis que le Figaro Bénéteau 3 entrera dans la catégorie de conception A ISO/World Sailing.
Il portera tous les insignes de la modernité : des foils, oui, mais aussi une carène plus performante et libérée des ballasts, une quille plus fine et plus profonde, un mât reculé et un plan de voilure plus fourni et plus grand. Enfin, le Figaro Bénéteau 3 ne pouvait qu’être conçu pour être aussi fiable que son prédécesseur. VPLP assure que, si le foil devait casser dans un choc, il n’abîmera pas la structure du bateau.

Le Figaro Bénéteau 3 point par point
Les foils A l’inverse des foils des Imoca60, ceux-ci auront un profil tourné vers l’intérieur. « Le foil polyvalent que nous avons créé, explique Vincent Lauriot-Prévost, apporte autre chose que la puissance dynamique et la portance verticale qui sont recherchées en Imoca. Nous l’avons conçu de telle manière qu’il soit le moins pénalisant possible par petit temps et pour qu’il génère de l’antidérive à pleine vitesse  ».

La carène Fabriquée en sandwich de mousse, fibre de verre et résine polyester, elle répond aux dessins actuels. Il faut surtout noter la disparition des ballasts.
La quille Plus profonde, avec un voile de quille plus étroit, elle générera moins de traînée. Le complément d’antidérive sera apporté par les foils.
Mât et plan de voilure Comme sur les Imoca60, le mât a été reculé, ce qui permet d’adopter des voiles plusperformantes, et un bout-dehors est adjoint. Les solitaires navigueront avec une grand-voile à corne, un génois et un foc bien sûr, mais aussi un spi de tête (de 105m2 pour trouver de la vitesse dans les petits airs) et d’un petit gennaker.

Le défi de la production de série
Une centaine de Figaro Bénéteau 2 a été conçue depuis 2003. De quoi laisser de belles perspectives pour le troisième du nom. Afin d’optimiser la production en série, tout en respectant les critères drastiques de la monotypie, le Groupe vient de créer la
Groupe Bénéteau Racing Division. Un signal fort de la volonté d’aller de l’avant sur l’innovation tourné vers la performance. Un site de construction dédié est mis en place à Nantes-Cheviré (Loire-Atlantique). Ce pôle composé d’une quinzaine d’experts sera également amené à piloter et produire les futurs projets course et régate du Groupe.
Un défi s’impose d’ores et déjà : la Groupe Bénéteau Racing Division devra mettre en production un premier lot de 50 Figaro Bénéteau 3 pour fin 2018. Alors seulement, la classe les répartira entre les adhérents au moyen d’un tirage au sort, pour préserver l’équité sportive.

Yoann Richomme Vainqueur de la Solitaire Bompard Le Figaro 2016 Responsable de la commission Jauge et Sécurité de la classe Figaro
Avec ce nouveau Figaro Bénéteau 3, nous espérons offrir à la flotte et à ceux qui rêvent de la rejoindre un support enthousiasmant et plus moderne.
Forcément, après 15 ans de course au large sur le même bateau, on se lasse un peu. C’était aussi le moment opportun pour le faire, pour se mettre en rapport avec l’état de la science. Il s’agissait non pas de faire un millésime du Figaro Bénéteau 2, mais d’apporter quelque chose de novateur et visible. Les foils sont clairement l’avenir, surtout quand on parle de compétition. Les skippers vont pouvoir apprivoiser en Figaro ces outils, pour le cas où ils souhaiteraient faire autre chose par la suite.
Il y aura des gains en vitesse, c’est certain, ne serait-ce que par la puissance de la carène et la modernité du plan de voilure. Mais anticiper les gains n’est pas simple, surtout pour un petit bateau. Ils devraient être de l’ordre de 15% au portant.”

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Le parcours du Tour de France à la Voile

Le parcours du Tour de France à la Voile 2017 a été dévoilé au Salon Nautic à Paris ce samedi. Il se déroulera du 7 au 30 juillet avec un départ et une arrivé identique au parcours de l’année précédente.

Dunkerque 7-8-9 juillet
Fécamp 10-11 juillet
Jullouville 13-14 juillet
Arzon 17-18 juillet
Les Sables d’Olonne 17-18 juillet
Roses 21-22 juillet
Le Grau du Roi 22-24 juillet
Marseille 26-27 juillet
Nice 28-29-30 juillet

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Survol de Sébastien Josse

Sébastien Josse a été survolé par un hélicoptère de la Marine Nationale au large des Kerguelen comme l’ont été Armel et Alex quelques heures avant. Magnifiques images.

« Images Marine Nationale / TF1 / Nefertiti Prod. »
© Saem Vendée / Nefertiti Prod


Survol de Banque Populaire et Hugo Boss par CourseAuLarge

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Au pied du mur

Sailing aerial images of the IMOCA boat Hugo Boss, skipper Alex Thomson (GBR), during training solo for the Vendee Globe 2016, off England, on September 16, 2016 - Photo Cleo Barnham / Hugo Boss / Vendée Globe Images aériennes de Hugo Boss, skipper Alex Thomson (GBR), lors d'une sortie d'entrainement en solo au large de l'Angleterre, le 16 Septembre 2016 - Photo Cleo Barnham / Hugo Boss / Vendée Globe

Armel et Alex se livrent à un duel sans merci depuis plusieurs jours sans qu’aucun des deux ne parviennent à se détacher. Les deux leaders alignent des trajectoires un peu différentes mais optimum pour leurs bateaux avec des vitesses assez similaires. Derrière Sébastien Josse en profite pour revenir un peu alors que Jean-Pierre Dick dont nous annoncions le retour hier a été contraint de faire demi-tour pour réparer sa faute après avoir franchi le “mur de glace”. Le reste de la flotte doit composer elle avec une succession de perturbations de l’Argentine à l’Australie.

dickJean-Pierre Dick aura perdu quasiment huit heures après le franchissement de la ZEA (Zone d’Exclusion Antarctique) définie par la Direction de Course pour éviter aux solitaires d’approcher les glaces dérivantes, nombreuses sous le 45°S. En fait il semble que le skipper de StMichel-Virbac n’a pas intégré dans ses logiciels de navigation le fait que les points définissant ce « mur des glaces » avaient été remontés vers le Nord il y a plusieurs jours en raison de l’accumulation d’icebergs avant les Kerguelen.

Le solitaire a ainsi franchi la frontière interdite vers 16h20 vendredi et a commencé son demi-tour deux heures plus tard. Heureusement, le vent de secteur Nord lui a permis de revenir sur ses pas relativement rapidement puisque le monocoque pouvait reprendre sa route vers l’Est dès minuit. Le bilan est tout de même conséquent puisque ce sont près de huit heures qui ont été perdues et ses deux poursuivants en ont profité puisque Thomas Ruyant (Le Souffle du Nord pour le projet Imagine) et Jean Le Cam (Finistère Mer Vent) ne sont plus respectivement qu’à 200 et 100 milles de son tableau arrière…

Laisser-passer

Et 300 milles devant cette troïka, Yann Éliès se voit contraint de ralentir et de changer de cap pour laisser passer une dépression tropicale violente et rapide venue de Madagascar : la trajectoire de ce système météo l’a fait glisser entre le tandem Meilhat-Beyou qui a pu échapper au choc en restant sur le 40°S, à 500 milles au Nord des Kerguelen, et le skipper de Quéguiner-Leucémie Espoir qui a tout de même perdu plus d’une centaine de milles dans cet évitement météorologique. Pour autant, le solitaire va devoir encore patienter au moins jusqu’au milieu de la journée pour passer au-dessus du centre dépressionnaire avec tout de même plus de 40 nœuds établis de secteur Sud-Ouest…

Pour le duo de tête, il a fallu enchaîner neuf empannages cette nuit le long du « mur des glaces » avant de retrouver un flux stabilisé de secteur Nord-Ouest modéré : Alex Thomson (Hugo Boss) et Armel Le Cléac’h (Banque Populaire VIII) devraient accélérer dans la journée avec l’arrivée d’une ondulation isobarique qui va les propulser vers le cap Leeuwin qu’ils devraient déborder en fin de week-end. Et à l’opposé du classement, encore dans les mers subtropicales de l’Atlantique, Didac Costa (One Planet-One Ocean) et Sébastien Destremau (TechnoFirst-faceOcean) bataillent encore dans un anticyclone collant tandis que le peloton se débat dans un front avec plus de 35 nœuds d’Ouest… La variation climatique est devenue considérable entre le duo de tête et le tandem de queue !

 

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Sébastien Josse revient … sur TF1

@ Yann Riou

Depuis plus d’une semaine, Sébastien Josse négocie la météo avec philosophie et prend son mal en patience en acceptant de voir ses deux plus proches adversaires s’échapper, à la faveur de conditions plus favorables en tête de course. Mais ce 28e jour de mer signe une inversion de la courbe comme en témoignent les chiffres suivants : au classement de 15h, Edmond de Rothschild pointe à 541,2 milles du duo Thomson – Le Cléac’h, soit plus de 120 milles de moins qu’hier à la même heure. Le skipper du Gitana Team est également le plus rapide de la flotte du Vendée Globe sur les dernières 24 heures avec 478,5 milles parcourus à la vitesse moyenne de 20 nœuds. L’autre bonne nouvelle de ce vendredi 2 décembre est venue des airs avec le survol d’un hélicoptère de la Marine Nationale tandis que le dernier-né des Gitana croisait à 160 milles nautiques dans le Nord-Est des Kerguelen ; le premier contact visuel de Sébastien depuis des semaines.

Prendre ce qui est à prendre
Appelé lors du Vendée Live de ce vendredi midi, le solitaire a pu évoquer son premier tiers de parcours avec l’invité du jour, Mark Turner, CEO de la Volvo Ocean Race (course autour du monde en équipage avec escale, ndlr) : « Bien sûr c’est agréable de revenir sur ses adversaires mais pour moi aujourd’hui le classement ne veut pas dire grand chose. L’objectif est surtout d’exploiter au mieux les phénomènes météos qui s’offrent à nous, de bien régler le bateau, de sortir des mers du Sud avec un bateau à 100 % pour attaquer la remontée avec tout le potentiel. La descente de l’Atlantique a été rude de par le rythme plus que du fait du bateau. Avec cette nouvelle génération de bateaux si tu n’es pas à 20 nœuds tu as l’impression de ne pas avancer ! Mais côté inconfort, ça peut aller, je pense que l’on s’habitue à tout. On arrive presque à prendre du plaisir à certains moments. Peut-être par contre que nous serons sourds à l’arrivée. »

Les deux hommes se connaissent très bien et pour cause ils ont un passé commun sur le Vendée Globe. En effet, en 2008 Mark Turner dirigeait la société Offshore Challenges qui gérait alors le projet sportif de Sébastien.

Rendez-vous insolite au large des TAAF (Terres Australes Antarctiques Françaises)
Mercredi soir, sur TF1, le grand public découvrait des images exceptionnelles tournées quelques heures plus tôt par la Marine Nationale et une équipe de tournage de Nefertiti Prod, embarquée à bord de la frégate FS Nivôse et spécialement dépêchée en plein océan Indien pour capturer ces moments inédits. Les deux leaders profitaient logiquement les premiers de ce dispositif incroyable. Mais la nuit dernière, c’était au tour de Sébastien Josse, 3e et revenu à moins de 550 milles du duo Thomson – Le Cléac’h, d’être survolé par le Panther, l’hélicoptère de la frégate. Un moment rare et forcément apprécié par Sébastien Josse après vingt-sept jours de mer et de solitude « Ce matin au lever du jour j’avais l’hélico de Marine Nationale à 50 mètres dans mon sillage ! C’était plutôt sympa car dans les parages il n’y a pas beaucoup d’animations » s’amusait le skipper d’Edmond de Rothschild avant d’ajouter : « Ils sont restés avec moi une quarantaine de minutes, on a parlé de la course, de la stratégie à venir. c’était vraiment un bon moment. Je suis admiratif de la qualité de pilotage du garçon aux commandes car il faisait ce qu’il voulait avec son hélico.»

Retrouvez l’intégralité des images de ce shooting sur notre site dès 20h35 ce vendredi soir.
Cette opération est une grande première dans l’histoire du Vendée Globe et sa mise en place a demandé de longs mois d’organisation ainsi que la volonté conjointe de la Marine Nationale, de TF1 et du Vendée Globe. Mais le résultat est au rendez-vous. Ces images fascinent de par leur lieu de tournage si éloigné et hostile mais aussi car elles lèvent le voile sur l’une des parts les plus mystérieuses de la course au large : la réalité de navigation du solitaire en plein océan Indien. En cela, elles sont naturellement une réussite en termes de communication mais bien au-delà car elles cultivent l’imaginaire des centaines de milliers de personnes qui vibrent chaque jour dans le suivi de ce tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance.

L’Indien prend du coffre
Après une première partie relativement clémente, l’océan Indien semble retrouver dans les prochains jours les traits de caractère qui font sa réputation. En effet, ce week-end une dépression tropicale venue de Madagascar va concerner une partie des concurrents qui croise déjà dans les mers du Sud. Jeune et particulièrement active, elle constituera le premier vrai coup de tabac de ce Vendée Globe 2016-2017 pour la tête de flotte. À bord d’Edmond de Rothschild, Sébastien Josse est bien positionné pour glisser en avant de ce front tandis que ses poursuivants devront adapter leur route pour éviter les zones les plus virulentes de la dépression. Mais dès lundi, cette dernière sera renforcée par une nouvelle zone de basses pressions venue d’Argentine, et viendra chahuter Gitana 16.

Classement du 2 décembre à 15h (HF)

1. Alex Thomson (Hugo Boss) à 14 465,2 milles de l’arrivée
2. Armel Le Cleac’h (Banque Populaire VIII) à 18,1 milles du leader
3. Sébastien Josse (Edmond de Rothschild) à 541,2 milles du leader
4. Paul Meilhat (SMA) à 1 143,8 milles
5. Jérémie Beyou (Maître CoQ) à 1 145,7 milles
6. Yann Eliès (Queguiner Leucémie Espoir) à 1 935,3 milles
7. Jean-Pierre Dick (St Michel – Virbac) à 2151,4 milles

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Comment fait Jérémie Beyou ?

Photo sent from the boat Maitre Coq, on November 20th, 2016 - Photo Jeremie Beyou Photo envoyée depuis le bateau Maitre Coq le 20 Novembre 2016 - Photo Jeremie Beyou

Jérémie Beyou (Maître CoQ) 5ème du Vendée Globe n’a presque plus de communication à bord. Il est à la lutte avec Paul Meilhat. Mais comment fait-il pour avancer ? Nous avons posé la question à Sylvain Hay, son directeur de course.

Grand favori de l’épreuve avec son Imoca remis sur foils, il n’imaginait pas vivre un Vendée Globe comme cela. Dans le peloton de tête dès le début de course avec ses camarades de jeux de Port-la-Forêt, Jérémie a commencé à avoir des problèmes avec son pilote auto au large du Portugal. Trois jours terribles où son bateau partait à l’abattée subitement. Une petite résistance grillée était à l’origine du problème et gênait la transmission. Le problème a été solutionné mais Jérémie a du barrer tout ce temps-là comme pour une Solitaire du Figaro. Un rythme terrible qui ne lui a pas permis de suivre les premiers sur lesquels il aura perdu 150 milles, sans compter l’énergie dépensée et la fatigue accumulée.
Relégué dans un autre système météo, forcément son retard s’est accrue mais d’autres problèmes sont survenus notamment sur ses antennes fleet qui le privent de ses moyens de communication. Il n’a que son Iridium portable à disposition. Alors comment fait-il pour avancer et être autant à la lutte avec Paul Meilhat (SMA)  ?
Nous avons contacté son équipe, Sylvain Hay le directeur de Beyou Racing qui nous a apporté des réponses : “C’est interdit de faire le routage pour lui. Il reçoit depuis 4/5 jours des fichiers textes météos un peu plus fournis qu’à l’habitude par la direction de course qui est au courant de tout cela. On les a tenus informés de ces problèmes pour qu’ils arrêtent d’envoyer à Jérémie des mails avec des pièces jointes parce qu’il ne peut pas les recevoir.
En terme de connexion, Jérémie a son antenne Iridium mais qui se connecte 1 fois sur 2 parce qu’il est dans une zone où il n’y a pas beaucoup de satellites. On imagine que cela remarchera un peu mieux quand il remontera l’Atlantique. Mais jusqu’en Australie, la connexion n’est pas super.
Quand il y arrive, il peut  charger des fichiers gribs via le Sat C mais jusqu’à 50 ko. Les fichiers sont à minima sur des périodes de 24h-36h. Les fichiers sont moins précis. Il reçoit les Bulletins météos de sécurité de la direction de course tous les matins qui sont justes un peu plus fournis que pour les autres concurrents. Il a aussi Paul Meilhat en AIS ou en visuel et il doit regarder un peu ce qu’il fait. Il essaie d’aller à la même vitesse. 
Jérémie fait avec ce qu’il peut. On espère qu’il aura une meilleure connexion pour qu’il puisse avoir plus de données météos chaque 24h. Actuellement c’est difficile pour lui. S’il a ces fichiers tous les 24h, il peut s’en contenter même si c’est forcément moins bien que les autres. Cela fait 7 jours que nous travaillons là-dessus pour améliorer sa connexion. On pense qu’il a des soucis avec son ordinateur parce qu’il nous dit qu’il a bien le maximum de barres sur son téléphone mais la connexion passe mal. C’est peut-être un programme en tâche de fond sur son ordinateur qui gêne cela. Depuis 14h, on envois des tutos à Jérémie pour régler les paramètres de son PC. Tout cela fait que Jérémie est rincé. Il essaie des trucs tous les jours. Heureusement il a réussi le déhookage de sa voile ce matin.
Avant demain, on espère qu’il trouvera le truc pour mieux se connecter. Malheureusement, il terminera son tour du monde à l’ancienne avec un fichier Grib par jour. Les fleet sont démontées dans le bateau. Quand il y aura les conditions requises, il essaiera de les réparer mais on a vu qu’il y avait de la corrosion dessus. Une pourtant était neuve, l’autre en révision. J’ai dit à Jérémie que ce n’était pas les meilleures conditions matérielles pour la course mais c’est comme en Figaro, il a juste un Iridium. Il est 5è. C’est quand même remarquable ce qu’il fait jusqu’à maintenant dans de telles conditions.

 

 

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157 quadrasailors attendus pour la 9e édition

La 9e édition de la Transquadra réservée aux amateurs de plus de quarante ans rassemblera 91 bateaux, soit 157 marins… 23 ans que ça dure : les années passent, le succès reste ! Et, pour la première fois de son histoire, la Transquadra s’élancera de Lorient pour la flotte basée en Atlantique, tandis que Barcelone reste le point de départ des Méditerranéens. Coup d’envoi en juillet 2017.

Rendez-vous presse le dimanche 4 décembre à 14h pour la présentation de la course
sur la grande scène du Nautic.

Elle les fait rêver et courir sur l’Atlantique depuis près de 25 ans ! La Transquadra-Martinique doit son succès à son concept. En juillet 2017, près de 160 marins amateurs s’élanceront sur une transat unique en son genre.

Exigence et plaisirs pour tous
La Transquadra est une course 100% plaisir : plaisir de l’aventure, du défi, de la compétition.
C’est une tranche de vie extraordinaire, à partager en famille et avec ses proches.
« Plaisir » n’est pas synonyme de « course-croisière ». Il y a du niveau sur la Transquadra-Martinique. .
À l’image des batailles qui animent les plans d’eau IRC lors des Spi Ouest France, des SNIM et autres Duo Cat Amania (anciennement Vieux Safrans) le top ten se mérite sur cette transat amateur, la victoire encore plus.
Pas de course à l’armement, en revanche, l’épreuve se dispute le plus souvent sur le bateau familial, un voilier de série obligatoirement, de 9 à 12 m.
L’organisation est composée à 100% de bénévoles, les « rouges » à cause de leur tenue. Tous aguerris, engagés, passionnés, ils sont là, eux aussi, pour le plaisir. L’ensemble est encadré par des arbitres fédéraux.
De l’exigence donc, du défi et du festif pour tous, sont les clés de la réussite de cette grande aventure partagée qui se prépare de longs mois à l’avance, parce que ça aussi, ça fait partie de ce jeu passionnant.

Quadra voire quinqua power
Il n’y a pas d’âge pour relever des défis. La Transquadra-Martinique c’est aussi la preuve que, passé quarante ans, tout est toujours possible, voire plus que jamais ! Participer à la Transquadra est un engagement sur du moyen terme, technique, matériel, financier, familial et bien sûr sportif. Une véritable aventure où l’expérience et la maturité sont des atouts : la Transquadra efface les rides…

Lorient entre dans l’histoire de la Transquadra
Pour la première fois de l’histoire de la course, la flotte basée en Atlantique (74 bateaux pour le moment) s’élancera de Lorient.
La situation géographique, le plan d’eau et la richesse des ressources techniques de la Sailing Valley lorientaise ont séduit les organisateurs, tandis que Lorient Agglomération et la ville de Lorient affichent clairement leur volonté d’accueillir des régatiers IRC aux côtés des coureurs professionnels qui animent déjà Lorient la Base.

Les concurrents de la Transquadra bénéficient d’ailleurs de stages de perfectionnement organisés par Lorient Grand Large depuis le mois d’octobre : entrainements en mer, formations météo, électronique, mécanique, préparation physique… plusieurs modules sont programmés jusqu’en mai 2017.
À Barcelone, tout est d’ores et déjà prêt pour accueillir, pour la 3e année consécutive, les coureurs méditerranéens au cœur de la festive capitale catalane.

Les concurrents seront amarrés au ponton du Reial Club Maritim et bénéficieront de toutes ses infrastructures. Ce lieu historique du yachting, crée en 1902 est résolument tourné vers la course au large depuis le départ de The Race en 2000.

En attendant le mois de juillet, les organisateurs et les 157 concurrents de la Transquadra-Martinique vous donnent rendez-vous le 4 décembre prochain, à 14h sur la grande scène du Nautic.

La Transquadra-Martinique
Transat dédiée aux marins amateurs de plus de 40 ans
9e édition (créée en 1993)
3800 milles de course
2 étapes : Lorient ou Barcelone / Madère – Madère / Martinique
2 départs : juillet 2017 et février 2018
1 arrivée en mars 2018, au Marin
91 bateaux inscrits au 25 octobre 2016 (limité à 100 bateaux)
25 en solitaire – 66 en double
74 au départ de Lorient – 17 au départ de Barcelone

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Les grandes dates de la Transquadra-Martinique
4 décembre 2016 – Scène du Nautic > Présentation coureurs
12 juillet 2017 – Barcelone > Départ étape 1 de la flotte méditerranéenne
15 juillet 2017 – Lorient > Prologue
16 juillet 2017 – Lorient > Départ étape 1 de la flotte atlantique
27 juillet 2017 – Madère > Soirée des équipages
10 février 2018 – Madère > Départ étape 2
2 mars 2018 – Le Marin > Remise des prix

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Une nouvelle vie pour la classe Multi50

Le changement au sein de la classe Multi50 était annoncée. Elle devient plus attractive et sa jauge autorise désormais les foils. Ciela Village a déjà annoncé la construction d’un nouveau Multi50 à foils. Après une année de remise en question nécessaire, la classe dispose aujourd’hui des arguments pour séduire les skippers et leurs partenaires : une flotte recentrée sur les bateaux performants, des foils et des budgets maîtrisés.

2016 fut une année de transition. La classe Multi50 devait renforcer son attractivité auprès des skippers et partenaires en apparaissant comme un choix pertinent. D’une part il fallait retrouver davantage d’homogénéité entre les bateaux ; les plus anciens, s’ils ont écrit de belles pages de la course au large, ne peuvent plus aujourd’hui, partager le classement des Multi50 performants ; d’autre part, la classe Multi50 devait prendre part à l’aventure foils, qui vient de débuter.

Erwan Le Roux, président de la classe Multi50 : « Nous avons amorcé un changement et visiblement cela fonctionne puisque de nouveaux skippers et partenaires nous rejoignent en 2017 et que plusieurs projets de nouveaux bateaux sont en cours. Nous avons cessé de remonter au vent et avons envoyé le grand gennaker ! La classe Multi50 sera en 2017 beaucoup plus attractive. Les bateaux sont performants, avec des foils et les budgets restent très abordables pour les PME. »

Armel Tripon rachète l’ex-Actual
Ainsi, Armel Tripon fait partie de ceux qui rejoignent la classe en 2017. Il vient d’acquérir l’ex-Actual d’Yves Le Blévec et le met aux couleurs d’un partenaire qu’il annoncera à la fin de l’hiver : « J’avais envie de passer au multicoque depuis plusieurs années. Avec mon partenaire nous avons beaucoup échangé sur les programmes, les budgets, la visibilité. Nous sommes tombés d’accord sur le Multi50 qui correspondait à nos attentes. C’est la classe qui offrait le meilleur rapport entre le budget et les retombées positives en communication interne et externe. La décision est collégiale. »

Foils monotypes en C
Les foils en C seront inscrits dans la jauge 2017. Ils sont monotypes, conçus par un collectif composé des architectes des bateaux existants (VPLP, R.Neyhousser, G.Verdier, B.Cabaret). La construction des puits et des cales a été confiée à Lorima (Lorient).

Quentin Lucet, VPLP, rapporteur du Collectif d’architectes : « La vocation des foils que nous avons imaginés, n’est pas de faire voler les Multi50 mais de les sustenter et ainsi d’accroître leurs performances ; nous n’avons pas choisi une conception avec safrans en T qui sortirait de l’esprit de la classe. Avec les foils on augmente la performance de l’ordre de 10% aux allures de reaching et on gagne en sécurité car les foils participent au contrôle de l’assiette du bateau. Nous partons sur des technologies de mise en oeuvre maîtrisées et avons opté pour une conception éprouvée, sur laquelle nous avons un retour d’expérience. »

Vincent Marsaudon, Lorima : « Je connais bien les Multi50 pour les avoir souvent équipés de mâts. Je crois à cette classe depuis toujours, elle est une chance pour les PME. C’est pour cela que nous avons répondu à l’appel d’offre en trouvant des solutions intéressantes pour les budgets des teams et pour la mise en œuvre des pièces. C’est un beau travail d’équipe qui a fait évoluer la classe. Dans cette collaboration, notre objectif est technique, économique, sportif… et amical aussi . »

Construction d’un nouveau Multi50
Les deux tiers de la flotte Multi50 devraient être équipés de foils monotypes dès 2017, les autres suivront en 2018. Thierry Bouchard lance la construction d’un nouveau bateau sur plans VPLP, premier conçu directement avec des foils. « La question s’est posée quand la classe Multi50 a choisi d’autoriser les foils. J’ai trouvé qu’il était plus excitant de construire un nouveau bateau, conçu dès son origine pour naviguer avec des foils, plutôt que d’équiper l’ancien bateau qui a déjà été très optimisé.»

L’ex-Actual vient d’être racheté par Armel Tripon qui va y installer des foils. La vente de l’ex-Ciela Village devrait se concrétiser dans le courant du mois auprès d’un skipper issu de la Class40. Arkema (Lalou Roucayrol) va s’équiper de foils après sa très belle saison 2016. La French Tech Rennes Saint-Malo (Gilles Lamiré) sera sur la Transat Jacques Vabre (sans foils). Gilles Lamiré étudie actuellement avec ses partenaires l’opportunité de construire un nouveau bateau. Quant à Erwan Le Roux, il annoncera ses intentions dans les semaines qui viennent. Six Multi50 performants pourraient donc être au départ de la Transat Jacques Vabre, dont quatre avec des foils.

Nouveaux horizons… La classe Multi50 changera de logo en 2017. Il sera signé Vincent Olivaud.

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Jean-Pierre Dick le retour

Le moral de Jean-Pierre Dick remonte en alignant des moyennes de 22,8 nds. Après avoir pris ses distances avec Thomas Ruyant et Jean Le Cam, Jean-Pierre Dick fait parler ses foils et reprend du terrain sur Yann Eliès mais encore loin à 400 milles.

Joint par téléphone ce matin, Jean-Pierre évoquait une ambiance extrêmement bruyante à bord. StMichel-Virbac glisse sous foils dans un vent de 35 nœuds le long de la zone d’exclusion Antarctique.

Quelles sont les conditions du jour ?
« Le vent est monté graduellement dans la nuit, les conditions sont très ventées ce matin, je surfe dans 35 nœuds. J’ai fait quelques changements de voile. Il y a une journée potentiellement exceptionnelle pour faire tomber le record de distance parcourue en 24h * en Imoca détenu par François Gabart. Avant cela, la bonne nouvelle c’est déjà de reprendre des paquets de milles à mes concurrents, je suis bien revenu sur Yann, qui est mon prochain objectif. **»

Peux-tu nous parler de la navigation avec tes foils ?
« J’ai de bonnes sensations de vitesse avec les foils, c’est impressionnant de voir les gerbes d’eau qu’ils dégagent dans le sillage, on dirait un dragster ! Cela fait un boucan d’enfer quand ça part à 30 nœuds : des sifflements, des hurlements, c’est ce qu’on appelle les 50ème hurlants à bord de StMichel-Virbac ! Je me sens à l’aise dans ces conditions du Grand Sud»

*Record détenu par François Gabart 534,48 milles à la vitesse moyenne de 22,25 nœuds
** Jean-Pierre a repris 112 milles à Yann Elies en 24h !

Classement de 12h :
1 – Alex Thomson – Hugo Boss à 14 481,3 de l’arrivée
2 – Armel Le Cléac’h – Banque Populaire VIII à 17,7 du leader
3 – Sébastien Josse – Edmond de Rothschild à 547,3 du leader
6 – Yann Eliès – Queguiner à 1523,1 milles du leader
7 – Jean-Pierre Dick- StMichel-Virbac à 1963,2 milles du leader

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Un parcours corsé et ouvert pour la Solitaire

Conference d annonce du parcours de la Solitaire Urgo Le Figaro 2017 - @ Alexis Courcoux

Le parcours de la Solitaire Urgo Le Figaro a été dévoilé ce matin à Paris avec la présence pour sa première édition, d’Urgo, le nouveau partenaire titre de la course engagé pour 3 ans.
Le parcours s’annonce ouvert, corsé et très course au large comme le réclammaient les skippers. La dernière étape, remake de la dernière édition, risque d’avantager ceux qui étaient sur la course l’année dernière et qui en connaissent quelques pièges.

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Bordeaux sera une nouvelle fois le point de départ du prologue de la course avec plusieurs festivités au programme pendant 10 jours qui seront ponctués par une grande parade. L’ouverture de celle-ci sera faite par le bateau Vendredi 13 si celui-ci est remis à flot à temps. Claude Lelouch devrait partriciper à l’évènement. (Lire l’histoire et le chantier de restauration de Vendredi 13 dans le n° de Course au Large 69)

C’est à Pauillac, le dimanche 4 juin que la quarantaine de concurrents attendue ouvrira la 48ème édition. Cap sur Gijón en Espagne, ville d’accueil historique de l’épreuve qui inscrira son nom pour la 14ème fois sur le livre d’or. Au programme de cette première étape, 525 milles entre la pointe de grave et les côtes asturiennes, via la Chaussée de Sein… et sans autre marque de parcours. Une liberté de ton dont s’emparera également la deuxième étape entre Gijón et Concarneau via la Chaussée de Sein et l’île d’Yeu à contourner, sans autre figure imposée par la direction de course. 36 heures tout juste après l’arrivée de l’acte 2, les solitaires s’engageront sur une boucle expresse de 150 milles entre la ville close et les bancs de Guérande. Acteur fort de ce cru 2017, le port cornouaillais et la Bretagne seront sur le devant de la scène avec deux arrivées et deux départs, une première dans l’histoire de la course.

Enfin, c’est à Dieppe, au terme d’un ultime chapitre profondément ancré dans la tradition des grandes étapes de La Solitaire URGO Le Figaro que sera jugé le Grand Final, après un tracé qui mènera les marins le long de la pointe bretonne et des côtes anglaises entre deux traversées de la Manche.

Ainsi Yann Eliès, triple vainqueur de La Solitaire, a-t-il déjà annoncé son retour. Autre ancien lauréat, Nicolas Lunven, couronné en 2009 à Dieppe, signerait bien un doublé.
Rendez-vous en juin prochain pour la 48ème Solitaire URGO Le Figaro !

Mathieu Sarrot, Directeur des évènements chez OC Sport-Pen Duick : «  1 700 milles à parcourir, 2 traversées du Golfe de Gascogne vierges de tout point de passage, 3 étapes de plus de 500 milles et 1 étape expresse de 24h, les nerfs de marins seront mis à rude épreuve. Des tourdumondistes et anciens vainqueurs signeront leur retour, mais il faudra compter désormais sur la jeune garde des Figaristes décomplexés par l’édition 2016».

Francis Le Goff, Direction de course de La Solitaire URGO Le Figaro 2017 : « La totalité du tracé 2017 en fait une longue Solitaire URGO Le Figaro malgré une petite étape. Nous avons souhaité jouer l’ouverture sur cette nouvelle édition, en réduisant au maximum les points de passage et les marques obligatoires. Les parcours des années passées étaient plus contraints. Cette configuration peut permettre à un outsider ou à un concurrent qui n’a rien à perdre de tenter un coup. Une chose est sûre, il faudra faire des choix ».

 

Le parcours de La Solitaire URGO Le Figaro 2017 – 1700 milles :
Etape 1 : Bordeaux-Pauillac – Gijón (Espagne)
Départ le 4 juin – 525 milles
Etape 2 : Gijón (Espagne) – Concarneau
Départ le 10 juin – 520 milles
Etape 3 : Concarneau – Concarneau
Départ le 15 juin – 150 milles
Etape 4 : Concarneau – Dieppe
Départ le 19 juin – 505 milles

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