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Xavier Macaire affiche ses ambitions pour 2017 avec la SNEF

Alors qu’il s’apprête à débuter sa septième saison en Figaro Bénéteau, Xavier Macaire affiche clairement ses ambitions : d’une part remporter la Solitaire Urgo – Le Figaro et d’autre part ajouter un nouveau titre de Champion de France Elite de Course au Large en solitaire à son palmarès. Si ces objectifs sont élevés, le navigateur possède tous les atouts dans son jeu pour les atteindre d’autant que pour cette saison 2017, outre les soutiens de Chemins d’Océans et du Groupe DLD qui l’accompagnent depuis plusieurs années déjà, il compte désormais sur celui du Groupe SNEF. Ce nouveau partenaire titre, leader français indépendant et acteur reconnu des secteurs de l’Énergie, des Procédés Industriels, des Télécommunications et des Technologies de l’Information, va lui permettre à la fois de participer à l’ensemble des épreuves du calendrier 2017 de la classe Figaro, mais aussi et surtout d’aborder sa saison dans les meilleures conditions possibles. Voilà donc qui promet !
Après avoir accompagné Jean-Paul Mouren pendant plus de vingt ans sur le circuit des Figaro Bénéteau, le Groupe SNEF poursuit aujourd’hui son aventure dans le milieu de la course au large aux côtés d’un coureur tout aussi emblématique que le précédent mais aussi particulièrement ambitieux. « Cette année, j’ai un double objectif : remporter la Solitaire Urgo – Le Figaro et décrocher le titre de Champion de France », annonce de but en blanc Xavier Macaire. De fait, si le challenge est élevé, il est clairement à sa mesure. N’a-t-il, d’ailleurs, pas déjà failli remplir le contrat en 2015, année où il a terminé troisième de la plus exigeante des courses en solitaire et à armes égales alors que le titre lui était promis puis décroché la première place du championnat ? « J’ai conscience que mes objectifs sont élevés, cependant, je sais qu’ils sont cohérents », ajoute le skipper qui connait aujourd’hui parfaitement ses forces et ses faiblesses, et qui sait se donner les moyens de ses ambitions. En ce sens, ce n’est pas un hasard si depuis peu, il a choisi d’installer son camp de base aux Sables d’Olonne, ville dont le port est actuellement toujours sous les feux du fameux Vendée Globe, et d’intégrer l’association Les Sables d’Olonne – Vendée Course au Large. Pour l’heure, Xavier Macaire termine le chantier d’hiver de son bateau et devrait remettre sa monture à l’eau le 6 mars prochain. « Nous avons notamment mis l’accent sur la préparation de la carène, les profils de quille et de safrans puis refait les peintures, un peu d’étanchéité d’accastillage et une réparation sur le pont. Au final, nous avons fait avec le temps que nous avions mais je suis plutôt content de ce qui a pu être réalisé », note le marin qui s’apprête à entamer sa 7e saison sur le circuit Figaro Bénéteau et qui espère, on l’a dit, décrocher enfin la victoire dans la célèbre Solitaire après déjà deux podiums (2e en 2013 et 3e 2015) et trois victoires d’étapes.
Une relation « gagnant-gagnant »

« Le fait que Chemins d’Océans et le Groupe DLD me renouvèlent leur confiance et que le Groupe SNEF m’apporte désormais son soutien en tant que partenaire principal me permet d’aborder cette année 2017 sereinement. Grâce à eux, mon projet commence réellement à se professionnaliser. J’espère parvenir à instaurer une vraie relation de confiance avec eux, et faire en sorte que notre relation soit gagnant-gagnant », indique le nouveau skipper Groupe SNEF qui sera ainsi au départ de l’ensemble des courses au programme du Championnat 2017, en l’occurrence la Solo Normandie (Granville – Cherbourg) du 13 au 19 mars, la Solo Concarneau – Trophée Guy Cotten (Concarneau) du 4 au 9 avril, la Solo Maître Coq (Les Sables d’Olonne) du 21 au 30 avril, la Solitaire Urgo – Le Figaro (Bordeaux – Gijón – Concarneau – Concarneau – Dieppe) du 26 mai au 25 juin puis le Tour de Bretagne à la Voile du 24 août au 3 septembre et la dernière épreuve sortie des tablettes de la classe Figaro cette semaine, la Douarnenez Fastnet Solo du 13 au 23 septembre.
« Les premières courses vont débuter rapidement. Comme je n’ai pas eu le temps d’aller sur l’eau depuis le début d’année elles vont me servir d’entraînement et de mise au point pour mes principaux objectifs de la saison, je vais y aller avec une vraie volonté de résultat », assure Xavier Macaire dont on peut compter sur l’expérience et la détermination pour ne pas faire de la simple figuration mais pour confirmer qu’il est non seulement l’un des hommes forts du circuit, mais aussi tout simplement l’homme à battre.

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L’avenir du bateau Vendredi 13 compromis

Vendredi 13 devait ouvrir la parade de La Solitaire du Figaro cette année. Cela s’annonce compromis. Dans le Course au Large n°69, nous vous avions présenté les travaux de restauration du célèbre voilier. Bertrand Quentin, Président de l’association nous interpelle aujourd’hui sur la situation du chantier qui est contraint de s’arrêter.

” Ce n’est pas digne d’un musée de laisser pourrir des bateaux classés et reconnus patrimoine dont le 13 fait partie. Ce n’est pas digne non plus d’exploiter de la sorte une association, en lui imposant un délai sans lui donner les moyens nécessaires. Ce n’est pas digne de ne pas traiter équitablement le partenaire que nous sommes, alors que nous contribuons à l’enrichissement non seulement du patrimoine du futur musée, mais aussi de la course au large. Il est bien triste d’en être arrivé là. ” Bertrand Quentin, président de l’association Rêves de Sens

Communiqué de Bertrand Quentin
Le chantier de rénovation du célèbre trois-mâts Vendredi 13 est contraint de stopper sa course, faute de moyens de l’association bretonne Rêves de Sens. Celle-ci exige avant tout, de la part du propriétaire du bateau, Norbert Fradin, un cadre contractuel sérieux et équitable. Malgré tous les efforts de Rêves de Sens qui travaille d’arrache pied sur le chantier du voilier depuis un an et demi déjà, le propriétaire du bateau entrave toute initiative qui permettrait à l’association de lancer des appels aux dons et partenariats. Elle se trouve même dans l’obligation de s’endetter auprès du propriétaire, qui exige des délais intenables.

Pour ceux qui ne connaissent pas ce bateau, pièce unique du monde de la voile, Vendredi 13 est le nom du trois-mâts imaginé par le navigateur français Jean-Yves Terlain en 1972. Plus long voilier de course au large jamais construit pour une transat en solitaire à l’époque de sa création (39,13m : celui dont on disait «  impossible à naviguer par un homme seul»), le géant termina second à l’Ostar de 1972, puis participa à la course de 1976 et à la première édition de la Route du Rhum, en 1978, avec Yvon Fauconnier comme skipper. Réaménagé pour les croisières de luxe dans les Antilles, il accueillit à son bord des grands noms inscrits dans le patrimoine marin (O. de Kersauson, les frères Peyron, Y. Fauconnier, T. Lamazou, E. Riguidel, F. Arthaud…) mais aussi des personnalités comme Halliday, Higelin, Eddie Barclay, et bien sûr Claude Lelouch, principal financier à l’origine de sa construction.
Depuis 1994, la coque du Vendredi 13 gisait à l’abandon sur le parking de la base sous-marine de Bordeaux, squattée et vandalisée. En 2013, Bertrand Quentin, expert maritime (qui a déjà à son actif la rénovation du trimaran Côte d’Or II de Tabarly) et Président de l’association Rêves de Sens, (reves-de-sens. com) a entrepris des démarches auprès des différents services de la base sous-marine et de la ville de Bordeaux pour sauver le voilier. Bertrand Quentin se positionna sur l’appel d’offres de cession des bateaux de l’ancien Conservatoire International de la Plaisance (CIP) de la ville de Bordeaux. C’est finalement au promoteur Norbert Fradin que fut cédé, pour l’euro symbolique, l’ensemble des bateaux dont le Vendredi 13, avec comme projet pour cette légende de la voile de découper sa longue coque noire en deux dans le but d’en faire une pièce de projection et la pièce principale du futur Musée de la Marine et de la Mer ! (Cf. article Sud-Ouest 23/07/2012). En juillet 2015, après des semaines d’attente pour obtenir un entretien, Bertrand Quentin réussit à convaincre le promoteur bordelais que le « 13 » pouvait et devait être sauvé et ainsi reprendre la mer. Un accord contractuel est passé entre le propriétaire et Rêves de Sens, pour que celle-ci mène à bien le chantier. Mais depuis le début du chantier en septembre 2015, toutes les démarches de recherche de fonds, de communication, de partenariats lancées par l’association ont été systématiquement bloquées par Norbert Fradin. Paradoxalement, celui-ci annonçait par voie de presse la prochaine mise à l’eau du Vendredi 13 pour la Fête du Fleuve à Bordeaux (26 mai au 4 juin 2017). Parallèlement, ce chantier suscite un formidable engouement auprès du public, sur les réseaux sociaux et parmi plusieurs grandes personnalités du monde de la voile. Parmi eux, Jean-Yves Terlain, l’homme à l’origine de ce géant, et Yvon Fauconnier, vainqueur de la transat anglaise, en 1984, et parrain de Rêves de Sens, ainsi que d’autres «Anciens» du 13, qui soutiennent activement le projet.

Il y a quelques semaines, l’association a fait parvenir a Norbert Fradin un dossier d’expertise (historique du partenariat, tableau financier, ainsi qu’une proposition d’un nouveau cadre contractuel). Le tableau financier fait apparaître que la part d’investissement de l’association atteint à ce jour plus de 80% de l’investissement réalisé pour la restauration (soit 431 000€ contre 89 600€). Dans ce contexte, la nouvelle convention de partenariat proposée tient compte de cette part d’investissement et profite équitablement aux deux parties. A ce jour, ce document transmis le 16 février 2017 est toujours sans réponse. Aux dernières nouvelles, la coque du Vendredi 13 va bientôt être déplacée dans un endroit qui n’a pas été divulgué. Cette nouvelle démontre clairement que l’avenir du voilier peut être compromis. Le patrimoine de la voile perdrait ainsi une pièce d’exception. Chacun des membres de l’association, dont certains ont travaillé à plein temps et bénévolement depuis le début du chantier espèrent toutefois que le Vendredi 13, mémoire vivante de notre patrimoine maritime et de l’histoire de la course au large, n’a pas encore fini de faire parler de lui.

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Pieter Heerema (No Way Back) 17e au bout de son immense défi

Celebration in the channel during Finish arrival of Pieter Heerema (NL), skipper No Way Back,17th of the sailing circumnavigation solo race Vendee Globe, in Les Sables d'Olonne, France, on March 2nd, 2017 - Photo Jean-Marie Liot / DPPI / Vendee Globe Arrivée de Pieter Heerema (NL), skipper No Way Back, 17ème du Vendee Globe, aux Sables d'Olonne, France, le 2 Mars 2017 - Photo Jean-Marie Liot / DPPI / Vendee Globe

Le néerlandais Pieter Heerema (No Way Back) a franchi la ligne d’arrivée du 8ème Vendée Globe, jeudi 2 mars 2017 à 22 heures 26 minutes 12 secondes (heure française). Il se classe ainsi en 17ème position et boucle son tour du monde en 116 jours 09 heures 24 minutes et 12 secondes. Pieter a parcouru 29 747 milles sur l’eau, à la vitesse moyenne de 10,60 nœuds.

Le premier néerlandais de l’histoire de la course peut se féliciter d’avoir réalisé le rêve de sa vie, puisqu’il en termine aujourd’hui avec un challenge personnel. Soixante-cinquième skipper à boucler un Vendée Globe, à 65 ans Pieter Heerema est à la fois un homme d’affaires dans les plateformes pétrolières et un marin averti, familier de la navigation en équipage. L’Imoca à foils No Way Back figure parmi les plus récents bateaux de la flotte, il s’agit de l’ex-Vento di Sardegna, construit à l’origine pour l’Italien Andrea Mura, un plan VPLP-Verdier mis à l’eau au printemps 2015.

Lors d’un entretien avant le départ, Pieter avouait s’être attelé à un immense défi « Je n’ai pas d’expérience, je suis parmi les plus âgés, les risques de subir une casse sont d’autant plus importants. J’ai dépensé beaucoup de temps et d’énergie sur ce projet car je veux boucler le tour du monde. C’est un peu fou de débuter sur un navire surpuissant, le plus moderne, le plus physique, mais c’est un défi technologique car ces bateaux sont fabuleux ». Fort d’un programme de six semaines d’entraînement aux Canaries, suivi de deux courses transatlantiques en solitaire – la Calero Solo Transat (entre Lanzarote et Newport) et la New York-Vendée – le skipper Hollandais s’est élancé des Sables-d’Olonne le 6 novembre avec 28 autres concurrents.

« Hâte de découvrir le potentiel du bateau »
Le bateau jaune et noir a connu les premiers soucis techniques, safran et fixation de grand-voile et electronique, durant la descente du golfe de Gascogne. Le skipper a quant à lui fait part de douleurs au dos, durant plusieurs jours. Naviguant au sein du peloton arrière de la flotte qui s’est étirée au large du Portugal, No Way Back franchit l’équateur le 19 novembre en 25ème position, derrière Eric Bellion (CommeUnSeulHomme) et devant Alan Roura (La Fabrique). « Quand tout fonctionne bien, le navire est rapide et c’est vraiment intéressant, j’ai hâte de découvrir son plein potentiel. J’ai rencontré des vents forts en Atlantique, mais je ne contrôlais pas tout à fait. Dans le sud avec le vent et les grosses vagues, j’espère en tirer la quintessence » confie Pieter lors d’une vacation, avant d’aborder l’océan Indien. A partir du cap de Bonne Esperance, No Way Back fait une trajectoire en zig-zag très au nord et son skipper se bat avec des pilotes récalcitrants, il se fait doubler par Didac Costa (One Planet-One Ocean) et par Romain Attanasio (Famille Mary – Etamine du Lys). Alors que 2016 s’achève, le néerlandais ralentit son bateau pour laisser passer une très grosse dépression et c’est désormais en duel avec Sébastien Destremau (technoFirst-faceOcean), qu’il continue sa course autour du monde.

Au cap Horn le 24 janvier après 79 jours de mer, alors que les trois premiers bateaux du Vendée Globe –Banque Populaire VIII, Hugo Boss et Maître CoQ- sont amarrés au ponton de Port-Olona, le skipper du voilier jaune et noir s’apprête à affronter une remontée de l’Atlantique peu confortable. Passée l’émotion liée au troisième et dernier cap de l’épreuve, la fatigue se fait ressentir « au niveau de la compétition, j’ai rarement été en contact avec mes adversaires. Mes soucis techniques m’ont contraint à ralentir ou à faire des détours importants. Je n’exploite que 60% du potentiel de No Way Back… Cela tape énormément et les chocs m’inquiètent » reconnait-il. Englué dans le Pot-au-noir, Pieter Heerema est de retour en Atlantique nord le 10 février et il doit toujours se bagarrer avec son système électronique de navigation.

Une arrivée contrariée par la tempête
Alors que son arrivée est prévue fin février aux Sables-d’Olonne, une dernière dépression contrarie le navigateur. Celui-ci doit en effet patienter à la latitude de La Corogne, afin de laisser passer la tempête qui frappe les côtes atlantiques : « Je fais des cercles sur l’eau et il faut que je reste patient. L’état de la mer est incroyable, c’est comme les mers du sud avec des énormes creux… J’ai mis en place une antenne AIS de secours, car l’antenne principale est tombée du mât. A deux ou trois jours de l’arrivée, l’idée qu’il va falloir passer quatre journées supplémentaires en mer est difficile à supporter…Les gens vont peut-être dire que j’ai déjà passé 110 jours en mer et que quelques jours de plus ne changent pas grand-chose, mais pour moi cela compte ! » Sur la ligne d’arrivée, le seul marin hollandais du Vendée Globe à ce jour, termine la course en avant-dernière position. Sébastien Destremau, le dix-huitième et dernier concurrent de cette édition 2016-2017, est attendu dans une semaine pour l’ultime remontée du mythique chenal…

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727Sailbags présente sa dernière collection casual sportive 100% “ bleu, blanc, rouge ” Match Race, designée et confectionnée pour supporter la France de tous les défis nautiques et représenter les histoires de mer exceptionnelles. Associant des créations avec de la voile recyclée et d’autres avec de la sérigraphie, c’est un univers masculin dans lequel se mélange prêt-à-porter intemporel, sacs iconiques et accessoires incontournables.

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Un multi50 à foils pour Thibaut Vauchel-Camus

Bonne nouvelle pour Thibaut Vauchel-Camus qui lance la construction d’un multi50 dotés de foils. Après s’être brillamment illustré ces dernières saisons en Class40, il franchit un nouveau pas dans sa carrière. Ce multicoque nouvelle génération signé VPLP & ENATA sera doté de foils. Il affichera, dans la continuité des projets sportifs du Défi Voile Solidaires En Peloton, les couleurs de la Fondation ARSEP et l’appellation “Solidaires En Peloton – ARSEP”. Ce projet sociétal et sportif porte le message d’espoir “vaincre ensemble la sclérose en plaques”. Thibaut Vauchel-Camus poursuit avec toujours plus d’enthousiasme sa double carrière de sportif de haut niveau et de porte-étendard d’une cause devenue au fil du temps et des rencontres de plus en plus essentielle à sa vie.

Le choix viscéral du multicoque
Après quatre saisons à animer de la plus belle des manières le circuit des monocoques de la Class40, étayées par le remarquable parcours en solitaire de Thibaut avec cette victoire l’an passé sur The Transat bakerly (Plymouth-New York) et une non moins somptueuse deuxième place lors de la dernière Route du Rhum, le duo composé de Thibaut Vauchel-Camus et Victorien Erussard, fondateurs du Défi Voile Solidaires En Peloton, change de braquet. Les deux compères optent, après mûre réflexion, pour un retour à leurs premières amours : le multicoque ! Un support sur lequel ils ont tous deux fait leurs armes depuis leur enfance en Guadeloupe pour l’un, à Saint-Malo pour l’autre.
La classe Multi50, quant à elle, apporte un regain de jeunesse à des voiliers hautement spectaculaires pour des coûts de fabrication maîtrisés avec la décision d’accepter dorénavant la technologie des foils (appendices sustenteurs qui offrent plus de stabilité, plus de performance et plus de sécurité). “Je souhaite encore et toujours jouer la gagne » précise Thibaut, le skipper de Solidaires En Peloton – ARSEP. “La Classe Multi50 permet de briller de manière spectaculaire lors de tous les grands rendez-vous océaniques et côtiers, en solitaire comme en équipage, pour un coût encore maîtrisable (peu de carbone, pas d’hydraulique, pas de mât basculant…). L’apport des foils va incontestablement redonner du lustre et de l’intérêt à ces bateaux en les rendant encore plus “sexy” aux yeux du public et des médias”.

“L’ensemble de la classe Multi50 se réjouit de voir arriver ce nouveau bateau” souligne Erwan Le Roux, président de la classe Multi50. “Il me semble que l’esprit de ce projet correspond bien à celui de la classe : innovant, dynamique et sportif. Thibaut a montré de quoi il était capable en Class40. Ce sera un sérieux adversaire. Bienvenue également à ses partenaires très engagés et à bientôt sur une ligne de départ !”.
Avec une perspective d’au moins sept Multi50 performants, de générations récentes et en lice dès cette année, cette classe de multicoques va très certainement retrouver un bel engouement et renouer avec l’intérêt médiatique lors des prochains rendez-vous incontournables de la course au large.

Un partenariat avec ENATA, acteur innovant dans la performance et le haut de gamme
Thibaut, associé à un collectif de mécènes armateurs acquis à la cause de la Fondation ARSEP, a reçu le support d’ENATA, un groupe industriel à la pointe dans les foils et de la performance hydrodynamique. ENATA leur a permis de lancer le design et la construction d’un bateau de nouvelle génération.

Thibaut indique : “ENATA dispose d’un chantier high-tech dirigé par une équipe internationale qui a une expérience unique dans les voiliers de course. Non seulement ils nous assurent des coûts et des délais sans équivalents mais ils nous mettent également à disposition une équipe spécialisée dans l’optimisation hydrodynamique. Ce nouveau Multi50 sera la vitrine de leur savoir-faire.

Jérémie Lagarrigue, CEO d’ENATA Marine commente: “Nous sommes ravis de pouvoir faire bénéficier Thibaut du savoir-faire de nos équipes et de la performance de nos outils industriels. Nous sommes fiers de participer à un projet mêlant la passion de la voile et la lutte contre la sclérose en plaques“.

Le design est signé Van Peteghem/Lauriost-Prévost (VPLP) pour les plans du futur Solidaires En Peloton – ARSEP. “Grâce au lancement de Ciela Village 2 de Thierry Bouchard, actuellement en construction sur plan VPLP, nous allons profiter de ces études tout en y apportant notre touche personnelle. Le Multi50 Solidaires En Peloton – ARSEP sera construit au maximum de la jauge en terme de largeur (15,24 m), longueur (15,24 m) et tirant d’air (23,77 m). Nos bras de liaison, plan de pont et flotteurs seront sensiblement différents du bateau de Thierry Bouchard. Nous travaillons sur Saint-Malo en équipe en nous appuyant sur de grandes expériences du Multi50 et grâce à l’aide du Lycée Professionnel Alphonse Pellé (avec qui nous avons réalisé une maquette à l’échelle 1 du cockpit à l’ergonomie spécifique). La construction des moules a débuté. Le bateau sera construit, assemblé et armé à Dubaï avant d’être convoyé en septembre par la mer jusqu’à Cadix (ESP), soit près de 5 000 milles de prise en main. Nous effectuerons ensuite notre qualification pour la Transat Jacques Vabre entre Cadix et Saint-Malo, avec un co-skipper encore à déterminer.
Victorien Erussard, l’ami et complice de toujours est aujourd’hui à la tête du grand projet Energy Observer et n’est pas disponible cette année pour naviguer en course au large.
Vaincre ensemble la sclérose en plaques

Thibaut poursuit donc avec bonheur et enthousiasme sa collaboration solidaire avec la Fondation ARSEP (Aide à la Recherche sur la Sclérose En Plaques) notamment en continuant à se consacrer à des sorties en mer pour les malades et à collecter des fonds pour la recherche médicale. “Les liens qui se sont créés au fil du temps et des courses, tant avec les mécènes qui nous soutiennent qu’avec les patients qui souffrent de sclérose en plaques, mais aussi les soignants et les chercheurs, donnent à ce projet un volume, une dimension totalement indissociable de mon travail de skipper. Solidaires En Peloton – ARSEP est plus qu’un patronyme, c’est mon identité. La symbolique, l’action, la force visuelle associées au monde de la mer et de la course au large permettent une visibilité dont les chercheurs eux-mêmes en mesurent la force pour continuer à trouver des solutions de guérison à cette maladie toujours réputée incurable. Les témoignages de remerciements que nous manifestent les patients au quotidien sont aussi un puissant leitmotiv pour rester ambitieux et être à la hauteur de leur combat contre la maladie. Oui, je me sens investi et donc particulièrement motivé pour poursuivre en Multi50 cette formidable aventure avec la Fondation ARSEP, la marque d’espoir Solidaires En Peloton, les mécènes ainsi qu’avec tous les partenaires potentiels que notre engagement pourrait séduire”.

Des mécènes armateurs toujours plus engagés
Depuis 2012, Concept-TY accompagne le Défi Voile Solidaires En Peloton en tant qu’armateur du Class40 “made in Breizh”. Une aventure humaine née de la rencontre entre Olivier Toupin, passionné de voile (et dirigeant de Concept-TY), avec Thibaut Vauchel-Camus et Victorien Erussard. Leur collaboration est ensuite passée à la vitesse supérieure avec la vente du Class40 et la construction d’un trimaran Multi50.

Pour que ce nouveau défi prenne vie, Georges Sampeur (Président du directoire de B&B Hôtels), Brigitte Delanchy (Directrice Générale du Groupe éponyme) et Christian Jouno (Président de la société Tomates Jouno) ont rejoint ce projet sportif et citoyen en tant qu’armateurs. Déjà mécènes depuis les prémices de cette aventure, ils ont souhaité prendre part à cette cause de façon encore plus engagée. La volonté de promouvoir la lutte contre la sclérose en plaques et le plan de carrière de Thibaut à travers la construction d’un bateau dernier cri est leur leitmotiv. “On ne peut pas révéler de véritables champions dans les sports mécaniques si le matériel n’est pas performant et à l’image du champion lui-même” explique Olivier Toupin. À eux quatre, ils regroupent force et passion pour porter le projet toujours plus haut au profit de la Fondation ARSEP et insuffler une bouffée d’air pur à tous les malades.

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Le départ de La Solitaire URGO Le Figaro dans moins de 100 jours

 

La Solitaire URGO Le Figaro, c’est un peu le passage obligé pour commencer dans la course au large, la course solo à armes égales. Certains y voient l’aboutissement d’une longue préparation, d’autres au contraire l’abordent comme une première expérience dans le grand bain, le début d’une aventure.

La Solitaire, c’est tout d’abord une course qu’ils souhaitent réaliser pour eux même. Le rapport au sommeil avec 3 nuits en mer, l’enchaînement des manœuvres et toute la stratégie à mettre en place sur la course permet de révéler la performance technique et mentale des futurs grands noms de la voile en compétition. Mais le rêve est également celui de courir avec l’élite durant 4 étapes, naviguant au contact et cherchant à challenger les meilleurs de cette course où tout peut arriver. L’objectif de cette nouvelle vague ? Remporter le classement Bénéteau des bizuths.

Bénéteau de nouveau partenaire
C’est en 1990 que les organisateurs ont fait le choix de la monotypie et retenu comme partenaire Bénéteau et son « Figaro Solo » s’imposant alors comme le support incontournable de tout marin souhaitant rivaliser au large. Premier vrai monotype de catégorie A, il n’a aujourd’hui aucun concurrent sur le circuit mondial. Véritable condensé de technologie et d’esthétique, puissant et rapide, il aura une nouvelle fois la chance d’affirmer tout son potentiel dans cette 48ème et avant dernière édition du Figaro 2. Pour BÉNÉTEAU, ce partenariat est un challenge perpétuellement renouvelé. La sécurité de ses bateaux est une des priorités de la marque et il n’existe pas de meilleure mise à l’épreuve que de voir ses bateaux évoluer entre les mains de professionnels. Grâce à un dialogue constant avec eux et les liens forts qui se sont tissés au fil des années, le retour d’expérience est exploité de multiples façons et profite à l’ensemble des gammes grand public. Partenaire très impliqué, Bénéteau fournit chaque année les vedettes presse permettant de suivre tous les départs et arrivées de la course.

Il est également le créateur du classement Bénéteau des bizuths. Seuls les participants bizuths (soit ceux qui participent à la Solitaire pour la première fois) peuvent y prétendre. Le classement est réalisé à chaque étape, en fonction du chrono mais également au classement général. Permettant de faire émerger les nouveaux talents, Bénéteau s’impose comme la garantie d’une course juste, réalisant des bateaux parfaitement identiques, pour que la différence sur l’eau ne se fasse qu’aux qualités de son marin.

Paroles de Bizuths : Après deux titres de champion de France, j’ai voulu aller vers le monde professionnel : pour moi c’était clairement le Figaro. Il y a deux victoires dans cette course, être au départ et être à l’arrivée. Quand le départ de la Solitaire URGO va être donné, il faut que je sois une espèce de machine, que tout devienne des automatismes.” Tanguy Le Turquais (La Dépêche du Midi)

J’attend surtout de progresser pendant ces deux saisons. Se faire entre-guillemet un nom dans la voile et espérer que cela ne s’arrête pas au bout de deux ans. Pouvoir vivre de sa passion est un rêve d’enfant.” Eric Delamare (France Bleu)

J’ai choisi la Solitaire URGO Le Figaro, cette année pour emmener mes partenaires et mes fans vers une belle aventure maritime et sportive. Pour cette course, je me fixe comme objectif ambitieux d’être « la première femme de l’histoire de cette course à gagner le classement bizuth. » Alexia Barrier (Fosburit : La plateforme Crowdfunding)

Je suis ravi d’avoir été choisi pour intégrer le Team Vendée, qui m’offre l’opportunité de participer à ma première saison en Figaro Bénéteau. Je suis certain que l’on va faire de belles choses ensemble, j’ai du travail et je suis motivé pour tout donner! Je souhaite également tout le meilleur pour mon partenaire d’entraînement Benjamin Dutreux pour sa 3e saison en Figaro Bénéteau!” Julien Pulvé (Le Courrier Vendéen)

L’année dernière, j’avais terminé troisième de la sélection. Forcément, j’avais été un peu déçu du résultat mais cela m’avait toutefois permis de voir comment ça se passait et comment les autres s’étaient préparés à l’échéance. A présent, je souhaite faire mes armes en Figaro Bénéteau et retrouver, à plus grande échelle, ce que je faisais en olympisme. Dès que j’ai su que la sélection était de nouveau ouverte pour 2017, je me suis débrouillé pour louer un Figaro Bénéteau avec l’aide de mon club puis je me suis entraîné en solo pendant trois semaines. ” Pierre Rhimbault (Bretagne CMB Voile)

J’ai grandi en rêvant de navigation au large. Mes héros d’enfance étaient Eric Tabarly, Florence Arthaud, Isabelle Autissier, Loïck Peyron, etc…Je me suis mise sérieusement à la course au large en 1998 en Angleterre et à la navigation en solitaire en 2014. 2017 marque aussi les 10 ans de ma guérison d’un sarcome. La Solitaire qui représente une des courses les plus dures mais aussi les plus ouvertes des courses au large en solitaire est la meilleure façon pour moi de célébrer la vie.” Nathalie Criou

Mon Objectif est le Championnat de France Elite de Couse au Large. Sans hésiter le plus gros projet sportif que je vais mener. La Solitaire du Figaro étant l’épreuve Reine du Championnat…” Benjamin Augereau (Facebook)

La solitaire URGO Le Figaro, colonne vertébrale du championnat
Et c’est un championnat qui connaît bien des changements. En effet l’appellation « Championnat de France Elite de Course au large en Solitaire » devient pour 2017 et pour les années suivantes « Championnat de France Elite de Course au Large ». Intégrant et valorisant ainsi la pratique en double sur ce circuit composé de plusieurs compétitions choisies par la FFVoile en concertation avec la Classe Figaro Bénéteau. Soit : La Solo Normandie (coeff1), La Solo Concarneau (coeff1), La Solo Maître Coq (coeff2), le Tour de Bretagne (coeff1) ainsi que le Douarnenez Fastnet Solo (coeff3) et enfin la Solitaire URGO Le Figaro (coeff 6)

Le champion de France Elite de course au large sera alors le skipper qui aura obtenu le plus petit nombre de points, en totalisant ses scores aux épreuves ci dessus.

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Ouverture des inscriptions pour Marseille 2017 European IRC Championship

Annoncé officiellement au salon nautique de Paris, les inscriptions sont désormais ouvertes pour le Marseille 2017 European IRC Championship, organisé conjointement par l’Union Nationale de la Course au Large, le Cercle Nautique et Touristique du Lacydon, la Société Nautique de Marseille et l’Union Nautique Marseillaise. Il se déroulera à Marseille du 5 au 9 juillet 2017.

Après un premier galop d’essai réussi à Cork (Irlande) en 2016, Marseille s’apprête à accueillir un plateau réunissant plus de 1500 marins. L’épreuve devrait voir un contingent important de concurrents anglais, belges, espagnols ou italiens dont les premières intentions d’inscription laissent présager un bel engouement pour cette nouvelle épreuve du calendrier qui rassemble l’élite de la voile habitable européenne …

On a la prétention d’attirer au moins une centaine de bateaux pour disputer ce titre de champion d’Europe, se félicite Jean-Philippe Cau, Président de l’UNCL. Sportivement, cet événement est important car c’est un championnat d’Europe labellisé. C’est aussi et surtout une reconnaissance pour la jauge IRC (6000 bateaux dans le monde), au niveau national et surtout international. Enfin, le choix de Marseille n’est pas un hasard. Les clubs nautiques locaux trustent les récompenses à l’échelon national et offrent généralement un accueil hors pair aux concurrents lorsqu’ils organisent un évènement. Enfin, la rade de Marseille est un terrain de jeu formidable, avec des conditions météo extrêmement variées. Nous allons avoir cinq jours de régate de haut niveau, dans les rades sud et nord et une fête à terre magnifique, dont les marseillais ont le secret. 

L’Avis de Course parait ce jour, et les inscriptions sont ouvertes www.uncl.com et le resteront jusqu’au mercredi 28 juin.

Le programme

Mercredi 5 juillet

9h-18h : Confirmation des inscriptions à la SNM, inspections d’équipements et contrôles de jauge de sécurité.

18h30 : Briefing des skippers à la SNM

19h30 : Cérémonie d’ouverture au club house de l’UNM

Jeudi 6 juillet – Dimanche 9 juillet

Courses : les parcours seront de type construits et côtiers, incluant une grande course côtière.

Samedi 8 juillet

20h – dîner des équipages

Dimanche 9 juillet

16h – Cérémonie de remise des prix au club house du CNTL

Plus d’informations : uncl@uncl.com

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Jean Galfione : « Le chantier d’hiver suit son cours »

Normandy Channel Race 2016. Caen le 11 septembre 2016, départ Photo © JEAN-MARIE LIOT

Modifier le gréement pour le passer sur emmagasineur, reprendre les peintures de la carène, revoir légèrement les réservoirs de fioul, effectuer un peu de stratification ici et là : voilà, dans les grandes lignes, ce qui figurait sur la job-list de Jean Galfione pour son chantier d’hiver. Un chantier a pour but de faire gagner son Class40 en performance pour la saison à venir mais aussi et surtout de l’adapter à sa façon de fonctionner. Pour l’heure, celui-ci suit son cours dans les temps impartis, chez PL Yachting, à Port-la-Forêt. Cela devrait donc permettre au skipper de Serenis Consulting de remettre, comme prévu, son bateau à l’eau à la mi-mars, puis de reprendre les entraînements dans la foulée avant de se présenter au départ de sa première course – le Grand Prix Guyader – fin avril.
« Avant d’entamer ce chantier, il a fallu faire des choix et cela n’a pas forcément été facile mais j’ai tout de même réussi à trancher », rappelle Jean Galfione qui, fort de l’année 2016 lors de laquelle il a pu prendre ses marques sur son nouveau bateau (un plan Humphreys construit par Ocean Tec yard en 2013) et décider des modifications à apporter pour l’améliorer. « Aujourd’hui, les choses suivent leur cours et le chantier progresse comme je veux. Actuellement, nous continuons notamment d’avancer sur les modifications de gréement puisque nous avons choisi de tout passer sur emmagasineur, ce qui implique aussi la fabrication d’un nouveau jeu de voiles. Nous travaillons également sur la carène proprement dite. En l’occurrence, nous reprenons les peintures. A cela s’ajoute la modification des réservoirs de fiouls et toujours un peu de strat’ à droite à gauche », indique l’ancien perchiste qui a, par ailleurs, choisi de ne pas transformer les ballasts de sa machine, ainsi que cela avait été évoqué à l’automne dernier.
Objectif : être prêt et performant fin avril

« Nous avons pris contact avec les architectes et les ingénieurs britanniques qui ont dessiné le bateau. Les résultats de leurs études ont fait que nous avons décidé de ne pas précipiter les choses et donc de ne rien changer pour le moment », précise Jean qui profite d’un hiver relativement calme pour effectuer différentes opérations de relations publiques aux côtés de ses partenaires, participer à quelques séances de coaching en entreprise ou encore travailler dans sa maison. « Parfois ça fait du bien quand tout se passe tranquillement. Cela me laisse le temps de relancer sereinement ma saison sur les plans logistique et administratif mais aussi de participer à certaines manifestations auxquelles je n’ai plus souvent le temps d’être présent, comme, par exemple, le All Star Perche qui s’est déroulé le week-end du 4-5 février, aux côtés de Renaud Lavillenie et d’autres anciens du circuit », raconte Jean Galfione qui prévoit de remettre son Class40 aux couleurs de Serenis Consulting à l’eau lors de la deuxième quinzaine du mois de mars. « Après ça, je compte naviguer un maximum en avril pour valider les travaux réalisés et le plan de pont. L’idée est évidemment d’être le plus performant possible lors de la première épreuve de la saison, le Grand Prix Guyader, programmé du 29 avril au 2 mai prochains », annonce le skipper.

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La Massilia se prend aux Jeux

Mettant à profit la formidable caisse de résonance offerte par le titre de Capitale Européenne du Sport 2017, le CNTL et la Massilia Cup – 31 mars-2 avril – prennent fait et cause pour les Jeux Olympiques de 2024 : traditionnelle ouverture des grandes épreuves à Marseille et partie intégrante du classement du Championnat IRC-UNCL, la Massilia s’est choisie un parrain dans le vent pour soutenir le dossier de la candidature française.

Parrain : faites vos Jeux
En acceptant de parrainer la 36e édition de la Massilia Cup, Julien d’Ortoli espère porter haut un message gagnant. Cet athlète qui a représenté la France en 49er aux Jeux Olympiques de Rio se réjouit du choix de Marseille comme plan d’eau olympique pour 2024, si Paris est choisi le 13 septembre prochain. “Avec la configuration unique de la rade sud, surplombée par la Corniche, Marseille est le spot idéal pour rapprocher enfin la voile du public.” Explique-t-il “C’est une vraie préoccupation des organisateurs. A Rio, pour les Medal Races, les autorités compétentes avaient mouillé une bouée devant la plage que nous avions l’obligation d’aller virer pour saluer le public, mais nous n’y passions que pour le show, hors régate… Avec l’équipe de France, j’ai le souvenir que nous étions sur la rive pour suivre les finales de Charline (Picon, médaillée d’or en RS:X) et de Pierre (Le Coq, médaillé de bronze en RS:X), mais même nous qui sommes des spécialistes, nous avions du mal à voir ce qui se passait sur le plan d’eau et quand nous regardions les écrans géants, une fois sur deux ce n’était pas le bon rond qui était à l’image….” Pour sa toute première participation à la Massilia, le régatier licencié à l’YCPR jouera collectif au sein de l’équipage du Grand Surprise affrété par un éminent membre du CNTL : son père, Paul d’Ortoli.

Plateau : va y avoir du sport
Retour aux fondamentaux pour l’édition 2017 de la Massilia qui regroupera une flotte parmi ce qui se fait de mieux en bateaux jaugés et monotypes en lever de rideau des grandes épreuves phocéennes, du vendredi 31 mars au dimanche 2 avril. Ce sont potentiellement trois zones de course qui seront mises à leur disposition, la première en rade sud pour les plus petites classes IRC et OSIRIS, sport-boats et monotypes, une seconde dans la même rade pour les grands OSIRIS, mais aussi une troisième zone en rade nord pour les grands IRC et pour les solitaires.
Ces derniers, qui sont admis au sein de l’événement pour la première fois, devraient quitter Marseille vendredi – météo permettant – et auront à virer une bouée à la Ciotat devant le salon des Nauticales, organisé par la Métropole Aix Marseille Provence, avant de faire route sur Saint-Raphaël et de revenir en rade de Marseille où sera jugée l’arrivée, un parcours d’environ 200 milles nautiques (201,7 mn, évidemment !).
De sérieux candidats se profilent dans le sillage des Mini Quasar de Cedric Faron, Boulegue de Melchior Treillet, ou encore Vamonos, mené par le skipper roumain Dorel Nacou.
Parmi les concurrents annoncés pour les régates en équipage, on suivra bien sûr le combat d’Alizee (ex Paprec), le nouveau TP 52 de Laurent Camprubi, face à un autre bateau de la box rule, le redoutable Team Vision Future de Jean-Jacques Chaubard, second du classement 2016 du Championnat UNCL IRC de la Méditerranée, ou encore au leader, Magic Twelve de François Pailloux.
Plusieurs membres de l’équipage féminin créé en 2017, CNTElles, qui régateront sur le circuit de match racing et au sein de la toute nouvelle Ligue Nationale de Voile imaginée par la FFV, devraient également disputer la Massilia Cup.

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La Douarnenez Fastnet Solo la nouvelle course au calendrier

La Classe Figaro Bénéteau avait annoncé en janvier la modernisation du Championnat de France de Course au Large, intégrant désormais les courses d’avant-saison ainsi que les épreuves en double, à l’instar de la Transat AG2R La Mondiale et du Tour de Bretagne. Dans la continuité de cette annonce, et toujours dans l’objectif d’établir un calendrier d’épreuves dignes du Championnat de France, la Classe Figaro Bénéteau annonce la création d’une nouvelle course en 2017, la Douarnenez Fastnet Solo, amenant à 6 le nombre d’épreuves officielles cette saison. Ainsi, la Classe Figaro Bénéteau part à la recherche de nouveaux partenaires pour la soutenir dans l’évolution de ce prestigieux Championnat.
600 milles en solo

Épreuve créée avec les coureurs, la Douarnenez Fastnet Solo (coefficient 2) sera également la plus longue course de la saison. Après un prologue en baie de Douarnenez, l’occasion pour le grand public d’admirer et de soutenir les forces en présence, les Figaristes effectueront une boucle de 600 milles dont le départ sera donné le 17 septembre. Véritable sprint de vitesse, cet aller-retour entre Douarnenez et le mythique Fastnet devrait durer environ 4 jours, durant lesquels les concurrents devront faire preuve de combativité et de sens marin pour espérer briller à l’arrivée et peut-être remporter le titre tant convoité de Champion de France Elite de Course au Large. Cette épreuve se clôturera avec un postlogue, l’occasion de fêter une dernière fois l’ensemble des acteurs du Championnat 2017.

Yannig Livory, Président de la Classe Figaro Bénéteau explique : « Les discussions entre la Classe et Douarnenez Courses ont été entamées lors du Nautic 2016. Nous souhaitions intégrer une dernière épreuve au calendrier (ndlr : après le Tour de Bretagne) et la Douarnenez Horta Solo 2016 nous a permis de créer des liens avec une nouvelle équipe pleine d’ambition ; nous nous sommes donc naturellement tournés vers eux. Le format a été défini avec l’ensemble des coureurs qui nous ont fait part de leur souhait de terminer la saison sur une longue course au large en solitaire. De plus, c’est une épreuve peu onéreuse qui permet d’avoir un calendrier de courses complet étalé de mars à septembre, un véritable atout pour les sponsors. »

A la conquête de nouveaux partenaires pour le Championnat de France Elite de Course au Large
Depuis deux ans, la Classe Figaro Bénéteau est entrée dans une phase de développement et de modernisation. Le nouveau Figaro Bénéteau 3 – premier monocoque à foils de série – est prévu à l’horizon 2019, le Championnat de France Elite de Course au Large a évolué et l’internationalisation de la Classe Figaro Bénéteau se poursuit à grande échelle… Autant d’innovations majeures après 27 années d’existence, et autant à venir grâce notamment au fidèle soutien du Groupe Bénéteau et du Groupe Le Figaro. Afin de continuer dans cette dynamique, la Classe Figaro Bénéteau recherche des partenaires financiers, désireux de s’associer et de contribuer à l’évolution de ce circuit majeur de la course au large et porter haut les couleurs d’un Championnat de France rassemblant l’élite de la course au large.
Yannig Livory, président de la Classe Figaro Bénéteau :« Cela fait maintenant 3 ans que je suis à la présidence de la Classe Figaro Bénéteau, et suis fier du travail accompli par toute notre Classe. Nous avons initié des démarches, en vue de valoriser notre circuit et notre Championnat de France Elite de Course au Large. Avec le soutien de la Fédération Française de voile, nous sommes aujourd’hui matures pour nous rapprocher d’un partenaire qui pourrait nous soutenir tout au long de l’année, et ainsi valoriser la course au large. »
Jean-Pierre Champion, président de la Fédération Française de Voile : « La Classe Figaro joue un rôle essentiel dans le développement de la Course au Large en France et en Europe. Cette classe dynamique est aujourd’hui face à un challenge de grande envergure avec la récente décision de World Sailing (Fédération Internationale) de soutenir, auprès du CIO, une épreuve de démonstration en Course au Large pour le Jeux Olympiques de Tokyo en 2020. Quel que soit l’issue des échanges avec le Comité International Olympique, l’avenir du circuit du Championnat de France Elite de Course au Large passera par une plus grande ouverture à l’international. Je soutiens donc l’initiative de la Classe Figaro dans la recherche d’un partenaire pour ce championnat de France reconnu et médiatique. La Classe Figaro pourra ainsi augmenter son rayonnement. Ces démarches, associées à celles de la FFVoile, permettront, je l’espère, d’aboutir à la participation de plus de nations à cette discipline hors du commun qu’est la Course au Large. »

A ce jour, 37 skippers ont déjà annoncé leur intention de participer à l’ensemble des épreuves du Championnat.

Le calendrier 2017 du circuit Figaro Bénéteau :
Evènements inclus au Championnat de France Elite de Course au Large 2017 :
Solo Normandie (solitaire) / Granville – Cherbourg / Du 15 au 19 mars 2017
Solo Concarneau (solitaire) / Concarneau / Du 4 au 9 avril 2017
Solo Maître CoQ (solitaire) / Les Sables d’Olonne / Du 20 au 30 avril 2017
La Solitaire URGO Le Figaro (solitaire) / Départ le 4 juin 2017 de Bordeaux
Tour de Bretagne (double) / Du 24 août au 3 septembre 2017
Douarnenez Fastnet Solo (solitaire) /Du 13 au 23 septembre 2017
Evènements non inclus au Championnat de France Elite de Course au Large 2017 :
Spi Ouest France (double) / La Trinité sur Mer / Du 13 au 17 avril 2017
Rolex Fastnet Race (double) / Cowes (Royaume Uni) / Départ le 6 août 2017

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