dimanche 21 septembre 2025
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Éric Bellion, à nouveau en course

Illustration of Eric Bellion (FRA), skipper Comme Un Seul Homme, prior to the Vendee Globe 2016, solo circumnavigation race starting on november 6, in Lorient, south brittany, training off Groix on september 24, 2016 - Photo Jean Marie Liot / DPPI / Vendee Globe

Bonne nouvelle pour Eric Beillon. Il a pu réparer son safran et va pouvoir continuer sa course.

La réparation s’est révélée compliquée. Le skipper a en effet mis 8 heures à retirer la pièce abîmée alors que cette opération prend environ 1h30 dans des conditions optimales, c’est-à-dire au port, avec une équipe technique et le matériel adéquat. Dans une mer formée, Éric a été obligé de sectionner la mèche en carbone à la scie à métaux et ce travail de bûcheron lui a coûté plus de 10 lames. Avec le soutien à distance de son directeur technique, Matthieu Hacquebart, Éric a ensuite réussi à mettre en place la nouvelle pelle en suivant, à la lettre, une procédure en 25 points. « Mission accomplie, c’est un miracle » a annoncé le skipper qui a longtemps craint de ne pas être en mesure d’effectuer cette réparation. Pour un marin amateur comme Éric, cette réparation réussie relève de l’exploit. Il se dit « épuisé » mais surtout fier d’en être venu à bout. Il fait à nouveau route – depuis 16h HF – vers le Cap Leuwin, prochaine marque de parcours de ce Vendée Globe. Il reste sous voilure réduite afin de laisser passer la dépression de la nuit prochaine qui devrait générer des vents de plus de 40 nœuds. Il évolue maintenant en 15ème position.

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Pieter Heerema nous donne des nouvelles

Celui qui s’est lancé un défi personnel avec un foiler flambant neuf vient de passer le Cap de Bonne Espérance et pointe à la 20e position de ce Vendée Globe.

« Cela fait 4 semaines que je suis parti. C’est assez long, mais je suis encore loin de la moitié de la course ! Ce passage du Cap est mythique pour moi, découvert par un Néerlandais et accès officiel à l’Océan Indien. J’ai beaucoup de vent en ce moment et j’en aurai encore beaucoup dans le futur. L’avantage est que ça va plus vite, mais l’inconvénient est que la vie à bord est assez difficile. On n’est pas très à l’aise dans ces bateaux. Ils font des sauts de cabri sur des vagues aussi grandes que des montagnes.
Depuis le lever du soleil, j’ai travaillé comme si le diable était sur mon dos! J’ai passé beaucoup de temps sur le pont, à travailler sur la fixation du gib-top. Il y avait du jeu et la drisse ne tenait pas. Ce n’est pas une tâche facile, allongé sur le ventre, à l’étrave, avec le bateau qui bouge beaucoup à l’arrêt et l’eau qui passe sur le pont… et sur le skipper tout équipé de ses cirés, ses outils etc!

Tout a été refixé et à quelques centimètres des marques d’origine donc je suis très fier en effet ! Il semble que ce sera encore venté pendant plusieurs jours, donc j’ai continué ma liste de choses à faire : comme resserrer l’amure du J3, éponger le compartiment avant du bateau, stocker les déchets loin de la cabine à l’avant… j’ai aussi ouvert la boite du foil et la réparation tient bien. Ensuite, j’ai nettoyé et séché le bateau : à faire des allers-retours à l’extérieur cela amène beaucoup de sel à l’intérieur du bateau et je devais tout rincer, les outils, les pièces de rechange, les bouts… afin d’éviter de nouveaux problèmes.

Enfin, après tout cela, j’ai repris la barre, j’ai regardé où j’étais et où je voulais aller en fonction de la météo. C’est seulement à ce moment que j’ai découvert que j’avais passé la longitude du cap de Bonne-Espérance et que je suis maintenant dans l’océan Indien! Je n’ai donc aucun sentiment particulier, sauf celui d’être fier de tout ce que j’ai fait depuis un mois.

Donc, oui, je suis content, l’Atlantique a pris beaucoup de temps. Je suis un peu triste d’avoir cédé de nombreux milles à Alan et Enda pendant toutes ces réparations (safrans et foil), mais c’est comme ça ! Le plus important pour moi était de les effectuer avant d’entrer dans l’Océan Indien. Le vent va continuer à souffler dans les prochains jours. Rien de spectaculaire mais il était important de tout réparer avant. Personnellement je me sens bien ! »

Enfin, Sinterklaas (une tradition en Hollande les 5 et 6 décembre) était super. Traditionnellement, nous jouons des tours aux uns et aux autres, et le mien a fonctionné parfaitement, presque trop parfait ! Mais c’est une autre histoire. Maintenant, je vais faire une offre légèrement tardive au roi Neptune pour le passage du Cap, et on continue !

Retour sur le mois de course de Pieter Heerema par Antoine Mermod, directeur technique du projet.
« Le Cap de Bonne Espérance est une zone délicate à la navigation avec une confluence des courants et des vents. Fidèle à lui-même, Pieter Heerema a passé Bonne Espérance en toute prudence, n’hésitant pas à lever le pied pour laisser passer un front où le vent soufflait à 45 nœuds et une mer avec 3 mètres de creux.

Cela fait maintenant un mois que Pieter a quitté les Sables d’Olonne et nous sommes ravis de le voir toujours en course. Tous le savent, le Vendée Globe est une épreuve difficile sur laquelle les abandons sont fréquents. Ces derniers jours n’ont malheureusement pas dérogé à la règle. Donc voir Pieter, un bizuth, toujours en course, est un point très positif. D’autant plus que son objectif est de boucler le Tour du monde. C’est la première fois qu’il navigue aussi longtemps en solitaire. En un mois, il a du affronter ses premières tempêtes et composer avec une météo compliquée, notamment au passage de l’anticyclone de St Hélène. Ces trente premiers jours ont été extrêmement riches au niveau des situations météorologiques rencontrées et Pieter a su y faire face avec ses compétences et son expérience. Il a beaucoup progressé en peu de temps, il a pris confiance en lui et en son bateau.

L’état général de No Way Back est d’ailleurs bon même si Pieter a rencontré quelques soucis. Un problème de hook de safran et la casse d’un point de fixation de relevage de foil ont mobilisé son énergie plusieurs jours ainsi que d’autres incidents mineurs. Et là encore, Pieter a su faire face afin d’analyser le problème, le réparer puis repartir en course.

On le savait avant le départ, Pieter est quelqu’un de déterminé, qui ne baisse pas les bras facilement et il le prouve en résolvant les problèmes les uns après les autres et en allant de l’avant. Comme le rappelle le nom de son bateau No Way Back, ce premier mois en mer ne l’a en rien détourné de son envie d’aller jusqu’au bout. »

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“j’ai failli baisser les bras” Jérémie Beyou

Jérémie Beyou est reparti dans la course et c’est tant mieux. Avec l’abandon de Sébastien Josse qui forcément ne le ravit pas, et encore moins ce qui est arrivé à Kito, il y a aussi une place sur le podium à gagner.

Débarrassé de ses problèmes de grand-voile depuis le week-end dernier, Jérémie Beyou avale les milles à grande vitesse – 22 nœuds de moyenne sur quatre heures mercredi matin ! – et devrait franchir la longitude du Cap Leeuwin dans la journée de jeudi. Quatrième après l’abandon de Sébastien Josse, le skipper de Maître CoQ s’est livré sans fard mercredi matin.

Jérémie, quelles sont vos conditions à l’approche du cap Leeuwin ?
Jérémie Beyou : « Je suis devant un front qui me fait avancer vite. Hier (mardi), les conditions étaient favorables, avec une mer plate, c’était facile d’aller vite, du coup j’en ai profité (le plus rapide de la flotte avec 470 milles en 24 heures). Actuellement, j’ai une mer un peu croisée, c’est plus difficile, si bien que j’ai réduit la voilure. Ce n’est pas évident de trouver la bonne cadence : on aimerait bien être tout le temps à 20 nœuds de moyenne, mais parfois, quand on essaie de ralentir, on n’arrive pas à faire démarrer le bateau, on se retrouve à 16-17 nœuds, alors que quand on essaie d’attaquer, on monte vite à 25-30 nœuds. »

Les problèmes de grand-voile sont-ils derrière vous ?
JB : « Oui, je pense que j’ai réparé tout ce qu’il y avait à réparer. J’avais l’impression qu’il y avait plus de déchirures, je ne les ai peut-être pas toutes retrouvées, mais les grosses sont réparées, c’est l’essentiel. Et le hook a l’air de tenir, donc ces avaries sont derrière moi, je croise les doigts. »

Au niveau météo, parvenez-vous à obtenir davantage d’informations ?
JB : « Oui. J’ai réussi à reconfigurer mon ordinateur, c’est mieux, et j’ai fait une bricole avec l’antenne Irridium de secours que j’ai mise sur ma gaffe. Du coup, quand je veux me connecter, je sors la gaffe avec l’antenne sur le pont, c’est un peu précaire et les fichiers restent longs à charger, mais pour l’instant, ça me permet d’avoir une meilleure connexion, c’est beaucoup mieux qu’il y a quelques jours. »

Comment voyez-vous la situation dans les jours qui viennent ?
JB : « J’ai un long bord de reaching le long de la zone des glaces qui m’attend pendant deux jours dans du vent soutenu, autour de 30 nœuds, parfois 35, ça va se renforcer à une quarantaine au passage du front quand je vais franchir la longitude du Cap Leeuwin. Ensuite, le vent va rester fort, il ne descend pas sous les 25 nœuds pendant 4-5-6 jours et à plus longue échéance, vers la Nouvelle-Zélande, une nouvelle grosse dépression arrive. Je suis parti pour une semaine de vent fort, ça va être le rouleau compresseur, j’ai parfois l’impression d’être dans le barillet d’une machine à laver. Quand ça dure quelques heures, ça va, mais là, ça va durer quelques jours, je vais sortir de là bien essoré. »

Dans quel état physique et mental vous sentez-vous ?
JB : « Physiquement, ça va mieux, j’ai réussi à bien vider le bateau qui est plus étanche, je suis au sec, c’est déjà pas mal. Et j’arrive à mieux manger, même si je n’en suis qu’à mon sac de nourriture de la semaine 3 alors qu’on est en semaine 5 ! Moralement, il y a des hauts et des bas. La nuit dernière, quand j’ai appris que Kito était en difficulté, ça m’a mis un coup, je suis triste pour lui, c’est toujours sur les mêmes que ça tombe… Les pépins qui arrivent aux autres, ça marque. Quand on voit leurs efforts réduits à néant, c’est dur à vivre. »

Rentré en France, Morgan Lagravière expliquait mardi qu’il avait presque ressenti du soulagement quand il a jeté l’éponge tant les conditions sont parfois éprouvantes, qu’en pensez-vous ?
JB : « Je comprends ce qu’il veut dire, je connais ce sentiment de soulagement, parfois c’est tellement dur que quand ça s’arrête, tu es presque content. Il y a deux-trois jours, quand mon hook de grand-voile a cassé, j’ai failli baisser les bras. Il faisait nuit noire, dans des creux de 5 mètres, pendant quelques heures, j’ai eu du mal à redémarrer, je me disais que je n’arriverais pas à réparer. Après, je ne sais pas où je suis allé chercher ça, mais j’ai réussi à le faire. Pour me motiver, je me suis écrit des trucs en grand sur le bateau : « safety first » (priorité à la sécurité) à l’intérieur, et « sois content d’avoir fait une bonne manœuvre » à l’extérieur. Chaque manœuvre propre est une belle victoire, il faut se satisfaire de ça. »

Malgré ces conditions difficiles, arrivez-vous à vous ménager des moments de détente pour lire ou écouter de la musique par exemple ?
JB : « Non, quand ça va vite, tu es à quatre pattes dans le bateau, comme un chien. Et tu n’entends rien : le bruit du foil est assourdissant, c’est comme dans une scierie, c’est strident, tu ne peux pas écouter de la musique. Et tu es sur le qui-vive tout le temps, c’est difficile de switcher en mode relax. Mais j’ai pas mal parlé avec mes proches récemment, ça m’a fait du bien au moral. Je me dis que je suis toujours en course, j’y vais pas à pas, jour après jour, chaque journée passée est une journée gagnée, j’essaie d’avancer comme ça, sans me projeter plus loin. »

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IDEC prêt à repartir participera aussi à The Bridge

Training for the maxi tri IDEC Sport, skipper Francis Joyon, and his crew, prior to their circumnavigation crew record attempt for Trophy Jules Verne, off Belle Ile, on october 12, 2016 - Photo Jean-Marie Liot / DPPI / IDEC

Alors qu’IDEC est rentré à bon port à Brest ce samedi 3 décembre prêt à repartir dès la première bonne fenêtre météo pour une nouvelle tentative sur le Trophée Jules Verne,  le team IDEC SPORT se projette déjà dans l’année 2017 et annonce sa participation à THE BRIDGE, un défi océanique atypique opposant le Queen Mary 2 et une flotte de maxi-multicoques menés en équipage entre les ponts de Saint-Nazaire et le pont Verrazano, à New York. Sur le parcours retour du premier débarquement de soldats américains venus défendre la Liberté aux côtés des forces alliées en juin 1917, THE BRIDGE, dont le top départ sera donné le 25 juin 2017, célèbrera cent ans de fraternité entre la France et les USA.

Un symbole fort et un challenge maritime d’un nouveau genre. Il n’en faut pas plus pour que le team IDEC SPORT se prenne volontiers au jeu ; et vienne gonfler les rangs des voiliers qui, l’été prochain, croiseront le fer à travers l’Atlantique Nord d’Est en Ouest avec un géant d’acier de 345 mètres de long.

« Le trimaran IDEC SPORT, de par l’utilisation absolue du vent et de l’océan pour se déplacer, représente le trait d’union idéal et symbolisera l’amitié entre la France et les États-Unis. Avec le team IDEC SPORT, nous sommes fiers de participer à cette première de THE BRIDGE », confie Francis Joyon. Fort de son palmarès exemplaire marqué autant par de fabuleux records en solitaire que l’ouverture de nouvelles routes maritimes, ce pionnier dans l’âme constituera un concurrent de premier plan, face à d’autres skippers de trimaran Ultimes, dans la course effrénée qui les attend pour tenter de battre le prestigieux paquebot affichant 26 nœuds de vitesse croisière.

Saison 2017 : D’un tour du monde en mode record à une transatlantique inédite et historique
Alors qu’il défend actuellement ses chances sur le Trophée Jules Verne, Francis Joyon se réjouit déjà de s’aligner avec le gros des troupes du commando de marins international avec lequel il est engagé dans la chasse au record de vitesse absolue autour du monde. Un défi de taille auquel l’équipage d’IDEC SPORT* s’est attaqué depuis le dimanche 20 novembre dernier, un an après une première tentative l’an passé où il avait frôlé l’exploit, ratant de peu ce chrono planétaire de 45 jours et 13 heures. La météo – cet ingrédient indispensable à la réussite d’une telle course de vitesse contre la montre – s’est malheureusement trop vite dégradée stoppant net IDEC SPORT dans son élan, et l’obligeant à faire demi-tour en approche de l’équateur. Le trimaran de 31 mètres fait route actuellement vers Brest, qu’il doit rallier dimanche en vue de s’élancer à nouveau, dès que les conditions voudront bien se révéler plus favorables pour rejoindre l’hémisphère Sud dans les temps du record.

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La Semaine Affoilante : 3ème édition à l’Ecole Nationale de Voile et des Sports Nautiques en Avril 2017

@ PJuhel/ENVSN

Les amoureux du foil avaient tous rendez-vous au Nautic de Paris ce mercredi pour l’annonce de la 3ème édition de la Semaine Affoilante, organisée par l’ENVSN en partenariat avec le Team LSA. Cet événement unique en France se tiendra du 5 au 9 avril 2017 en baie de Quiberon.

Le programme détaillé de ces cinq journées consacrées au foil sera prochainement dévoilé. Le rendez-vous des aficionados des engins volants promet une nouvelle fois d’être riche en innovation, en navigations et en échanges. Tant pour les professionnels que pour les amateurs, la Semaine Affoilante sera l’occasion d’échanger autour d’une pratique en plein essor et de découvrir le foil sous toutes les coutures. Ainsi, comme l’année passée, Eurolarge organisera son Foil Racing Forum avec des intervenants venus d’horizons variés. Sous la forme d’un salon, les constructeurs nationaux et internationaux présenteront leurs nouveautés et proposeront au public des essais au départ de l’ENVSN. Avec un challenge sportif et des runs de vitesse, le programme en mer promet d’être riche en émotions. Tous les coureurs possédant des engins à foil (catamaran, kite, planche à voile…) sont bien évidemment conviés à venir se mesurer aux meilleurs de la discipline et à profiter de ce moment convivial où sportivité, interaction et plaisir seront les maîtres-mots.

Rendez-vous dès maintenant sur la page Facebook « Foil Generation ENVSN » pour connaître tous les temps forts de cette nouvelle édition. Rejoignez-nous nombreux et participez à un évènement incontournable à l’École Nationale de Voile et des Sports Nautiques !

 

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Armel creuse l’écart

150416- Entrainement en solo au large Lorient pour le monocoque 60 pieds IMOCA Banque Populaire VIII, Skipper, Armel Le Cléac'h.

L’océan Indien prélève son tribut sur toute la flotte et après l’abandon de Sébastien Josse, la distance entre les deux premiers et les suivants est colossal avec 1276 milles entre SMA et Banque Populaire. En tête, Armel Le Cleac’h creuse l’écart sur Alex Thomson (Hugo Boss) avec 130 milles d’avance et devrait en avoir fini avec l’Indien.

Pour autant, la tension est palpable au sein de toutes les équipes et tout le monde croise les doigts pour son skipper. Avec les nombreuses avaries survenues suite à des colissions avec des ofnis, c’est un peu le loto qui se joue sur cette course. Pour gagner, il faut de la chance. Rien n’est donc encore joué d’autant plus que les prochaines heures en tête de flotte s’annoncent difficiles.

Ronan Lucas, directeur du Team Banque Populaire, fait le point sur la situation météo que rencontre actuellement Armel au sud de l’Australie : « Armel navigue en ce moment dans 29 nœuds de vent qui va se renforcer au cours de la journée. Le gros du « coup de vent » devrait intervenir demain midi quand Armel passera la longitude de la Tasmanie. Il devrait rencontrer un vent violent de l’ordre de 35-40 nœuds et une mer très formée. Il va falloir faire le dos rond durant quelques jours et trouver le bon compromis entre vitesse et sécurité afin de ménager le bateau. Ce moment difficile va durer jusqu’à vendredi soir voire dimanche selon l’interprétation des fichiers météo. Une fois le sud de la Nouvelle Zélande atteint, Armel devrait retrouver une mer plus rangée avec moins de 30 nœuds de vent. Mais d’ici là, il ne va pas beaucoup se reposer et sera extrêmement vigilant ».

CLASSEMENT DE 12H :

1) Armel Le Cléac’h – BANQUE POPULAIRE à 12 690 milles de l’arrivée.
2) Alex Thomson – HUGO BOSS à 131 milles du leader
3) Paul Meilhat – SMA à 1270 milles du leader
4) Jérémie Beyou – MAITRE COQ à 1392 milles du leader
5) Yann Eliès – QUEGUINER – LEUCEMIE ESPOIR à 2 185 milles du leader

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Sébastien Josse abandonne

Depuis 48 heures, Sébastien Josse, actuel troisième du Vendée Globe, a dû faire passer la course au second plan pour se concentrer exclusivement sur sa sécurité et celle du Mono60 Edmond de Rothschild. Une avarie majeure de son foil bâbord, survenue lundi matin à 10h30, l’a en effet placé dans une situation délicate et contraint à affronter des conditions météorologiques extrêmes 40 nœuds de vent et 8 mètres de creux au Sud de l’Australie, le long de la Zone Exclusion Antarctique. Ce mercredi, la nette amélioration de la situation a permis au skipper du Gitana Team de réaliser enfin un véritable état des lieux des dommages subis par Gitana 16. Malheureusement, les nouvelles ne sont pas bonnes et les solutions envisageables pour réparer ne sont pas suffisamment pérennes sur plus de la moitié d’un tour du monde, soit près de 15 000 milles nautiques. Le moment est difficile et la déception immense: Sébastien Josse et le Gitana Team annoncent leur retrait du Vendée Globe 2016-2017.

« En quelques secondes, tout s’écroule »
Pour sa troisième participation à cette mythique épreuve qu’est le Vendée Globe, Sébastien Josse était l’un des grands favoris de la huitième édition. Après tout le travail accompli et l’énergie consacrée au projet du Mono60 Edmond de Rothschild depuis plus de trois ans, cet abandon représente une immense déception pour le marin, ses armateurs et toute son équipe: « Mon univers depuis un mois est de douter en permanence pour être performant ! Alors forcément la décision d’abandonner a été très difficile à prendre mais elle est mûrement réfléchie et assumée par tous. Gérer la déception, cela va durer des semaines, des mois. car ce n’est pas uniquement le fait d’arrêter la course, c’est tout ce qu’il y a derrière : la passion, l’énergie et l’engagement que nous mettons tous dans de tels projets. Sur le Vendée Globe, nous faisons du bateau en solitaire mais plus que jamais ce sont des projets collectifs. J’ai la chance de pouvoir m’appuyer sur une très belle équipe, solide et dédiée que je ne pourrais jamais assez remercier et d’avoir la confiance d’Ariane et Benjamin de Rothschild, ainsi que du Groupe Edmond de Rothschild, qui nous soutiennent et sont toujours à nos côtés dans les bons comme dans les moins bons moments comme aujourd’hui » confiait Sébastien Josse.

« Si la compétition est l’essence même des courses au large et le moteur pour la majorité des marins et leurs équipes, la priorité absolue demeure la sécurité des hommes et de leurs bateaux. Il existe forcément des risques à s’élancer sur un tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance mais ils sont acceptés dans une certaine maîtrise. Car au large, le saut dans l’inconnu et l’approximation ne peuvent pas faire partie de l’adéquation. C’est un coup très dur pour notre équipe, nous sommes tous très déçus mais nous irons rapidement de l’avant et le projet qui nous attend – celui du maxi-multicoque – est en cela une chance » déclarait Cyril Dardashti, le directeur du Gitana Team.

Rappel des faits et hypothèses de réparations
Lundi matin à 10h30, Sébastien Josse avertit son équipe d’une avarie majeure sur le foil bâbord d’Edmond de Rothschild suite à un enfournement : « Je n’étais pas spécialement plus à l’attaque au moment de l’incident, mais les conditions étaient musclées à l’avant de la dépression. Il y avait 35 nœuds et la mer commençait à bien se former autour des 4 mètres. Dans un surf, le bateau est parti à 30 nœuds et s’est arrêté brutalement à 10 nœuds dans l’enfournement. Cela n’a duré que quelques secondes. J’étais sous la casquette entre les deux portes de descente. Quand le bateau s’est relancé j’ai senti que quelque chose n’allait pas et j’ai vite vu qu’il y avait un problème avec le foil bâbord, il était dans l’eau alors que je naviguais foils relevés. J’ai été ouvrir la trappe du puits de foil à l’intérieur et j’ai pu constater qu’il y avait de la casse. Le point d’attache du bout situé sur la tête de foil, qui est pourtant une pièce en carbone imaginée et dimensionnée pour résister à de fortes contraintes, a cédé. Il fallait faire vite car le foil ne tenait plus que grâce à deux vis et si il sortait de sa cale cela pouvait avoir des conséquences beaucoup plus graves. Il pouvait endommager le puits en se mettant en travers, ce qui pouvait amener à une voie d’eau. J’ai empanné très vite pour sécuriser le foil et éviter cette situation mais malheureusement le timing météo était mauvais. Pour préserver le matériel endommagé il aurait fallu que je continue tribord amures en direction du Nord-Est mais la dégradation annoncée réclamait que je replonge au Sud-Est, appuyé sur le foil blessé dans des mauvaises conditions. Sur ce bateau, j’ai déjà connu des pires conditions, notamment sur la Transat St Barth – Port-la-Forêt où nous avons eu jusqu’à 50 nœuds, mais ici, dans les mers du Sud tout prend une autre dimension du fait de ton isolement. La situation était compliquée dans la nuit de lundi à mardi. »

Tandis que Sébastien fait le dos rond dans la tempête et subit les conditions sous trois ris seul, plusieurs solutions de réparation sont imaginées et proposées par son équipe à terre afin qu’il puisse choisir celle qui lui paraît la plus réalisable. « Quand tu fais le Vendée Globe, tu sais que quotidiennement tu auras des interventions à faire sur le bateau. Mais il faut que cela s’arrête aux pansements. je suis infirmier pas chirurgien » détaille le solitaire.
Ainsi, après de nombreux échanges et quelques tentatives, ces options sont, d’une part, trop difficiles à mettre en œuvre en pleine mer par un homme seul et, d’autre part, s’apparentent plus à des réparations provisoires qu’à des solutions pérennes permettant de parcourir, en toute sécurité, les 15 000 milles restants pour terminer la course. Avec notamment la traversée de l’océan Pacifique, entre 40 et 50 degrés sud, ce qui représente l’une des zones les plus isolées de la planète. L’objectif partagé par le Gitana Team et Sébastien Josse n’est pas de boucler un tour du monde coûte que coûte, et prendre des risques supplémentaires dans une situation déjà dangereuse, mais bien de faire de la compétition. Et celle-ci est aujourd’hui compromise. Ni le marin, ni l’équipe ne veulent s’exposer une nouvelle fois au risque que le foil sorte de ses cales, ce qui pourrait entraîner une voie d’eau et une situation d’urgence à bord d’Edmond de Rothschild selon sa position géographique.

« Les monocoques à foils sont très différents des précédents bateaux. Avec ce Vendée Globe, les grosses équipes défrichent pour tout le monde. Il va falloir débriefer avant de tirer des conclusions car le but n’est vraiment pas d’incriminer qui que ce soit, nous sommes là pour progresser, mais je pense que nous avons minimisé les conséquences des avancées technologiques et tous traité cette révolution comme un changement traditionnel. La gestion des foils et leurs systèmes doivent être pensés différemment car les charges qu’ils subissent sont énormes. Nous avons fait des erreurs dans l’intégration de ces appendices car nous y avons réfléchi comme pour des dérives classiques, alors que désormais le bateau repose sur les foils.»

Naviguant par 41° Sud et 107° Est, le Mono60 Edmond de Rothschild fait actuellement route vers l’Australie. Les membres du Gitana Team travaillent à la meilleure option et détermineront dans la journée la destination de Sébastien Josse qui pourrait être Perth, au Sud-Ouest, ou Adelaïde, sur la côte Sud, selon les solutions de rapatriement dont disposent les deux ports australiens. Après trente-un jours de mer et une course toujours aux avant-postes, Sébastien Josse se retire donc de la compétition et nous livre un tout premier bilan : « C’était dur il ne faut pas se le cacher car les bateaux sont très exigeants et inconfortables. Pour aller vite, il faut ‘foiler’ et pour ‘foiler’ il faut être dessus en permanence ! Mais j’étais content d’être là. Je me suis donné du mal et je n’ai pas de regrets sur cette course dans ma manière de la mener, de naviguer » concluait le skipper d’Edmond de Rothschild.

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16ème édition du Grand Prix de l’Ecole Navale

Lancement du Grand Prix de l'Ecole Navale 2017 au salon nautique international de Paris - © DR

Ce mardi, au Nautic, à Paris, le contre-amiral Benoît Lugan, Commandant l’École navale, et Jean-Pierre Champion, Président de la Fédération française de Voile ont lancé officiellement la 16ème édition du Grand Prix de l’Ecole Navale – Championnat de France monotypes habitables qui aura lieu du 24 au 28 mai 2017 en presqu’île de Crozon.
Les marins de l’Armée des Champions, dont Camille Lecointre et Hélène Defrance, médaillées de bronze aux jeux olympiques de Rio en 470 ainsi que Jonathan Lobert, médaillé de bronze en 2012, sont venus témoigner de leur attachement à l’École navale, haut lieu de la voile sportive.

Des nouveautés à chaque édition
Cette année, les Laser SB20 et les Speed Feet 18 feront leur retour sur la régate. Les Cap Corse et les Open 500 concourront quant à eux pour la 1ère fois le Grand Prix de l’Ecole Navale, tout comme les Requins, classe historique de la Marine nationale qui s’alignera sur un rond inédit, celui de Roscanvel.
La classe J80, l’une des séries phares de l’épreuve, sera le support d’un trophée 100% féminin, organisé à l’occasion des 150 ans du Yacht Club de France*.
L’édition 2017 accueillera aussi de nombreux jeunes de la filière de la Fédération française de Voile, notamment en Open 570 !
A leurs côtés, les classes Diam24, Mach 650, Open 750, Gibseaplus, Seascape 18, Monotype 750 et VX One confirmeront leur dynamique de classe en régatant sur les différents sites de course.
Au total, plus de 13 séries seront rassemblées sur 4 sites : l’École navale à Lanvéoc-Poulmic, Camaret-sur-Mer, Crozon Morgat et Roscanvel. Les 1 000 concurrents et leurs 200 bateaux animeront la presqu’île tout au long de l’Ascension !

Le Grand Prix de l’Ecole Navale : de la voile, mais pas que …
L’édition 2017 du GPEN débutera dès le mois de janvier par la Paddle Storm Master : compétition en downwind qui ne se court que dans du vent fort. Les 18 concurrents, parmi les meilleurs rameurs et rameuses européens, n’attendent plus que la bonne fenêtre météo pour se lancer !

Dans des conditions plus tempérées, la 7ème édition de la Penn Ar Bed Paddle Race sera courue à Camaret-sur-Mer à l’issue des régates du vendredi 26 mai. Ambiance conviviale et festive sera au rendez-vous, comme pour l’édition 2016 qui s’était déroulée pendant les fêtes maritimes internationales de Brest. Un BIC SUP Challenge est également au programme durant l’épreuve.

Le contre-amiral Benoît Lugan, commandant l’École navale & Jean-Pierre Champion, Président de la FFVoile - © DR
Le contre-amiral Benoît Lugan, commandant l’École navale & Jean-Pierre Champion, Président de la FFVoile – © DR

Ils ont dit :
Le contre-amiral Benoît Lugan, commandant l’École navale : « Nous comptions 200 bateaux sur la précédente édition, avec l’arrivée du Requin et du Cap Corse, nous en espérons 220 cette année. Ce sera une superbe fête. On espère également pouvoir ouvrir le site de l’Ecole Navale au grand public, le temps d’une demie journée afin qu’il puisse admirer les courses. Nous ne sommes pas seuls pour organiser ce grand prix, il y a également les communes, de nombreux partenaires ou encore l’association Eric Tabarly et je souhaite bien entendu les remercier. Et nous ne manquerons pas d’avoir une pensée spéciale cette année pour deux anniversaires, les 150 ans du Yacht Club de France et les 50 ans de la SNSM. »

Jean-Pierre Champion, Président de la Fédération française de Voile : « Ce Grand Prix de l’Ecole Navale est un des éléments significatifs de l’association entre la Marine Nationale et la Fédération Française de Voile. Cette épreuve complète parfaitement un autre aspect de notre engagement dans ce qu’il a de plus beau, c’est à dire notre Equipe de France de Voile. Le GPEN est devenu l’un de nos championnats de France le plus important qui rassemble de nombreuses classes monotypes, qui s’affrontent à armes égales sur le plan d’eau de l’Ecole Navale. Le GPEN, à sa création, se voulait être un événement rassemblant des bateaux de glisse, allant vite, un événement qui ouvrirait une nouvelle ère. Nous y sommes aujourd’hui, notamment avec le Groupama Team France qui s’entraîne sur le site de l’Ecole Navale pour la prestigieuse Coupe de l’America qui aura lieu en 2017. »

*club nautique français qui participe au développement de la navigation de plaisance sous toutes ses formes.

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9 français sur le prochain Golden Globe

2018 Golden Globe Race Press conference at the Paris Nautique Exhibition. Golden Globe Race skippers attending the Presentation on stage: Left to right: Loïc Lepage (60) France, Gregor McGuckin (30) Ireland, Jean-Luc van den Heede (71) France, Carl Huber (56) USA, Mark Sinclair (58) Australia, Sir Robin Knox-Johnston (UK) winner of the first Sunday Times Golden Globe Race in 1968/9, Susie Goodall (27) UK, Nérée Cornuz (27 Switzerland, Lionel Regnier (57) France, Antoine Cousot (45) France, Patrick Phelipon (63) France, Nabil Amra (41) Palestine, Istvan Kopar (63) USA, Are Wiig (57) Norway.

Ils seront 30 marins à partir seul et sans assistance, à l’ancienne autour du monde pour une course d’aventure pure. Parmi eux 9 français se sont engagés pour cet incroyable défi.

En 1968, ils étaient une poignée (neuf) de navigateurs à prendre le départ du Golden Globe, première et mythique course autour du monde en solitaire et sans escale née à l’initiative de Sir Francis Chichester, dont le Britannique Sir Robin Knox-Johnston, a été le seul à avoir bouclé la boucle après 313 jours de mer. Le 14 juin 2018, 50 ans après, l’épreuve mythique va renaître au départ de Falmouth (Angleterre) avec les mêmes moyens qu’à l’époque. Un rendez-vous historique que 30 marins auront à cœur de ne pas manquer.

Dans l’Histoire de la course au large, il y a eu un avant et un après Golden Globe. D’abord parce que cette épreuve aura été la première à proposer à des navigateurs d’épancher leur soif de découverte et d’aventure ultime en s’élançant sur un tour du monde en solitaire sans escale, sans assistance, par les trois caps, vingt et un ans avant le premier Vendée Globe.

Ensuite, parce qu’elle a généré d’incroyables épopées humaines et maritimes. Remportée par Sir Robin Knox-Johnston sur Suhaili, un ketch de 11 mètres, cette première édition a été marquée par la folie de Donald Crowhurst, qui après s’être perdu dans une incroyable navigation mensongère sur l’Atlantique avait fini par se donner la mort, ou par la légendaire décision de Bernard Moitessier d’abandonner une victoire qui lui tendait les bras pour poursuivre sa route vers la Polynésie, après un tour du monde et demi. Un choix qu’il relatera dans un ouvrage devenu incontournable : La Longue Route.

 

Les participants français sont:
Jean-Luc van den Heede (71 ans), cinq fois circumnavigator qui détient le record pour le plus rapide en solitaire à l’ouest-environ non-stop circumnavigation contre les vents dominants et les courants
Eric Loizeau (66) Vétéran de deux Whitbread autour des courses du monde, et un ancien Yachtsman français de l’année
Lionel Regnier (55 ans) qui a effectué 23 traversées de l’Atlantique
Antoine Cousot (45 ans) qui a navigué l’équivalent de trois circumnavigations livrant des yachts à tous les coins du globe
Phillipe Peche (54 ans), deux fois détenteur du trophée Jules Verne pour la plus rapide des courses de voile sans escale
Patrick Phelipon (63 ans), qui comme Loizeau, est l’un des disciples légendaires du voilier français Eric Tabarly.
Loïc Lepage (60 ans) qui a plus de 20 000 milles de navigation en solitaire à son actif, dont trois trans-Biscay et quatre traversées transatlantiques
Arsène Ledertheil (58) actuellement sur la liste d’attente
Francois Gouin (56) actuellement No 3

Les marins professionnels et les aventuriers dominent la liste d’entrée mais les concurrents incluent également un fermier, un fabricant de meubles, un commerçant de devises, un ingénieur et deux professeurs qui représentent 12 pays: Australie (4), Brésil (1), Estonie (1), France (9) , L’Irlande (1), l’Italie (2), la Norvège (1), la Palestine (1), la Russie (1), la Suisse (1), le Royaume-Uni (5) et les États-Unis (3). Leur âge moyen est de 48 ans. Les plus jeunes ont 27 ans (une britannique, une américaine et une suisse). Le plus âgé est âgé de 71 ans, Jean-Luc van den Heede. Tous ont une solide expérience.

Loïc Lepage (60) France, Gregor McGuckin (30) Ireland, Jean-Luc van den Heede (71) France, Carl Huber (56) USA, Mark Sinclair (58) Australia, Sir Robin Knox-Johnston (UK) winner of the first Sunday Times Golden Globe Race in 1968/9, Susie Goodall (27) UK, Nérée Cornuz (27 Switzerland, Lionel Regnier (57) France, Antoine Cousot (45) France, Patrick Phelipon (63) France, Nabil Amra (41) Palestine, Istvan Kopar (63) USA, Are Wiig (57) Norway.

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Voie d’eau à bord du Souffle du Nord

C’est peu avant 8 heures que Thomas Ruyant « Le Souffle du Nord pour le Projet Imagine » a informé Laurent Bourguès, son boat captain, d’une avarie ayant généré une voie d’eau.
En manipulant son dispositif de ballast bâbord, le chapeau du schnorchel (tube permettant le remplissage du ballast) entrainé par la vitesse du bateau, s’est arraché, sans entraîner de déchirure sur la coque.
Thomas a immédiatement constaté une entrée d’eau importante dans son espace de vie. Il a sommairement colmaté cette brèche avec des sacs et ce qu’il avait sous la main.
Il a immédiatement empanné, afin de naviguer bâbord amure et maintenir ce trou hors de l’eau. Thomas a d’ores et déjà réussit à sécher une partie du bateau et gère la situation.
Il cherche à présent, avec le soutien de Laurent Bourguès, le meilleur moyen d’aveugler cette voie d’eau. Il dispose pour cela du matériel nécessaire à bord.
Actuellement « Le Souffle du Nord pour Le Projet Imagine » rencontre 30-40 nœuds de vent et une mer formée (3-4 mètres de creux).
Plus d’informations à venir…

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